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Enregistrer le dividende et le sujet qui est en colère contre Engie – le 03 mars 2025 à 06:59

by Nouvelles

La lecture des résultats annuels de la société énergétique est une question d’interprétation.

Sur le papier, 2024 est largement conforme à 2023 malgré une baisse de 6% du bénéfice d’exploitation en dehors des activités nucléaires. Engie réalise ainsi un flux de trésorerie d’exploitation de 13,1 milliards d’euros, comme l’année dernière, avec des investissements qui s’élèvent à 10 milliards d’euros, contre 10,6 milliards d’euros l’année dernière.

En tant que tel, le flux de trésorerie disponible a atteint 3,1 milliards d’euros en 2024 contre 2,5 milliards d’euros en 2023. Si ce développement semble être accueilli par le marché, notez qu’il ne couvre pas la distribution des dividendes qui le atteint 4,1 milliards d’euros. L’année dernière, le dividende n’était pas couvert par les flux de trésorerie disponibles, donc deux années consécutives d’augmentation de la dette – qui augmente toujours de 3,7 milliards d’euros cette année, sans dégrader les ratios de solvabilité cependant.

ZoneBourse ne fait avouer que semi-confortable avec cette situation. D’autant plus que la question de la création de valeur, qui se pose de manière aiguë dans toutes les grandes énergies européennes, cède ici à des inconnues considérables.

Un exemple flagrant avec le segment renouvelable d’Engie, bien sûr au centre de sa communication financière. En 2024, le groupe a porté sa capacité totale dans la génération d’énergies renouvelables à 46 GW réparties pendant la moitié entre l’hydroélectricité d’un côté, et le tandem éolien-solaire de l’autre 41,4 gw à la fin de 2023. Sa capacité totale, pour sa part, a atteint 102 gw.

Cette expansion a englouti des investissements de 4 milliards d’euros au cours des douze derniers mois, un montant identique à 2023. Cependant, le bénéfice de l’exploitation du segment a chuté de 196 millions d’euros en 2024. La même chose sur le segment de gaz, dont le profit opérationnel a chuté de 46 millions d’euros malgré l’engagement de 1,2 milliard de € de croissance supposée “des investissements.

Dans un cas comme dans l’autre, il est assez naturel et légitime de soutenir qu’il est nécessaire de donner de temps à temps. Toutes ces nouvelles capacités, après tout, ne s’installent pas du jour au lendemain. Le fait demeure que ces dynamiques mettent en évidence la difficulté des investissements colossaux difficiles à amortir et à réussir à créer de la valeur à ceux-ci.

Toujours vérifié jusqu’au trimestre de la capitale par l’État français, Engie, en bas, n’aurait-il pas un intérêt à se concentrer sur l’exploitation de son meilleur actif, pour l’exemple de son segment de réseau, de loin le plus stable et le plus rentable – ou du moins pour mettre le Holà sur ses projets d’extension?

Il est sans aucun doute de savoir que la question serait sur les lèvres de chacun – c’est depuis trente ans où vous pensez à la situation de la société énergétique – que la direction met en évidence un flux de trésorerie théorique libre avant Projets de croissance de 7,5 milliards d’euros sur une base annuelle. Mais qu’est-ce que cela fait vraiment avancer les actionnaires?

Le marché n’est bien sûr pas complètement dupe. Il améliore également le titre du groupe dans le plomb par rapport à son rendement sur le dividende, qui atteint 8,6% au moment où le dividende proposé pour 2024 est approuvé dans l’assemblée générale, qui trahit ici un haut niveau de méfiance.

Il est vrai que les prévisions d’Engie n’indiquent pas la croissance du bénéfice opérationnel supposé “récurrent” au cours des trois prochaines exercices annuels. Ceci, malgré des investissements supposés de “croissance”, il a été dit substantiel.

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