Un déficit se produit lorsque les dépenses sont supérieures aux recettes fiscales. L’Europe s’intéresse principalement au côté des dépenses. Les dépenses peuvent encore augmenter, mais l’Europe fixe un plafond. Pour la Belgique, la limite supérieure est une augmentation des « dépenses nettes » de 2,4 pour cent en 2025 (et de 1,9 pour cent en 2026 et de 2 pour cent en 2027).
Si les dépenses continuent d’augmenter, quel est le problème ? Eh bien : si le gouvernement ne faisait rien, les dépenses augmenteraient de bien plus de 2,4 pour cent. Le gouvernement doit donc prendre des mesures pour : sous rester à ce pourcentage. Entre autres choses, les coûts du vieillissement (pensions, dépenses de santé) augmentent chaque année et font que les dépenses risquent de dépasser la norme européenne.
Si les dépenses peuvent augmenter, comment le déficit peut-il diminuer ? Cela dépend à son tour de la manière dont le déficit budgétaire est exprimé, à savoir le rapport entre le déficit et la valeur totale du PIB. Le PIB belge s’élevait à 585 milliards d’euros en 2023. Un déficit de l’ensemble des gouvernements belges de 27 milliards équivaut à un déficit de 4,6 pour cent. Le PIB augmente chaque année : en raison de la croissance économique et de l’inflation, ensemble, plus de 3 pour cent. Si votre déficit budgétaire (le numérateur) augmente moins que le PIB (le dénominateur), alors votre déficit budgétaire (exprimé en pourcentage par rapport au PIB) diminue. Si le PIB atteint 605 milliards, mais que le déficit reste par exemple à 27 milliards, il tombera (en pourcentage) à 4,5 pour cent.
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