Le premier ministre du Québec, François Legault, le 15 janvier 2025. LA PRESSE CANADIENNE/Sean Kilpatrick
Le premier ministre François Legault nie que son gouvernement veuille imposer des coupes dans le secteur de l’éducation.
M. Legault était lundi après-midi à Prévost, dans les Laurentides, pour un caucus présession de la Coalition Avenir Québec (CAQ).
Il a annoncé la construction d’un nouveau lycée, qui comptera 35 classes, six laboratoires, un auditorium, ainsi que deux gymnases et un terrain de football.
Les travaux, qui représentent un investissement de 226 millions de dollars, débuteront en mai et se termineront fin août 2028, a-t-il précisé.
M. Legault a profité de l’annonce à Prévost pour rappeler tous les investissements que son gouvernement a fait en éducation.
Le mois dernier, le gouvernement caquiste invoquait toutefois un contexte budgétaire difficile pour demander au réseau de l’éducation de consentir un effort budgétaire de 200 millions de dollars d’ici le 31 mars.
Cet effort ne visait pas directement les services aux étudiants.
Toutefois, les centres de services scolaires (CSS) ont commencé à couper l’aide alimentaire, l’achat de livres et les sorties culturelles, rapportait Le Journal de Québec vendredi dernier.
Interrogé à ce sujet lundi, M. Legault a d’abord déclaré qu’il y avait actuellement « un grand débat » sur « s’il y aurait ou non des coupes ».
“Une augmentation de 50% (des budgets) sur six ans, puis une augmentation de 6 à 7% sur un an pour l’année en cours, ce ne sont pas des coupes”, a-t-il défendu.
“Si on dit à un centre de services (…) : “Vous avez le droit d’embaucher (…) 100 personnes”, alors vous en embauchez 120, et bien il va falloir repasser à 100.
« Est-ce que vous appelez ça des réductions ? J’appelle cela une augmentation de 100. Alors, une bonne gestion, c’est dire: ‘Vous avez dépassé le budget qu’on vous avait donné’», a ajouté M. Legault.
Il s’est bien gardé de réprimander le CSS qui a supprimé certains services pour les étudiants, affirmant que «le portefeuille des Québécois n’est pas illimité» et qu’«il faut respecter les budgets».
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