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Déchiffrer le déplacement induit par le climat en Somalie: une perspective de télécision

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Doolow s’est avéré être la destination la plus populaire pour ceux déplacés, suivis de Luuq. Au contraire, Qansax Dheere a enregistré le plus grand nombre de sorties dues aux épisodes de sécheresse au cours de la même période.

Notre analyse a identifié 2017 comme la plus sèche pour la Somalie, tandis que 2018 et 2019 ont été marqués par des inondations importantes. Les périodes de précipitations régulières, en particulier les stations GU et Dayers, entraînent une augmentation des précipitations, ce qui aide à atténuer l’impact des sécheresses pendant ces saisons de culture. Dans des régions telles que le nord et le centre de la Somalie, où des phénomènes climatiques extrêmes d’apparence rapide et lente se produisent séquentiellement ou simultanément, il est complexe de classer les facteurs environnementaux comme bénéfiques ou nocifs. Par exemple, les inondations qui suivent des sécheresses graves peuvent aider les zones agricoles à récupérer, mais ces fluctuations environnementales ne produisent pas toujours des résultats positifs pour des moyens de subsistance.

Les inondations provoquent des déplacements immédiats, avec peu de temps de réponse. Les gens commencent généralement les évacuations juste avant que les inondations ne se produisent et reviennent souvent à la maison une fois que les eaux se retirent, selon la récupération de la zone. Notre étude confirme que les déplacements induits par les inondations sont largement situés, sont limités à des districts spécifiques et restent généralement dans les mêmes districts. Au contraire, la sécheresse est un processus plus lent, dans lequel le déplacement commence plus tard et augmente progressivement avec le temps. De plus, le retour après une sécheresse prend beaucoup plus de temps, car de nombreuses personnes déplacées perçoivent probablement leurs conditions de vie originales et instables.

Les effets des inondations sur les déplacements sont plus immédiats que la sécheresse. Les déplacements internes se produisent peu de temps après les inondations, et les personnes déplacées internes retournent généralement chez eux lorsque les eaux se retirent. La sécheresse, cependant, est plus progressive: les gens quittent leurs maisons tard, et leur retour est beaucoup plus long en raison de la gravité des conditions auxquelles ils sont confrontés. Un examen des modèles de déplacement tout au long de la période montre qu’un district affecté par une sécheresse grave n’enregistre pas toujours un haut niveau de déplacement.

Malgré les difficultés, notre étude offre une approche innovante pour évaluer les indicateurs environnementaux et les déplacés internes en Somalie. Cette méthodologie pourrait être élargie pour couvrir des périodes de temps et des zones géographiques plus étendues. Les recherches futures pourraient explorer la mobilité croisée et les facteurs environnementaux. Cependant, sur la base de nos conclusions et des défis associés aux données disponibles, nous affirmons que l’amélioration de la qualité et de l’accessibilité des données, à l’échelle nationale et internationale, pour les régions les plus affectées par le changement climatique, devrait être une priorité. Enfin, nous suggérons que la triangulation des données quantitatives et qualitatives aidera à clarifier la dynamique complexe de la migration induite par le climat, jetant les fondements de recherches futures dans ce domaine.

AUTOR: Rahman Moment

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