2025-01-22 18:05:00
Après l’investiture du président Donald Trump et du vice-président JD Vance, plusieurs utilisateurs de Facebook et d’Instagram, tant aux États-Unis que dans d’autres pays comme l’Italie, se sont retrouvés à suivre les comptes officiels de Trump et de Vance sans avoir choisi de le faire. Cela a conduit certains à soupçonner une conspiration ou une imposition de la part des plateformes sociales. Et pourtant l’explication est simple : les comptes officiels du président des États-Unis (« POTUS ») et du vice-président (« VP ») sont gérés par la Maison Blanche et sont habituellement transférés aux nouveaux propriétaires après chaque investiture présidentielle, maintenir les mêmes adeptes. Cette procédure est courante lors des transitions présidentielles et s’applique également aux comptes officiels de la Première dame. Ainsi, les utilisateurs qui suivaient ces comptes lors de la précédente administration se retrouvaient automatiquement à suivre les nouveaux occupants des bureaux. Les utilisateurs peuvent librement décider de ne plus suivre ou de bloquer ces comptes s’ils le souhaitent.
Un exemple concret concerne le nombre de followers : le compte Facebook archivé de Joe Biden, « @potus46archive », et le nouveau compte de Trump « @POTUS » comptent tous deux environ 11 millions de followers, ce qui indique que les followers ont été transférés vers le nouveau compte officiel. Mais sur Instagram, Trump ne compte que 8 posts et 18,8 millions de followers : les posts sont nouveaux, les followers sont anciens.
La recherche
Certains utilisateurs ont alors remarqué sur Instagram que les recherches avec le hashtag #democrat n’étaient pas disponibles depuis un certain temps, au moins jusqu’à hier, et qu’à la place des résultats apparaissait un message : « Nous avons masqué ces résultats », ou encore que « les résultats pour le terme que vous avez recherché peut contenir du contenu sensible ».
Cet épisode curieux survient après que le PDG Mark Zuckerberg a ouvertement déplacé la politique de Meta vers la droite, soulevant la question de savoir si les changements constatés étaient liés à la nouvelle direction de l’entreprise. Cependant, le responsable de la communication de Meta, Andy Stone, a expliqué sur X qu’il s’agissait simplement d’une « malheureuse erreur » affectant plusieurs hashtags, sans entrer dans les détails.
L’analyse
Les intérêts des Big Tech devant le tribunal de Trump, entreprise par entreprise
par Arcangelo Rociola
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