Mercredi, Israël et le groupe terroriste Hamas sont parvenus à un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, qui devrait entrer en vigueur dimanche.
L’accord prévoit que le Hamas libérera une partie des otages pris en Israël lors de l’attaque du 7 octobre 2023, tandis qu’Israël libérera un grand nombre de prisonniers palestiniens. Malgré cet accord, le cabinet de sécurité israélien a reporté jeudi le vote sur l’approbation du cessez-le-feu. Le gouvernement du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré qu’il s’agissait d’une réponse aux tentatives de dernière minute du Hamas de formuler des exigences supplémentaires.
J’espère une suite
L’accord, négocié par les États-Unis, l’Égypte et le Qatar, entrera en vigueur dimanche s’il est approuvé par Israël, a déclaré le Premier ministre qatari Mohamed bin Abdulrahman al-Thani. Le président américain Joe Biden a souligné que l’accord permettrait « d’arrêter les hostilités à Gaza, d’augmenter l’aide humanitaire indispensable aux civils palestiniens » et de ramener les otages chez eux.
Le Premier ministre qatari a déclaré que 33 otages, dont des femmes, des enfants, des personnes âgées et des malades, seraient libérés au cours de la première phase de l’accord, qui durera six semaines. Ils seront échangés contre des Palestiniens emprisonnés en Israël.
Dans le cadre de l’accord, les soldats israéliens présents dans la bande de Gaza seront retirés vers l’est des territoires palestiniens densément peuplés, où les Palestiniens qui ont fui en raison des hostilités pourront commencer à rentrer chez eux.
Des centaines de camions transportant de l’aide humanitaire seront également autorisés chaque jour à entrer dans la bande de Gaza. Les négociations pour la deuxième phase du cessez-le-feu, qui pourrait voir la libération des otages restants, commencent le 16e jour de la première phase. La deuxième phase verrait également le retrait complet de l’armée israélienne de la bande de Gaza. D’autre part, la troisième phase envisage la reconstruction de la bande de Gaza, entièrement détruite par la guerre. Pendant ce temps, les corps des otages morts seraient également récupérés. Les trois premiers otages du Hamas devraient être libérés dimanche, date à laquelle la trêve doit entrer en vigueur. Le Premier ministre qatari a souligné qu’il existe un « mécanisme clair » pour les négociations sur les deuxième et troisième phases du cessez-le-feu. Il a également ajouté que les États-Unis, l’Égypte et le Qatar veilleraient à ce qu’Israël et le Hamas remplissent leurs obligations. Le président Biden a souligné que l’accord conclu est le résultat non seulement d’une pression « extrême » contre le « Hamas », mais aussi d’une « diplomatie américaine persistante et prudente ». Biden a également reconnu les mérites du président nouvellement élu Donald Trump pour parvenir à cet accord. Trump a fait pression sur les deux parties pour parvenir à un cessez-le-feu avant son investiture le 20 janvier. Trump a été le premier à annoncer l’accord, avant les déclarations officielles de la Maison Blanche et du Qatar, selon la BBC.
Trump a souligné dans son programme “Truth Social” que l’accord “épique” n’a été obtenu que grâce à sa victoire historique aux élections présidentielles de novembre.
Israël fait une pause
Le cabinet de sécurité israélien devait voter sur l’accord jeudi. Les noms des Palestiniens à libérer seraient alors rendus publics afin que les victimes israéliennes de leurs crimes puissent faire appel dans les 48 heures. Certains des Palestiniens qui doivent être libérés purgent actuellement des peines à perpétuité pour terrorisme et meurtre. La Cour suprême israélienne devra décider s’il y a lieu d’arrêter la libération de certains Palestiniens de prison. Le site Internet du Times of Israel indique que le tribunal n’est pas intervenu auparavant dans les décisions du gouvernement dans des affaires similaires et qu’il est peu probable qu’il le fasse cette fois-ci non plus. Les médias israéliens ont rapporté que plus d’un millier de prisonniers palestiniens devraient être libérés. Certains d’entre eux ont été capturés par l’armée israélienne dans la bande de Gaza, mais ceux qui ont participé au massacre du 7 octobre 2023 en Israël, qui a déclenché la guerre entre Israël et le Hamas, ne seront pas libérés. Ce jour-là, les terroristes du Hamas ont tué environ 1 200 personnes en Israël et pris 250 otages dans la bande de Gaza contrôlée par le groupe. Depuis, certains otages ont été libérés, notamment en les échangeant contre des Palestiniens emprisonnés en Israël.
On estime que 94 otages sont actuellement détenus par le Hamas. Au moins 34 d’entre eux seraient morts en captivité par le gouvernement israélien.
Le bureau de Netanyahu a déclaré jeudi que le vote du cabinet de sécurité sur le cessez-le-feu avait été reporté. Pour que l’accord entre en vigueur, il doit d’abord gagner le soutien des 11 membres du cabinet de sécurité, puis de l’ensemble du gouvernement israélien composé de 34 membres, rapporte la BBC. Le bureau de Netanyahu a déclaré que le vote ne pourrait avoir lieu que lorsque les médiateurs – les États-Unis et le Qatar – confirmeraient que le « Hamas » était d’accord avec tous les points de l’accord. Le bureau du Premier ministre a accusé le Hamas de s’être retiré de l’accord, tentant d’« arracher une concession de dernière minute » à Israël. Le bureau n’a pas fourni plus d’informations. Izat al-Rishk, membre du bureau politique du Hamas, a déclaré que le groupe s’en tiendrait à l’accord conclu mercredi. La BBC rapporte que ces désaccords pourraient être dus au fait que le “Hamas” souhaite probablement qu’Israël libère plusieurs prisonniers palestiniens supplémentaires pour lesquels aucun accord n’a été trouvé. Il convient de noter que l’aile droite du gouvernement israélien s’oppose également activement au cessez-le-feu avec le Hamas. L’avenir de la bande de Gaza après la fin de la guerre est également incertain. Le gouvernement Netanyahu a insisté sur le fait que le Hamas ne devait pas rester au pouvoir dans ce territoire palestinien. Les autorités contrôlées par le Hamas ont rapporté que 46 000 Palestiniens avaient perdu la vie dans la guerre. Cependant, cette affirmation ne peut être vérifiée. On ne sait pas non plus exactement combien de morts sont des combattants du Hamas. Il est clair, cependant, que d’énormes dégâts ont été causés dans la bande de Gaza et que la reconstruction de ce territoire nécessitera des fonds importants.
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