2025-01-21 18:01:00
Frau Abgeordnete, Sie wollten den fraktionsübergreifenden Gruppenantrag zur Einleitung eines AfD-Verbotsverfahrens im Bundestag nur dann zur Abstimmung stellen, wenn eine Mehrheit wahrscheinlich ist. Jetzt soll der Antrag nächste Woche auf die Tagesordnung. Haben Sie eine Mehrheit?
Wir starten das parlamentarische Verfahren. Höchstwahrscheinlich debattieren wir nur über den Antrag und dann wird er in die Ausschüsse verwiesen.
Bisher hat der Antrag nur etwas mehr als 120 Unterstützer – bei 733 Abgeordneten. Es geht Ihnen jetzt also doch eher um eine symbolische Debatte?
Es ist wichtig, dass wir über ein AfD-Verbotsverfahren debattieren. Wir bekommen von vielen Abgeordneten Signale, dass sie unseren Antrag unterstützen würden. Andere wollen lieber warten, bis die gesamte AfD vom Verfassungsschutz als gesichert rechtsextrem eingestuft wird.
Wäre es dann nicht besser gewesen, erst im nächsten Bundestag darüber zu sprechen?
Wir erleben gerade eine große Zuspitzung durch die AfD. Die Partei verteilt „Abschiebetickets“, die Leute im Briefkasten haben, die vermeintlich nicht deutsch klingende Namen haben. Die Debatte ist sehr wichtig, weil die Mehrheit der deutschen Bevölkerung sich sehr große Sorgen macht. Sie wäre ein Zeichen, dass wir das ernst nehmen. Wir erleben tagtäglich, wie sich die AfD weiter radikalisiert. Wenn man Alice Weidel zuhört, wird einem ganz anders, etwa wenn sie über „Remigration“ redet. So etwas hatten wir schon einmal in Deutschland.
C’est actuellement une campagne électorale. Il ne peut y avoir de débat sans promouvoir son propre parti. Est-ce le bon moment pour une telle cause bipartite ?
Ce sera le bon moment pour montrer que les factions démocratiques sont unies et protègent la démocratie. Nous, démocrates, sommes tous d’accord sur l’objectif : la démocratie doit être protégée de l’AfD. La seule question est de savoir quand.
Je ne suis pas un grand fan de cette approche. Pour qu’un tel rapport ait un sens, il faudrait accéder aux documents de l’Office pour la protection de la Constitution. Dès que cela serait possible, nous serions déjà dans le processus d’interdiction. À mon avis, un tel examen préliminaire n’est pas nécessaire ; il existe suffisamment de matériel disponible.
Même si une procédure d’interdiction était engagée et que la Cour constitutionnelle fédérale interdisait finalement l’AfD, les électeurs de l’AfD seraient toujours là. Ils disent de plus en plus souvent qu’ils votent pour l’AfD pour leur contenu. N’y aurait-il pas rapidement un parti successeur ?
Les partis successeurs seraient également soumis à une telle décision. Il ne serait donc pas si simple de créer une AfD 2.0. à établir. Nous pourrions ramener une grande partie des électeurs de l’AfD dans le spectre démocratique.
Si les choses se déroulaient différemment et qu’une décision était prise à Karlsruhe de ne pas interdire l’AfD, cela pourrait renforcer le parti.
Oui, cela pourrait arriver. Mais la question est : que se passe-t-il si nous ne soumettons pas la candidature ? Combien de temps avons-nous encore la possibilité de soumettre une telle candidature ? Si nous manquons le bon moment, cela pourrait entraîner la chute de la démocratie.
Pensez-vous que l’AfD sera majoritaire à l’avenir ?
Heureusement, nous en sommes loin. Mais l’Union flirte avec la possibilité de gouverner avec l’AfD dans certaines associations d’État. Une fois que cela sera fait, il sera difficile d’interdire l’AfD, même si elle était d’extrême droite à l’échelle nationale.
Le leader de la CDU, Friedrich Merz, exclut toute coopération. L’AfD lui reproche alors, entre autres, d’être discriminée par les autres partis. Une interdiction permettrait au parti de se glisser encore plus facilement dans le rôle de victime, n’est-ce pas ?
Elle fait ça quand même. C’est pourquoi je n’accepterais pas cela comme argument. Les conditions d’une interdiction de parti pourraient être remplies par l’AfD. Cela a créé un climat dans lequel, par exemple, mon collègue Matthias Ecke a été attaqué. Ou pensez aux connexions avec la Russie et la Chine. Nous avons désormais atteint le moment où nous devons agir.
#politicien #SPD #Wegge #estime #proposition #dinterdiction #lAfD #est #logique
1737472057