Bandarlampung, Lampung (ANTARA) – Le gouvernement indonésien se concentre sur l’amélioration de la qualité de la main-d’œuvre indonésienne, selon le ministre de la Main-d’œuvre Yassierli.
Il a révélé qu’actuellement, le monde industriel a besoin de travailleurs dotés de compétences spécifiques. Ainsi, un baccalauréat ne garantit pas un recrutement immédiat après l’obtention du diplôme, a-t-il ajouté.
“Cela dépend vraiment des besoins de l’industrie”, a expliqué le ministre lors d’une conférence publique à l’Institut de technologie de Sumatra (Itera) à Lampung mardi.
Selon Yassierli, la compétition pour être le meilleur candidat est devenue plus rude parce que l’industrie a besoin de personnes prêtes à travailler.
“Par conséquent, j’exhorte les universités à collaborer afin de préparer les étudiants capables de rivaliser pour répondre aux attentes de l’industrie en matière de compétences”, a-t-il déclaré.
Il a également appelé les universités à contribuer à améliorer l’indice du capital humain (HCI) indonésien, qui reste inférieur à la moyenne des pays de l’ASEAN à 0,540.
Outre la qualité de la main-d’œuvre, il a souligné la faible productivité comme un autre défi à relever.
“Notre productivité par rapport au Vietnam, par exemple, est très en dessous. Le Vietnam est l’un des pays qui a réalisé une accélération extraordinaire au cours des 10 dernières années”, a souligné Yassierli.
Il a déclaré que le Vietnam faisait des efforts pour améliorer sa main-d’œuvre en construisant de nombreux centres de formation professionnelle et en se concentrant sur un mouvement de productivité à grande échelle.
“Cela signifie que nous venons juste de commencer à faire quelque chose que nous aurions dû faire il y a 10 ans. Mais il n’est jamais trop tard ; avec un peu de chance, plus tard, nous pourrons accélérer les efforts”, a-t-il noté.
Il a également souligné le nombre limité de talents numériques en Indonésie, avec seulement 19 pour cent des travailleurs possédant des compétences numériques.
“En Indonésie, les travailleurs qui possèdent des compétences numériques de niveau avancé ne représentent que 6 pour cent”, a-t-il révélé.
Par conséquent, il a souligné la nécessité pour chaque université de préparer un programme pour chaque programme d’études qui se concentre spécifiquement sur le développement des compétences numériques des étudiants.
“C’est un portrait des défis actuels de notre main-d’œuvre et peut-être que la solution se trouve dans les universités”, a déclaré le ministre.
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