2025-02-28 06:16:00
Madrid 28 février (Europa Press) –
Le gouvernement de l’Algérie a rejeté jeudi les “ultimatums et menaces” de la France et a annoncé qu’elle appliquerait une “réciprocité immédiate” aux restrictions de mobilité entre les deux pays, après que Paris a menacé de revoir les accords de 1968 qui accordent un statut spécial aux Alggeriens après l’attaque de Mulhouse, près de la frontière triple avec Switzerland et allemand.
Le ministère algérien des Affaires étrangères a fait valoir que “dans le contexte de l’escalade de tension que la partie française a imposé aux” relations bilatérales, les autorités algériennes “n’ont pas pris l’initiative d’une rupture et ont laissé la partie française la responsabilité totale de la même chose”.
Ainsi, il a souligné que “l’Algérie a imposé le calme et la modération” dans l’objectif de “exercer leurs droits et d’assumer ses devoirs envers ses résidents nationaux en territoire français, soulignant que le droit français, européen et international” sont du côté de l’Algérie, en particulier en termes de protection consulaire “de ses citoyens.
En ce sens, le portefeuille diplomatique a affirmé que “les violations observées dans les obligations nationales et internationales sont le travail de la partie française, comme en témoigne l’utilisation abusive et arbitraire des décisions administratives pour expulser les ressortissants algériens, les privant de l’utilisation des ressources juridiques garanties par la loi française elle-même.”
Bien qu’il ait assuré qu ‘”il reste déterminé à respecter l’organisme juridique qui régit la mobilité entre” Alger et Paris, a fait valoir que “tout défi de l’accord, qui a été vidé de toute essence, sera suivi par l’Algérie pour le même défi des autres accords et protocoles de la même nature.”
“De cette façon, l’extrême droite française vindicative et haineuse aura réussi à réussir.
Le Premier ministre français, François Bayrou, a averti que son gouvernement demanderait aux autorités algériennes que “les accords bilatéraux qui remontent à 1968 et ont déclaré que, sinon, ils seraient” dénoncés “, bien qu’il ait affirmé qu’il n’avait pas cherché une” escalade “avec sa colonie.
Ces déclarations sont arrivées après que la France a demandé à l’Algérie d’accepter l’expulsion d’un homme accusé d’avoir tué un citoyen portugais de 69 ans avec une arme blanche et avait blessé sept autres personnes dans la municipalité de Mulhouse. Bayrou a considéré que l’Algérie avait la responsabilité de cette attaque, arguant que les victimes de l’attaque “ont été victimes de violation de ces accords”.
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