Menaces de perdre vos jours de congé, de transférer votre travail vers un autre endroit et de noter votre nom si, en tant qu’employé, vous envisagez d’agir pour une meilleure convention collective de travail. L’atmosphère chez le fabricant de parfums et d’arômes International Flavors & Fragrances (IFF), qui possède une succursale à Tilburg, est pour le moins tamisée.
Les salariés d’IFF souhaitent de meilleures conditions d’emploi. Pour être précis : 7 pour cent de salaire leur sont accordés. L’entreprise de production fabrique des parfums et des arômes pour boissons, confiseries, parfums et détergents et compte 1 000 employés à Tilburg et Hilversum.
La convention collective de travail a expiré au Nouvel An dernier, ce qui, selon le syndicat FNV, serait l’occasion idéale pour inclure l’inflation et les augmentations de salaire dans les fiches de paie. “Mais la direction reste bloquée sur une offre d’augmentation salariale de 3,5 pour cent et une augmentation ponctuelle de 5 pour cent”, explique la FNV. Et les salariés ne sont pas d’accord avec cela. Mais selon eux, quiconque souhaite agir contre cette situation peut compter sur une opposition convaincante d’en haut.
“Carrément impoli.”
“Les gestionnaires et les superviseurs enregistrent les noms des employés qui souhaitent agir ou qui sont en discussion avec d’autres collègues pour agir”, explique la FNV. “C’est carrément impoli”, qualifie le directeur de FNV Process Industry. Depuis la mi-octobre, ils tentent de parvenir à une bonne convention collective de travail par voie de consultations, mais sans succès jusqu’à présent. “Il n’y a aucune discussion sur des régimes qui permettront aux salariés de prendre leur retraite en bonne santé.”
“Nous espérons pouvoir parvenir bientôt à un accord.”
IFF ne reconnaît pas les problèmes. “Nous avons tout mis en œuvre pour parvenir à un accord équitable avec plusieurs offres. Nous sommes déçus du résultat de nos discussions avec les syndicats”, a déclaré l’IFF. “Mais nous espérons pouvoir parvenir rapidement à un accord.”
IFF ne dit pas exactement comment ils veulent faire cela. Les menaces sur le lieu de travail ne sont ni confirmées ni démenties. “Toute allégation de mauvaise conduite est prise très au sérieux et traitée de manière appropriée”, a déclaré l’entreprise.
L’ambiance reste donc tamisée au siège de Tilburg. L’IFF avait jusqu’à vendredi après-midi pour répondre aux revendications salariales. “Si cela n’arrive pas, les gens agiront et nous n’excluons pas les grèves”, a déclaré un porte-parole de la FNV.
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