L’interdiction signifie que l’application populaire peut être portée du marché américain à moins que la société mère chinoise Bytedance ne vende Tiktok à un propriétaire américain avant dimanche.
– Bref, on peut dire que c’est fini pour Tiktok, du moins pour le moment, dit Alexander Norén.
Le contexte est une loi adoptée aux États-Unis en avril, qui signifie que des fournisseurs tiers tels que Google et Apple peuvent se voir interdire de distribuer l’application si elle a un propriétaire chinois.
La Cour suprême des États-Unis a statué vendredi qu’une interdiction de Tiktok ne violait pas le premier amendement de la Constitution sur la liberté d’expression, rejetant ainsi l’appel de Tiktok contre cette décision.
Trump: “Il étudiera la situation”
“Ma décision sur Tiktok sera prise dans un avenir pas trop lointain, mais je dois avoir le temps de réfléchir à la situation”, écrit Donald Trump, qui prête serment lundi en tant que président, sur Truth Social.
Donald Trump est passé du statut de critique à celui de partisan de l’application.
“TOUS QUI VEULENT SAUVER TIK TOK EN AMÉRIQUE, VOTEZ POUR TRUMP!”, a-t-il écrit sur Truth Social lors de la campagne électorale de l’automne dernier.
Même Joe Biden a signalé avant l’annonce qu’une interdiction ne serait pas mise en œuvre d’un coup, selon plusieurs médias.
Préoccupations concernant les liens avec le gouvernement chinois
Le gouvernement américain a fait valoir dans ses arguments en faveur d’une interdiction que Tiktok collecte des informations sur les utilisateurs qui peuvent être utilisées par le gouvernement chinois, par exemple, à des fins d’espionnage ou de chantage.
Les avocats de Tiktok, pour leur part, ont fait valoir qu’une interdiction de l’application allait à l’encontre de la liberté d’expression. Dans le même temps, la société Bytedance a nié tout lien avec le gouvernement chinois.
Si l’interdiction devient réalité, l’application ne sera probablement plus téléchargeable aux États-Unis. Ceux qui possèdent déjà Tiktok pourront utiliser l’application, mais probablement sans faire de mises à jour, ce qui signifie qu’elle se détériorera avec le temps, selon New York Times.
Le leader de L veut que la Suède emboîte le pas : “Application espion”
En Suède, le chef du parti libéral Johan Pehrson préconise de suivre les traces des États-Unis.
“L’application d’espionnage chinoise qui a ensorcelé toute une génération va être arrachée des mains de la Chine. Bien. Mais la Suède et l’Europe doivent emboîter le pas. Si Tiktok ne coupe pas les liens avec la Chine, alors nous devons interdire l’application ici aussi”, écrit-il dans un message. sur X vendredi.
Se la diffusion en direct avec Alexander Norén sur SVT Jouez ici.