L’utilisation de vaccins amaigrissants peut être associée à des bénéfices plus larges pour la santé, notamment un risque plus faible d’accident vasculaire cérébral et de démence, a suggéré une étude.
La recherche, publiée dans la revue scientifique Nature Medicine, a révélé que les participants qui utilisaient la classe de médicaments comprenant Wegovy et Ozempic présentaient un risque plus faible de 42 problèmes de santé par rapport à ceux qui prenaient d’autres médicaments contre le diabète.
Les affections comprenaient des troubles cardiaques et sanguins tels que la thrombose veineuse profonde et la crise cardiaque, ainsi que des troubles neurocognitifs, notamment la maladie d’Alzheimer et la démence.
L’étude, basée sur l’analyse des données de 2,4 millions de participants, a également suggéré des effets bénéfiques potentiels au-delà de ceux actuellement reconnus, notamment un risque plus faible de troubles liés à l’usage de substances, de troubles psychotiques, de convulsions, d’infections bactériennes et de pneumonie.
L’étude observationnelle, dirigée par le Dr Ziyad Al-Aly, épidémiologiste clinique à l’Université de Washington, a analysé les agonistes des récepteurs du peptide 1 de type glucagon (GLP-1RA), qui ont gagné en popularité ces dernières années en tant que médicaments amaigrissants.
L’utilisation des GLP-1RA a été associée par l’étude à un risque accru de 19 problèmes de santé, notamment des symptômes de troubles gastro-intestinaux tels que des nausées et des vomissements, des douleurs abdominales, une hypotension artérielle, des évanouissements et de l’arthrite.
Les médicaments imitent l’action d’une hormone appelée peptide 1 de type glucagon, qui stimule la production d’insuline et abaisse le taux de sucre dans le sang. Ils ont été initialement développés pour traiter le diabète.
Plus récemment, ils sont apparus comme des traitements efficaces contre l’obésité, ralentissant la digestion, augmentant la sensation de satiété et réduisant la faim.
L’étude Nature Medicine a analysé les données du Département américain des Anciens Combattants pour étudier les associations entre le GLP-1RA et 175 résultats de santé chez 215 970 personnes atteintes de diabète.
Cela a été comparé à des participants témoins qui utilisaient des antihyperglycémiants non GLP-1RA, qui sont des médicaments qui réduisent le taux de sucre dans le sang.
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Les auteurs de l’étude ont noté que leurs résultats sont observationnels et ne démontrent pas de causalité.
Ils ont suggéré que les résultats aident à « caractériser les effets généraux des GLP-1RA sur la santé », mais notent que des recherches supplémentaires sont nécessaires pour confirmer les résultats dans d’autres cohortes et essais cliniques.
Les chercheurs ont également reconnu que les études futures devraient inclure des cohortes plus diversifiées, car les données du Département américain des Anciens Combattants proviennent principalement d’hommes blancs plus âgés.
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