2025-01-14 20:57:00
Une brève réflexion sur la réunion d’hier, lundi 13 janvier (première Agora de 2025), à laquelle il y a eu une bonne participation et de nombreux sujets ont été évoqués. Pour éviter la dispersion et la fragmentation, je mettrais au centre de l’action la méthode de l’unité et le thème des droits comme fondement du bien commun.
Mon analyse est que le 180, compris avant tout comme le droit aux investigations et aux traitements volontaires, reste central. Viennent ensuite tous les autres droits individuels et sociaux.
Les risques de l’approbation de lois qui la modifient, comme la 1179 Zaffini, ne sont en aucun cas évités.
Compte tenu de la situation économique (le gouvernement ne pense certainement pas aux 5%… et pour cela il rejette la faute sur le passé) et des priorités d’investissement, je ne pense pas qu’ils soient en mesure de réaliser une grande contre-attaque coûteuse. -réforme mais pour poser les bases culturelles et techniques d’une néo-institutionnalisation, d’une privatisation du prestataire et d’un appauvrissement et d’un abandon du territoire.
Concernant le PDL Zaffini, notamment en ce qui concerne l’augmentation des places psychiatriques en prison et la possibilité de TSO, le conseil d’administration de DSM (le vice-président de Ducci l’a déclaré lors de l’audition au Sénat) s’est exprimé largement en faveur, même si de nombreux contre et perplexe. A ce propos, une lettre a été écrite à Quotidiano Sanità avec Gian Maria Galeazzi, étudiant universitaire de Modène-Reggio et directeur du DSM de Reggio.
La partie réglementaire de Zaffini est préoccupante car elle modifie les exigences pour Aso et Tso et élargit la position de garantie (plutôt que de la supprimer) pour la sécurité des membres de la famille et des opérateurs.
Ceci, combiné à l’initiative de Cendon sur l’administration du soutien, élargit la question de la coercition « bienveillante » et comprime, même si cela dit le contraire, les droits des personnes.
Une voie vers des traitements obligatoires prolongés comme l’expriment déjà certains juges des tutelles…
Ceci est lié aux positions sur le « confinement bien fait », les « pactes de re-floraison », la re-proposition de l’ESK…. C’est une psychiatrie « technique » qui se range du côté du pouvoir et fait sienne l’obéissance judiciaire. Nous devrions également nous ranger du côté des utilisateurs et des membres de leur famille sur ce point.
Ce sont les lois sur les droits qui, je le crains le plus, pourraient être approuvées. Pareil sur le Rems où l’idée est de créer 4 niveaux (pas bien précisés) de Rems dont un national sur le modèle Calice al Cornoviglio avec police pénitentiaire et de fait géré par la DAP. Parmi ces REMS, ils aimeraient en faire 4 pour les macro-régions. Les autres niveaux ne devraient être qu’une simple rebaptisation de ce qui existe déjà (Rems régional, résidences et logements ordinaires, territoire).
La proposition de supprimer la semi-infirmité s’inscrit dans ce contexte. Tout cela doit être mis en contraste avec d’autres politiques de détention….
Si l’on prend en compte les autres règles en phase d’approbation, autonomie et premier ministre différenciés, décret « sécurité », la compression des droits et une vision plus autoritaire risquent de s’imposer. De plus, le climat culturel et politique international aux États-Unis mais aussi en Allemagne peut favoriser ces processus. Tous les thèmes qui ont émergé hier soir sont pertinents mais j’essaierais de les lire avec la clé des droits pour maintenir le bien commun.
Vous trouverez ci-dessous des liens vers des lettres et des articles
https://www.quotidianosanita.it/lettere-al-direttore/articolo.php?articolo_id=126641&fr=n
https://www.quotidianosanita.it/m/lettere-al-direttore/articolo.php?articolo_id=126847
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