SAN FRANCISCO / MUNICH (IT BOLTWISE) – Dans une affaire très médiatisée de violation du droit d’auteur dans le domaine de l’intelligence artificielle, Mark Zuckerberg, PDG de Meta, a choisi une stratégie de défense intéressante. Il établit des parallèles avec la gestion par YouTube du matériel protégé par le droit d’auteur pour justifier l’utilisation par son entreprise d’un ensemble de données controversées.
L’affaire Kadrey contre Meta, actuellement devant un tribunal américain, est l’une des nombreuses opposant les sociétés d’IA aux auteurs et autres propriétaires de propriété intellectuelle. La question centrale est de savoir si la formation de modèles d’IA avec du matériel protégé par le droit d’auteur est considérée comme une « utilisation équitable ». Même si les sociétés d’IA disent oui, de nombreux détenteurs de droits d’auteur ne sont pas d’accord.
Dans une déclaration récente, Zuckerberg établit une comparaison avec YouTube, qui est également confronté à des problèmes de droits d’auteur. Il fait valoir que même si YouTube héberge occasionnellement du contenu piraté, il s’efforce de le supprimer. Cela vise à montrer que Meta gère également le matériel protégé par le droit d’auteur de manière responsable.
La discussion tourne autour de l’utilisation de l’ensemble de données LibGen, une collection de livres électroniques contenant du matériel protégé par le droit d’auteur. Meta a utilisé cet ensemble de données pour former sa série de modèles d’IA Llama, qui rivalisent avec les modèles d’entreprises comme OpenAI. LibGen a déjà été poursuivi à plusieurs reprises pour violation du droit d’auteur et condamné à fermer ses portes.
Les documents judiciaires allèguent que Zuckerberg a approuvé l’utilisation de LibGen malgré les inquiétudes au sein de l’entreprise concernant les implications juridiques. Les employés de Meta auraient décrit LibGen comme un « ensemble de données dont nous savons qu’il est piraté », ce qui pourrait mettre en péril la position de négociation de l’entreprise auprès des régulateurs.
Zuckerberg a affirmé lors de son témoignage qu’il n’avait « pas vraiment entendu parler » de LibGen. Néanmoins, il a expliqué qu’une interdiction générale de l’utilisation de tels ensembles de données n’a pas de sens car cela pourrait restreindre considérablement le développement de modèles d’IA.
Les plaignants, parmi lesquels des auteurs bien connus tels que Sarah Silverman et Ta-Nehisi Coates, accusent Meta d’utiliser LibGen pour former les derniers modèles Llama. Meta aurait également utilisé d’autres sources telles que Z-Library pour télécharger des livres électroniques protégés par le droit d’auteur.
Z-Library a également fait l’objet de nombreuses actions en justice, notamment des saisies de domaines et des accusations de violation du droit d’auteur. Les litiges juridiques entourant l’utilisation de tels ensembles de données mettent en évidence les défis auxquels les entreprises d’IA sont confrontées lorsqu’elles développent de nouvelles technologies.
La défense de Zuckerberg dans l’affaire des droits d’auteur sur l’IA : YouTube comme modèle (Photo : DALL-E, IT BOLTWISE) Suivez les articles actuels sur l’IA et la robotique sur Gazouillement, Télégramme, Facebook ou LinkedIn!
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