Inscrivez-vous gratuitement pour écouter cet article
Merci. Écoutez cet article en utilisant le lecteur ci-dessus. ✖
“Les protéines motrices naturelles jouent un rôle essentiel dans les processus biologiques, avec une vitesse de 10 à 1 000 nm/s. Jusqu’à présent, les moteurs moléculaires artificiels ont eu du mal à s’approcher de ces vitesses, la plupart des conceptions conventionnelles atteignant moins de 1 nm/s”, a déclaré Takanori. Harashima, chercheur et premier auteur de l’étude.
Les chercheurs ont publié leurs travaux dans Communications naturelles le 16 janvier 2025, présentant une proposition de solution au problème le plus urgent de la vitesse : changer le goulot d’étranglement.
L’expérience et la simulation ont révélé que la liaison de la RNase H constitue le goulot d’étranglement dans lequel l’ensemble du processus est ralenti. La RNase H est une enzyme impliquée dans la maintenance du génome et décompose l’ARN des hybrides ARN/ADN dans le moteur. Plus la liaison de la RNase H est lente, plus les pauses en mouvement sont longues, ce qui entraîne un temps de traitement global plus lent. En augmentant la concentration de RNase H, la vitesse a été nettement améliorée, montrant une diminution de la durée des pauses de 70 secondes à environ 0,2 seconde.
Cependant, l’augmentation de la vitesse du moteur s’est faite au détriment de la processivité (le nombre d’étapes avant le détachement) et de la longueur de course (la distance parcourue par le moteur avant le détachement). Les chercheurs ont découvert que ce compromis entre vitesse et processivité/longueur d’exécution pourrait être amélioré par un taux d’hybridation ADN/ARN plus élevé, rapprochant ainsi les performances simulées de celles d’une protéine motrice.
#Les #moteurs #nanoparticules #dADN #atteignent #une #vitesse #semblable #celle #des #protéines