La principale raison pour laquelle un nouveau Congrès olympique a été convoqué trois ans après la réunion inaugurale de Paris et un peu plus d’un an après les premiers Jeux Olympiques d’Athènes était de répondre à la demande grecque d’accueillir les Jeux olympiques de façon permanente.
L’action militaire grecque contre la Turquie au cours de l’été 1896 fit bientôt taire leur demande, mais Pierre de Coubertinnommé président du CIO immédiatement après les Jeux d’Athènes, avait d’autres raisons de convoquer un deuxième Congrès.
Le désir de Coubertin
L’agenda du Havre – Hygiène, éducation et histoire liées à l’éducation physique – reflétait la volonté de Coubertin que le sport soit considéré comme égal en valeur à l’exercice académique. Coubertin a rejeté les offres de Berlin et de Budapest d’organiser le Congrès parce que – malgré la résistance grecque ultérieure – Paris avait été désignée au Congrès de 1894 pour accueillir les Jeux olympiques de 1900 et Coubertin voulait rehausser le profil olympique en France. Le Havre fut également la résidence d’été du président français Félix Faure, qui accepta de devenir président d’honneur du Congrès.
Processus nécessaire
Parmi les autres participants notables figurait le prédicateur et écrivain dominicain, le père Henri Didon, qui a prononcé un discours passionné sur « les qualités caractérielles du sport ». Toutefois, en termes de résultats concrets, le Congrès de 1897 n’a pas été aussi remarquable, mais il est peut-être juste de dire qu’un échange d’idées sur le sens du sport était un processus nécessaire. Coubertin lui-même disait du Havre : « Depuis ce jour, personne parmi nous [IOC members] jamais parlé de dissoudre ou de laisser la poursuite de notre travail à d’autres.
2025-01-23 01:43:00
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