2025-01-17 09:16:00
Alcaraz est déjà en huitièmes de finale de l’Open d’Australie après avoir battu les Portugais au troisième tour Nuno Borges 6-2, 6-4, 6-7 (3/7) et 6-2 en deux heures et 55 minutes. Trois matchs, trois victoires, un set abandonné et un peu plus de six heures de jeu. Au quatrième tour, il affrontera le vainqueur du duel entre l’Anglais Jack Draper et l’Australien Aleksandar Vukic.
Après s’être débarrassé de Shevchenko au premier tour (6-1, 7-5 et 6-1) et avoir battu le Japonais Yoshihito Nishioka au deuxième (6-0, 6-1 et 6-4), Alcaraz a fait ses débuts en la Rod Laver Arena contre Borges, numéro 33 mondial et test de premier niveau pour celui d’El Palmar. Alcaraz s’est présenté avec l’arsenal qu’il a révélé lors des deux nominations précédentes. C’est vertigineux, c’est vrai. service fiable et solidité remarquable contre un adversaire qui a précisément cela comme sa meilleure vertu. Parce que Borges ne se démarque particulièrement dans aucune section du jeu, mais il ne faiblit pas non plus dans aucune d’entre elles. Alcaraz a décrypté ce tennis plat en étant aussi ambitieux que d’habitude pour marquer dès le premier set.
Le Portugais a construit une clôture avec son tennis jusqu’au huitième jeu du deuxième set. Il lui suffit d’un instant de faiblesse à la neuvième pour qu’un “Vamos Charly” se fasse entendre depuis la loge espagnole. Une erreur de Borges a donné lieu à une balle de break et il n’a fallu rien de plus pour qu’un coup droit parallèle brise la balle au moment critique. Et si le service s’ajoute à l’arsenal de coups dont dispose Carlitos, les choses se passent comme le jeu avec lequel il a clôturé le deuxième set. Un « as » pour commencer. Borges est arrivé à 15-30 après une double faute, mais… un bon service, un drop shot parfait et un autre “as” ont mis fin au deuxième set.
Le déroulement du troisième set nous a permis d’entrevoir avec quelle confiance Alcaraz arrive à l’étape décisive du tournoi. Il a laissé des coups impossibles, a fait le show et a fait pression sur Borges auparavant. Il y a eu des coups droits, des amortis, des lobs impossibles, une volée que Becker lui-même aurait signée à Wimbledon, mais le Portugais a résisté à tout cela. Ignorant le feu d’artifice, il a réalisé un set impeccable avec son service et a remporté le tie-break après même avoir perdu une balle de set. Cela ne l’a pas du tout dérangé et lors du tie-break, il a tenu bon. Le contraire d’Alcaraz qui a commis des erreurs qu’il n’avait pas commises auparavant.
Mais le black-out dans la dernière partie du bris d’égalité s’est limité à ce moment du match. La question des déconnexions tant poursuivie par Juan Carlos Ferrero. Alcaraz n’a pas perdu sa concentration et a profité de l’opportunité d’évasion qu’il a obtenue lors du deuxième match. Ce coussin était définitif face à un rival exigeant pour ouvrir la porte aux huitièmes de finale.
Celui qui a dit au revoir au tournoi était Roberto Carballés après avoir mis en difficulté Tommy Paul dans le premier set. L’Américain a dû recourir au tie-break dans le premier set et a ensuite dominé les Tenerife 7-6 (7/0), 6-2 et 6-0 en 2 heures et 23 minutes.
Badosa, également au deuxième tour
Seule survivante espagnole de l’équipe féminine, Paula Badosa, est déjà parmi les 16 meilleures du tournoi. Le Catalan s’est imposé 6-4, 4-6 et 6-3 et affrontera désormais le vainqueur Danilovic-Pegula.
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