(Ecofin Agency) – Le rapport souligne que la relation entre les conflits et le changement climatique sur le continent crée une situation compliquée qui aggrave les crises humanitaires et conduit à un déplacement généralisé.
D’ici 2050, environ 113 millions d’Africains pourraient être contraints de quitter leurs maisons et leurs terres en raison d’événements météorologiques extrêmes causés par le changement climatique, selon un rapport publié hier par l’Institut de réflexion sud-africaine pour les études de sécurité (ISS Africa).
Le Transformer les avantages juridiques de l’Afrique en avantages sociaux pour les réfugiés climatiques Le rapport souligne que le déplacement climatique pourrait représenter 5% de la population africaine d’ici 2050, soit une augmentation significative par rapport aux 1,5% actuels. Alors que bon nombre de ces personnes déplacées se déplaceront dans leur propre pays, le nombre de mouvements transfrontaliers augmentera également. Cependant, certains ne pourront pas se déplacer du tout en raison d’un manque de ressources, en les laissant “piégé” par les effets du changement climatique, comme la baisse des rendements agricoles, les pénuries d’eau sévères et l’augmentation de la mer.
Le rapport souligne également le lien croissant entre le changement climatique, l’insécurité et le déplacement de la population. Bien que le changement climatique ne puisse pas provoquer des conflits directement, il aggrave les vulnérabilités existantes, en particulier dans les régions qui connaissent déjà une instabilité politique, une mauvaise gouvernance et des questions socio-économiques. Dans ces domaines, les effets du changement climatique peuvent déclencher la violence, les troubles publics et le déplacement. Beaucoup des plus grandes missions de maintien de la paix des Nations Unies en Afrique se trouvent dans les pays les plus vulnérables du climat, notamment la République centrafricaine, le Soudan du Sud, la République démocratique du Congo, le Mali et le Soudan.
Le rapport loue également l’Afrique pour avoir certains des cadres juridiques les plus progressistes au monde pour protéger les réfugiés climatiques. La Convention de l’Organisation de l’unité africaine de 1969, qui aborde les problèmes de réfugiés en Afrique, est célébrée pour son approche plus large de la protection des réfugiés par rapport à la Convention de Genève de 1951. De plus, la Convention de l’Union africaine 2009 sur la protection et l’assistance des personnes déplacées en interne (Convention de Kampala) étend explicitement la protection à ceux qui fuyaient les catastrophes naturelles ou artificielles.
Cependant, le rapport note que les pays africains n’ont pas mis en œuvre efficacement ces cadres progressistes. Des facteurs tels que l’augmentation du nationalisme, la réduction de la volonté politique de soutenir les réfugiés, les ressources financières limitées et les politiques d’asile inadéquates entravent souvent leur application. Au-delà de cela, un manque de connaissances techniques sur l’intersection du changement climatique et du déplacement, ainsi que de la façon d’appliquer les conventions existantes, entrave davantage la protection des réfugiés climatiques.
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