Le régime qui vieillit aux enfants espagnols à l’avance

Et nous ne parlons pas de mauvaise santé uniquement à long terme. Cette étude suggère qu’un apport ultraprocesse élevé dans la petite enfance est associé à des scores plus élevés dans des paramètres tels que le Indice de masse corporelle, tour de taille, indice de masse grasseainsi qu’une augmentation des biomarqueurs à risque cardiométabolique, qui sont, fondamentalement, la pression artérielle systolique et diastolique, le glucose à jeun, les paramètres, les paramètres résistance à l’insulineAugmentation des LDL, du cholestérol total et des triglycérides et une diminution des HDL (bon cholestérol).

Dans cette étude de section croisée, publiée dans le magazine «Jama Network Open», a participé 1 426 enfants, entre 3 et 6 ans, de différentes villes (Reus, Córdoba, Santiago de Compostela, Navarra, Valence, Barcelone et Zaragoza), qui font partie de l’étude de corail multicentrique.

Les produits sont des produits, en général, avec plus de 4 à 5 ingrédients de leur composition, où les graisses de faible qualité abondent (saturée et trans), les sucres ajoutés, le sel et d’autres additifs, tandis qu’ils sont pauvres en nutriments essentiels. Dans le cas des enfants de cette étude, les plus présents dans leur alimentation proviennent de «Puffer, biscuits, desserts sucrés et boissons sucréescomme les smoothies, les boissons gazeuses et les jus, sucrées ou non sociales, car même chez ceux qui disent «sans sucres ajoutés», il y a des sucres libres, qui agissent métaboliquement comme une étude de gazon.

La même chose se produit avec les sacs de purée de fruits prêts à consommer. Ce n’est pas la même chose que manger tout le fruit, que vous mordez, mâchez et générez un effet de satiété. «Avec ce type de produit, la satiété prend plus de temps à venir pour que plus de calories soient ingérées. Mais, en outre, lors de la détruire de la matrice des fruits, les sucres sont libérés, qui ont plus de facilité d’entrée dans les cellules, et cela est lié au surpoids et à l’obésité », explique Babio.

Les ultraproces sont partout. Ils sont faciles, rapides et confortables à manger, ils ont un goût riche et sont généralement enveloppés dans un Emballage attrayant pour les enfants. Et aussi pour les adultes, car dans certains cas, ils portent des affirmations qui peuvent confondre les parents, comme ceux qui indiquent qu’ils sont des produits spéciaux pour les bébés ou ont des vitamines. “À de nombreuses reprises, le message publicitaire qui le transmet avec une plus grande force, une plus grande capacité sportive, une meilleure condition physique, sans révéler les effets négatifs qu’ils peuvent avoir pour une santé à court, à moyen et à long terme”, explique le Dr Rosaura Leis, coordinateur de L’unité gastro-entérologie, hépatologie et nutrition pédiatrique de l’hôpital clinique universitaire de Santiago et président du comité de nutrition et d’allaitement de l’association espagnole de Pédiatrie

«Nous avons apprécié Produits pour enfants pour enfants de moins de 3 ans Et 80% ne réalisent pas le profil nutritionnel approprié pour leur âge », explique Nancy Babio. À son avis, la publicité et l’emballage et les offres de ces produits devraient être réglementées. L’expert rappelle également que, en dessous de l’année, les bébés ne doivent pas prendre ou ajouter de sucres (et cela comprend du miel) ou du sel.

La preuve qu’une consommation ultraprocente élevée est associée à une bonne santé augmente. En 2024, une précédente revue de 45 méta-analyse, qui comprend près de 10 millions de personnes, publiée dans le magazine «BMJ», a trouvé des associations directes entre une exposition ultra-transformée et 32 ​​problèmes de santé.

Obésité des enfants

En Espagne, plus de 36% des enfants entre 6 et 9 ans souffrent de surpoids (20%) ou d’obésité (16%), une statistique qui confirme des études telles que Aladdin 2023 sur la nourriture, l’activité physique, le développement de l’enfant et l’obésité. Le problème des kilos supplémentaires n’est pas seulement l’esthétique, c’est qu’il provoque l’apparition précoce d’une maladie cardiaque, comme Diabète de type 2, hypertension élevée ou catégorielpathologies qui étaient auparavant presque exclusives aux adultes. Et cela peut finir par conduire à un phénomène qui n’avait jamais été vu: que l’espérance de vie des nouvelles générations est plus courte que celle de leurs parents et grands-parents. «Que se passera-t-il à l’avenir si ces enfants sont déjà obèses, ce qui est une maladie qui se traduit par d’autres maladies associées? À long terme, Ils vivront moins et pire que leurs parents ou grands-parents Parce que le régime méditerranéen s’éloigne beaucoup. Les grands-parents de ces enfants sont les centenaires. Dans l’histoire de l’humanité, il n’a pas été conçu que les enfants vivent moins que les parents. En Espagne, nous avons toujours atteint une longévité qui dépasse presque le Japon. Au niveau européen, nous sommes les plus longs. Il est alarmant que nous soyons maintenant dans le pire endroit d’Europe, avec la Grèce, dans la prévalence de l’obésité infantile », déplore Babio.

Les deux autres experts consultés pour ce rapport sont de la même avis. Si l’obésité continue d’augmenter cela, à son tour, favorise le risque cardiovasculaire et que les maladies carditives sont la principale cause de décès dans le monde, cela peut favoriser que la demi-vie diminue. “Si les données chez les enfants et les adolescents se poursuivent comme jusqu’à présent, les jeunes générations vont vivre moins ou, du moins, avec la pire qualité de vie que leurs grands-parents”, explique le Dr Rosaura Leis.

Derrière les taux élevés de surpoids et d’obésité, il y a une mauvaise alimentation, mais, comme le rappelle Babio, c’est une “maladie multicausale”: “Nous vivons dans un environnement obésogèneces aliments nous vendent aussi rapides et bon marché et avec la publicité qui attire l’attention des enfants. Et un autre problème est que, si nous avons des enfants constamment avec des écrans, cela augmente le mode de vie sédentaire, le rêve et la façon de manger sont modifiés parce qu’ils mangent ce qu’ils trouvent pour ne pas bouger. En plus de ces vidéos ou jeux, il y a également une influence pour la consommation de ces aliments », conclut Babio.

Le Dr Julio Álvarez Pitti, chef de la pédiatrie et le service pédiatrique de l’unité contre l’obésité et le risque cardiovasculaire de l’hôpital général de Valence, dit que lors de la consultation quotidienne des enfants avec obésité qu’ils voient, dans les enquêtes des habitudes d’alimentation, un sommet, pourcentage de l’apport ultraproced. «La consultation monographique a été créée parce que Nous commençons à recevoir de nombreux enfants envoyés par hypertensionassocié à l’obésité. Et au cours de ces années, le volume de patients a augmenté. Nous avons actuellement 400 à 450 nouvelles consultations par an », explique le coordinateur du groupe de l’obésité dans l’enfance et l’adolescence du Seedo et du Cyber ​​Researcher.

À son avis, un autre point de se démarquer de l’étude espagnole est le fait que la plus grande consommation de procédure ultra se produit dans les familles avec un revenu inférieur et un niveau de formation inférieur. La dernière étude d’Aladdin a également reflété que les taux d’obésité étaient plus importants dans les familles avec moins de ressources. Cela a une partie à voir avec les ultra-procédés, dans certains cas, sont plus abordables que frais, mais pour le Dr Álvarez Pitti «, le facteur de formation est important car si nous étions tous conscients des dégâts que nous faisons lorsque nous leur permettons de nourrir Dans une grande mesure de ce type de produits, nous ne les donnerions pas.

Pour l’expert, les altérations métaboliques à des âges dès 3 à 6 ans favorisent que l’obésité apparaît d’abord puis les maladies cardiovasculaires associées. «L’obésité est un problème de santé, une maladie chronique, multifactorielle et récurrente complexe, et lorsqu’elle est établie, elle est difficile à traiter. Il doit être évité en créant des environnements sains dans la famille. Lorsque les enfants de la bande 3-6 ont déjà l’obésité, il existe un risque élevé d’être des adolescents et des adultes avec obésité. Et l’obésité répond à tous les critères de la définition de la maladie car Il affecte tous les organes du corps. La mauvaise graisse se déplace autour et à l’intérieur du cœur, des poumons, du foie, du pancréas, des navires et des artères et des faveurs que l’organisme commence à fonctionner mal. La pression artérielle et le risque d’événements cardiovasculaires sont augmentés, comme L’infarctus, à 40 à 50 ans», Prévient le médecin, qui recommande que la consommation d’ultraproses soit la moins possible».

Devrions-nous interdire?

Les experts consultés ne sont pas en faveur de l’interdiction complètement de ces produits, car cela peut générer plus de désir de la part des enfants, mais oui Limitez-les à des moments spécifiquesne les donne pas comme un prix et Ne les faites pas stocker à la maison. «Vous devez informer et éduquer par la famille et l’école, avec la salle à manger scolaire comme lieu d’éducation nutritionnelle et une matière des premières années de« modes de vie sains », explique le Dr Leis.

À son avis, “les comportements autoritaires et l’interdiction de l’accès à certains aliments augmentent parfois sa préférence plutôt que de la diminuer”. C’est plus en faveur de «Éduquer avec l’exemple, partager un plat et une nappemais aussi son choix et sa préparation culinaire ».

«D’un autre côté, les autorités doivent Faciliter la disponibilité d’aliments sains dans les populations de risques particuliers tels que les groupes socio-économiques les plus vulnérables. Nous devons continuer à travailler dans un bon système d’étiquetage, ce qui nous donne des informations véridiques et nécessaires pour choisir correctement », conclut le Dr Rosaura Leis.