2025-01-18 02:00:00
Nouveau Front populaire, ça sonnait bien et était porteur d’espoir : quatre partenaires de gauche en France vainqueurs des élections législatives du 7 juillet, mais pas la majorité gouvernementale et Jean-Luc Mélenchon, fondateur de l’alliance et du parti La France insoumise (LFI ) – cela aurait de la Résistance contre le président tout-puissant en France et même un avenir politique dans un VI moins corrompu. République. Il y avait aussi les communistes, des écologistes étonnamment cohérents, qui étaient complètement différents des défenseurs « verts » de la coalition des feux tricolores de Berlin. Et : les sociaux-démocrates du Parti Socialiste (PS), qui n’ont jamais rien eu à voir avec le socialisme.
Le premier objectif du Front populaire – les stratèges du PS s’y sont tenus jeudi en ne votant pas contre le nouveau Premier ministre François Bayrou lors de la motion de censure – était d’empêcher le Rassemblement national (RN), d’extrême droite, d’obtenir un majorité absolue. Objectif atteint – il est évident que l’on ne peut pas faire grand-chose de plus dans cette alliance, qui a longtemps été consommatrice. Le vote de censure contre l’actuel chef du gouvernement d’Emmanuel Macron a été porté par LFI, écologistes et communistes. Les socialistes ont préféré avaler quelques morceaux que Bayrou, sous le souffle de Macron, leur lançait. Par exemple, la perspective d’une éventuelle réévaluation de la « réforme des retraites » rejetée presque unanimement par la population. Ou la promesse de ne pas sauver finalement 4 000 postes d’enseignants – ce qui n’est pas un gain, mais plutôt une simple adhésion au mauvais état des effectifs du système éducatif national.
Bien entendu, le vote de censure a échoué ; il n’avait dès le départ aucune chance. LFI n’était pas intéressée à mettre à la retraite le libéral de droite Bayrou comme son prédécesseur catholique de droite Michel Barnier. Il s’agissait de dénoncer Macron. Pour donner encore et toujours l’exemple à un président qui a d’abord plongé le pays dans une crise sociale – retraites, privatisations, guerres en Afrique, fiscalité favorable aux riches – et dans une crise étatique avec la dissolution du Parlement le 9 juin. .
Un vote de censure soutenu par l’ensemble de la gauche, malheureux ou non, aurait renforcé le bloc de gauche, qui n’en est plus un. Et mettre le Rassemblement National dos au mur. La vieille partie droite du PS – il faut citer l’ex-président François Hollande et le sénateur Patrick Kanner – a une fois de plus placé le parti là où les sociaux-démocrates ont toujours été présents : vaguement.
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