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La Finma met les caisses-maladie dans l’embarras en raison d’une assurance complémentaire – Actualité

by Nouvelles

2025-01-17 08:02:00

Honoraires médicaux effroyables, manque de transparence, doubles factures : le régulateur des marchés financiers Finma constate encore de graves lacunes dans les assurances complémentaires – et menace d’en subir les conséquences.

De quoi s’agit-il ?
En 2020, l’autorité suisse de surveillance des marchés financiers Finma a constaté que les factures d’assurance complémentaire sont « souvent et parfois injustifiées ». Plus précisément : les services étaient facturés deux fois et les factures étaient supérieures aux coûts réels. De plus, les médecins réclamaient des honoraires sans expliquer pourquoi. Et : Pour des opérations identiques, des frais différents ont été facturés aux compagnies d’assurance complémentaires.

Qu’est-ce qu’une assurance complémentaire ?


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Les cotisants bénéficient de certaines prestations de l’assurance complémentaire que l’assurance de base (assurance maladie obligatoire) ne couvre pas ou ne couvre que partiellement. Il s’agit par exemple des traitements médicaux alternatifs, des cures, des traitements dentaires, des frais de sauvetage ou des mesures de santé préventives.

Quel a été le résultat ?
Face à ces très graves lacunes, le secteur des assurances a dû réagir et développer de nouveaux modèles pour facturer les coûts de manière plus transparente. Cela signifie que la nature réelle des coûts supplémentaires, la manière dont ils sont facturés et justifiés ont été définis plus précisément. Selon la Finma, ces mesures ont notamment conduit à ce que les prix des séjours hospitaliers en divisions semi-privées et privées stagnent pour l’essentiel depuis 2020 et aient pu être réduits, notamment dans de nombreux cas où les prix sont élevés. . En conséquence, les primes de l’assurance complémentaire d’hospitalisation ont stagné, voire diminué.

Légende:

Des séjours hospitaliers coûteux

Une inspection de la Finma a montré qu’une caisse complémentaire d’assurance maladie avait estimé le coût d’une nuit d’hôpital à 191 francs, mais s’était ensuite mise d’accord avec l’hôpital à 855 francs. Une violation flagrante.

Clé de voûte

Le problème est-il résolu maintenant ?
Non, dit clairement Finma. Il existe encore des lacunes en matière d’assurance complémentaire. Même si plusieurs assureurs travailleraient de manière plus transparente, il existe encore des « lacunes importantes » dans l’application des nouveaux modèles de calcul. La Finma critique le fait que de nombreux contrats avec des hôpitaux ou des médecins ne répondent toujours pas aux exigences légales. Par ailleurs, certains assureurs ont conclu des contrats avec des hôpitaux ou des médecins dont la durée s’étend au-delà de 2024, même si ces contrats ne répondent toujours pas aux exigences réglementaires.

Quelle est la situation actuelle ?
La Finma continue de surveiller les assureurs sur place et constate que les prix de diverses prestations sont encore trop élevés. Ce qui frappe particulièrement, c’est le niveau toujours élevé des honoraires des médecins. Un autre problème, selon la Finma, est que les prestations médicales sont encore parfois facturées deux fois – tant par l’assurance de base que par l’assurance complémentaire. Une inspection a même montré qu’une caisse complémentaire d’assurance maladie avait estimé le coût d’une nuit à l’hôpital à 191 francs, mais s’était ensuite mise d’accord avec l’hôpital à 855 francs. Une violation flagrante.

L’annonce de la Finma est disponible en lecture

Quelle est la prochaine étape ?
La Finma continuera à veiller de près à ce que les coûts de l’assurance complémentaire soient facturés de manière transparente. En outre, les prix qui s’écartent « considérablement » du modèle tarifaire actuel devraient être réduits. Si de graves manquements persistent, la Finma menace de prendre des mesures « plus strictes » et « ambitieuses » à l’encontre des assureurs. Une mesure plus ambitieuse pourrait par exemple consister pour la Finma à ouvrir une procédure d’enforcement pour faire respecter le droit de la surveillance en cas de manquements graves à l’avenir à l’encontre des assureurs-maladie complémentaires.



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