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Anorexie et boulimie, l’alarme continue mais les fonds diminuent

by Nouvelles

2025-01-21 17:51:00

Deux nouvelles nous donnent une idée de l’état de l’art en matière d’assistance aux troubles de la nutrition et du comportement alimentaire en Italie, qui connaît malheureusement une croissance exponentielle. Cela peut sembler une bonne nouvelle, mais il y a un autre revers à la médaille. La première nouvelle est qu’au 30 décembre 2024, grâce à la mise à jour des Niveaux Essentiels d’Assistance (LEA), c’est-à-dire les services que chaque Région devrait garantir gratuitement, 16 services ad hoc pour les troubles de l’alimentation deviennent exonérés ou moyennant le paiement de le billet. Deuxième nouvelle, la nouvelle loi de finances 2025 prévoit le refinancement du Fonds de lutte contre les ADN (troubles de la nutrition et des conduites alimentaires), dans la continuité de celui des années précédentes. Mais le revers de la médaille est que les services gratuits, qui auraient dû être 32, ne sont plus que 16, qui étaient en réalité ceux déjà prévus depuis 2017 et que de nombreuses régions ont déjà appliqués.

Certaines régions resteront découvertes

Mais le vrai problème est que dans de nombreuses régions, tout cela ne sera pas réalisable et, parce que les services territoriaux dédiés à l’ADN n’existent pas ou s’ils existent, ils ne disposent pas de suffisamment de personnel pour les garantir. Ainsi, même si la liste comprend, entre autres, les visites psychiatriques et neuropsychiatriques, les visites psychologiques et la psychothérapie, les mêmes services ne peuvent pas être assurés là où des services dédiés n’existent pas ou pourraient être soumis à de longues listes d’attente, en raison du manque de ressources du personnel. Déjà aujourd’hui, dans de nombreuses régions (par exemple dans le Latium et dans la capitale même) pour avoir une première visite pour un DCA, qui devrait avoir des caractéristiques urgentes, compte tenu de l’importance d’un diagnostic précoce, il faut attendre 6 à 8 mois.

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Que comprennent les services gratuits ?

Entre autres choses, la visite chez le diététicien a été exclue des services gratuits, qui dans le traitement intégré des troubles de l’alimentation constituent une partie fondamentale du processus, ou des services de diagnostic importants tels que le MOC (pour évaluer la masse osseuse appauvrie en cas de malnutrition), le diagnostic cardiaque échographie pour évaluer les complications cardiaques. des tests coûteux que tout le monde ne peut pas se permettre. Pour comprendre le manque d’homogénéité des services en Italie, il suffit de consulter la carte de l’Istituto Superiore di Sanità www.piattaformadisturbialimentari.iss.it ou demandez de l’aide au numéro gratuit national SOS 800180969, qui nous montre une répartition inégale des structures en Italie avec des migrations sanitaires d’une région à l’autre, coûteuses pour les familles en termes économiques et psychologiques.

Dans le même temps, l’augmentation des troubles alimentaires reste une tendance croissante et ne montre aucun signe de diminution, le nombre de 3 millions de malades reste élevé, avec un groupe d’enfants et de préadolescents (enfants de 8 à 12 ans), représentant 30 % de cette population.

Il faut plus de fonds

La deuxième nouvelle, encore plus inquiétante, est que le Fonds de lutte contre le DCA a été refinancé, mais pour une somme de 500 000 euros pour chaque année 2025-26-27, donc pour un total de 1 million cinq cent mille euros en trois ans. Tenons compte du fait que le financement précédent était de 10 millions chaque année, répartis entre les vingt régions, financement qui avait permis un réalignement partiel des disparités en matière de soins de santé existant en Italie. En fait, dans de nombreuses régions, des services ambulatoires ont été créés pour une interception précoce, en particulier dans la tranche d’âge des pré-adolescents (12-14 ans), qui est la plus touchée avec la plus grande gravité clinique ces dernières années. Beaucoup de ces services sans le renouvellement du financement du Fonds sont menacés, avec des interruptions des traitements thérapeutiques en cours et des migrations extra-régionales, mais surtout rendant impossibles ceux qui sont la pierre angulaire d’un bon résultat du traitement : diagnostic précoce et intervention thérapeutique. et la continuité des soins.

Laura Dalla Ragione est fondatrice du réseau DCA USL1 d’Ombrie et professeur au Campus biomédical de Rome

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