2025-01-22 00:30:00
Donald Trumpde retour à la Maison Blanche en tant que président des États-Unis, apporte l’idée controversée de acquérir le Groenland. Lors d’une rencontre avec des journalistes dans le Bureau Ovale, il a qualifié l’île de « lieu merveilleux » crucial pour la « sécurité internationale » des États-Unis. Cependant, la possibilité d’une telle décision a suscité des inquiétudes parmi les alliés de l’OTAN, en particulier le Danemark, auquel le Groenland appartient formellement en tant que territoire doté d’un statut spécial.
La réaction du Groenland
Le Premier ministre groenlandais Egede muetchef du parti indépendantiste Inuit Ataqatigiit, a réitéré la volonté de l’île de décider de son avenir de manière indépendante. « Nous ne voulons être ni Américains ni Danois », a-t-il déclaré, soulignant les difficultés économiques et de défense qui rendent compliquée une indépendance totale. Le Groenland reçoit toujours d’importantes subventions du Danemark pour soutenir son budget. Malgré la possibilité d’un référendum sur l’indépendance, prévu par le statut d’autonomie actuel, les incertitudes géopolitiques et l’intérêt américain compliquent les projets de l’île.
La position internationale
Dans Danemarkle ministre des Affaires étrangères Lars Lokke a rejeté l’idée selon laquelle les grandes puissances peuvent « prendre ce qu’elles veulent ». La Première ministre Mette Frederiksen se retrouve désormais confrontée à la complexité des relations avec les États-Unis dans une « nouvelle réalité ».
L’Union européenne a également pris position : dans une déclaration commune, les dirigeants bruxellois ont réaffirmé leur engagement à protéger l’intégrité des démocraties européennes et les droits des citoyens. Cependant, la question reste de savoir comment ces déclarations peuvent se traduire en actions concrètes face à une pression américaine de plus en plus évidente.
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