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NOS Nieuws•vandaag, 12:46
Merel Stikkelorum
rédacteur en chef National
Merel Stikkelorum
rédacteur en chef National
Il perturbe les hormones, endommage le système immunitaire et est mauvais pour la fertilité : le bisphénol A (BPA). Nous en consommons beaucoup trop car il est présenté dans des emballages dans lesquels nous mangeons et buvons tous les jours. Depuis cette semaine, une interdiction de l’Union européenne s’applique. Mais cela ne veut pas dire qu’il a immédiatement disparu de tous ces produits.
Contenants alimentaires, boîtes à lunch, bouteilles en plastique réutilisables et tasses à café : de nombreux emballages d’aliments et de boissons contiennent du BPA ou un produit chimique apparenté. Son utilisation est également populaire dans le revêtement, par exemple, de canettes (de boissons), de couvercles de pots et de tasses à café en carton.
C’est parce que le BPA possède des propriétés très utiles. Par exemple, il renforce les plastiques et prévient la détérioration de certains métaux. C’est pourquoi cette substance est largement utilisée depuis des décennies.
Reproduction
Ces dernières années, il est devenu de plus en plus clair que le BPA possède également des propriétés néfastes. Il se retrouve dans les aliments et les boissons en petites quantités via les emballages. Ceci est nocif pour le système immunitaire et la reproduction et peut perturber le système hormonal.
Cela a conduit à interdire son utilisation dans les biberons en 2011. Sept ans plus tard, cette interdiction a été étendue aux emballages alimentaires destinés aux enfants de moins de 3 ans. Des restrictions ont également été introduites pour le BPA présent dans l’encre des reçus et dans les jouets pour enfants.
Beaucoup plus nocif que prévu
Au fil des années, il est devenu évident que le BPA est plus nocif à des niveaux inférieurs à ceux supposés auparavant. L’EFSA, l’autorité européenne de sécurité des aliments, a donc réduit la valeur limite sanitaire d’un facteur de pas moins de 20 000 en 2023.
Cette valeur limite indique la quantité maximale de BPA qu’une personne peut ingérer quotidiennement sans effets nocifs sur la santé. Nous semblons dépasser largement cette valeur : nous en consommons beaucoup trop. C’est pourquoi l’UE a décidé l’interdiction imposée au début de cette semaine.
Cela ne veut pas dire que le BPA a immédiatement disparu des emballages alimentaires. Les producteurs ont un an et demi à trois ans pour trouver des alternatives. Pour certaines applications où le BPA est plus difficile à remplacer, des périodes de transition encore plus longues s’appliquent.
« Sans BPA »
Les consommateurs ne peuvent pas savoir quels produits en contiennent encore, selon l’Institut national de la santé publique et de l’environnement (RIVM). Il n’y a aucune obligation pour les producteurs de le signaler avec les produits vendus. En effet, selon le RIVM, les consommateurs « doivent pouvoir supposer qu’ils respectent la loi ».
Mais pour le moment, la période de transition s’applique. Selon le RIVM, il est désormais difficile d’éviter l’exposition au BPA contenu dans les emballages. “Vous pouvez opter pour davantage de produits frais non emballés.”
Selon le RIVM, un certain nombre d’entreprises apposent déjà la mention « sans BPA » sur l’emballage. “Même si c’est souvent sur du matériel d’emballage qui n’y était de toute façon jamais.”
Bisphénol A : dans quoi est-il ?
L’interdiction de l’UE s’applique non seulement au bisphénol A, mais également à d’autres bisphénols et substances dérivées.
Outre les emballages alimentaires, la substance est également présente dans les matériaux de construction, les appareils électroniques et médicaux tels que les équipements de perfusion, les implants et les cathéters.
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