Cinq hôpitaux espagnols participent à une étude mondiale sans précédent promue par la biotechnologie internationale de startup Cure51 pour comprendre pourquoi certains patients ayant des cancers très agressifs parviennent à survivre pendant des années, ce qui remet des statistiques médicales. Cette étude fait partie du projet Rosalind, une initiative lancée en novembre 2024 …
Cinq hôpitaux espagnols participent à une étude mondiale sans précédent promue par la startup internationale de la biotechnologie Cure51 Pour comprendre pourquoi certains patients avec des cancers très agressifs parviennent à survivre pendant des années, ce qui remet en question les statistiques médicales. Cette étude fait partie du projet Rosalind, une initiative lancée en novembre 2024 en collaboration avec les principaux centres oncologiques du monde, qui cherche déchiffrer les mécanismes biologiques qui expliquent une survie prolongée chez ces patients.
Les centres participants -vall D’Hébron, La Paz, l’hôpital del Mar, Infanta Sofía et Fundación Jiménez Díaz- contribuent aux données cliniques et aux échantillons biologiques pour identifier les processus biologiques qui influencent la résistance au cancer. En tout, Le projet compte plus de 1 000 patients de 40 pays Et il se concentre sur certaines des tumeurs les plus agressives, telles que le cancer du poumon à petites cellules, le glioblastome et le cancer du pancréas métastatique. Les résultats obtenus pourraient poser les fondements du développement de nouveaux traitements.
Recherche dans les tumeurs les plus agressives
L’Institut d’oncologie du Vall d’Hébron (VHIO) est le seul hôpital espagnol qui fait partie du groupe de centres fondateurs du projet Rosalind, ensemble avec des institutions de référence en France et en Italie. Son équipe multidisciplinaire, composée de plus de 10 professionnels, travaille sur l’identification de longs survivants avec des tumeurs très agressives. Par analyse moléculaire avancée, Ils cherchent à développer des biomarqueurs qui aident à améliorer le traitement des patients qui ne répondent actuellement pas aux thérapies standard. “Pour identifier ces patients, l’effort coordonné de plusieurs centres de référence est nécessaire au niveau mondial. Grâce à ce travail conjoint et à l’analyse moléculaire avancée qui est effectuée, nous pouvons développer des biomarqueurs et des médicaments qui améliorent le traitement des patients qui ne répondent actuellement pas à la thérapie standard”, ” Le Dr Rodrigo Duty, Chef du groupe de science des données en oncologie (Odyssey) de VHIO.
L’Université de La Paz étudie l’hôpital des cas de glioblastome et d’adénocarcinome pancréatique. “Bien qu’ils soient des tumeurs avec peu d’options thérapeutiques, il y a des patients qui atteignent une survie prolongée. Comprendre leurs caractéristiques cliniques et tumorales nous permettra de faire avancer de nouveaux traitements plus efficaces”, “explique le Dr Jaime Feliu, Chef du Service d’oncologie médicale de l’hôpital universitaire de La Paz.
L’hôpital del Mar, quant à lui, étudie le cancer du poumon microcytaire, l’une des formes les plus mortelles de cette maladie. “Notre objectif est d’identifier les biomarqueurs qui expliquent pourquoi certains patients réagissent mieux aux traitements et explorent de nouvelles cibles thérapeutiques”, explique le Dr María Martínez, chef de l’oncologie de l’hôpital del Mar.
L’hôpital universitaire Infanta Sofía et l’hôpital universitaire de la Fondation Jiménez Díaz se sont concentrés sur l’étude des patients atteints de carcinome microcytaire pulmonaire. “Cette étude semblait très intéressante depuis le début car elle cherche à identifier les prédicteurs de survie dans les pathologies avec peu de réponse aux traitements actuels. La collaboration internationale est la clé de résultats solides”, “déclare à Dr María Sereno Moyano de l’hôpital Infanta Sofia.
“Dans notre hôpital, nous avons identifié des patients qui ont largement dépassé les attentes de survie avec un carcinome microcytaire pulmonaire. Son analyse détaillée nous permettraexplique le Dr Jaime Rubio, Coordinateur de l’étude à la Fondation Jiménez Díaz.
Une approche technologique pour découvrir les clés de la survie
Le projet Rosalind utilise l’état-des technologies -art tels que le profilage moléculaire spatial, qui vous permet d’analyser chaque cellule tumorale dans son contexte naturel. Cette technique offre une résolution sans précédent pour comprendre comment les cellules cancéreuses interagissent avec leur environnement immédiat et quels facteurs biologiques permettent à certains patients de remettre en question les attentes de survie.
L’identification de ces mécanismes pourrait révolutionner la manière dont les cancers les plus agressifs sont traités. Les premières analyses ont déjà détecté des biomarqueurs et des voies thérapeutiques prometteuses, ce qui pourrait conduire à des traitements personnalisés à l’avenir.
“Cette étude représente un effort mondial sans précédent. Chaque hôpital fournit des données précieuses qui nous rapprochent des réponses qui semblaient inaccessibles auparavant.”met en évidence le Dr Paloma Cejas, Co-fondateur de Cure51.
En mars 2024, Cure51 a levé 15 millions d’euros dans un tour de financement des semences dirigé par Sofinnova Partners, Hitachi Ventures et Lifex. La société s’est également associée à 10xGenomics pour mettre en œuvre la technologie de précision HD Visium en octobre 2024.
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