Home » Nouvelles » Le recul des États-Unis sur le climat entraîne des coûts élevés pour l’économie et le peuple américain.

Le recul des États-Unis sur le climat entraîne des coûts élevés pour l’économie et le peuple américain.

by Nouvelles

Dès son premier jour de mandat, l’administration Trump a retiré de l’Accord de Paris sur le changement climatique. Le retrait répété des États-Unis (le président Donald Trump s’est retiré lors de son premier mandat, puis le président Joe Biden est revenu) n’arrêtera pas les efforts mondiaux visant à atteindre les objectifs de Paris de 2015 visant à limiter l’augmentation de la température mondiale. La crise climatique a dépassé de loin la capacité des États-Unis à la résoudre unilatéralement. Néanmoins, cette décision rendra les progrès plus difficiles et la mise en œuvre plus fragile dans la mesure où les États-Unis l’un des plus grands émetteurs.

Même si le retrait constitue un signal mondial important et rendra plus difficiles les efforts de lutte contre le changement climatique, la dépriorisation de l’action climatique par la nouvelle administration aura des conséquences immédiates et concrètes pour les Américains eux-mêmes. Le pays supportera un plus lourd fardeau de l’inaction ainsi que les pertes dues au retard des investissements nationaux dans l’adaptation et la résilience si Trump réussit à abroger complètement les investissements climatiques de l’administration Biden.

Ce mois-ci a fourni un exemple frappant de ce coût d’opportunité. Les incendies de forêt de Los Angeles ont tué vingt-sept personnes et ont ravagé plus de 12 000 ouvrages. La perte est visible et immédiate. Il convient de noter que le coût réel est encore en cours de calcul. Les analystes prévoient des pertes économiques pouvant atteindre 150 milliards de dollars et anticiper davantage de décès à mesure que les conséquences de la dégradation de la qualité de l’air et de la fumée prendront pleinement effet.

Ce qui est le plus préoccupant, c’est que ce retrait, associé à la décision de Trump autres décrets pour faciliter l’industrie des combustibles fossiles et faire marche arrière sur les investissements climatiques, aura des impacts significatifs sur le public américain, puisque l’augmentation des émissions de gaz à effet de serre a un effet direct sur l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des catastrophes naturelles.

Les États-Unis reculent sur le climat à un moment critique pour agir. Les secteurs public et privé doivent profiter de ce moment pour se coordonner et s’aligner. Mais au lieu de cela, la nouvelle administration signale, du moins dans un premier temps, un manque de volonté politique qui pourrait faire reculer le pays à la fois en termes de préparation individuelle et d’opportunités économiques à long terme.

D’autres pays saisissent les opportunités économiques liées à l’adaptation et à la résilience climatiques. L’Allemagne s’apprête à investir au moins 1,6 milliard d’euros en intelligence artificielle, y compris pour les efforts climatiques, d’ici 2025 ; Le Japon s’est engagé à doubler le financement de l’adaptation à 14,8 milliards de dollars d’ici 2025 ; et des pays comme l’Uruguay, le Danemark et la Lituanie sont reconnus pour avoir augmenté la part de l’énergie solaire et éolienne dans leur mix électrique en au moins 6 pour cent points par an sur une période de cinq ans.

Les récents décrets de Trump marquent non seulement un manque d’engagement en faveur de l’action climatique, mais aussi un retour en arrière sur investissements climatiques notables sous l’administration Biden. Le secteur privé ne bénéficiera probablement plus du soutien du gouvernement pour accélérer les initiatives d’adaptation. À mesure que d’autres pays intensifient leurs incitations, il sera plus difficile pour les États-Unis de conserver un avantage concurrentiel à long terme.

En effet, le monde ressentira la perte du leadership américain sous l’administration Trump. Les progrès peuvent – ​​et doivent – ​​se poursuivre, mais l’Américain moyen ressentira le poids de ces décisions sur les plans personnel, financier et social dans les années à venir. Même si Trump a clairement exprimé sa position en matière de climat dès ses premières heures à la Maison Blanche, il est temps pour son administration et pour le président lui-même de réévaluer et de réinvestir dans une nouvelle voie à suivre.

Lectures complémentaires

Image : Le président américain Donald Trump signe des documents alors qu’il publie des décrets et des grâces pour les accusés du 6 janvier dans le bureau ovale de la Maison Blanche le jour de l’inauguration à Washington, États-Unis, le 20 janvier 2025. REUTERS/Carlos Barria.

#recul #des #ÉtatsUnis #sur #climat #entraîne #des #coûts #élevés #pour #léconomie #peuple #américain

You may also like

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.