Le Premier ministre Justin Trudeau et ses homologues dans les provinces sont décidés de faciliter le commerce entre les provinces en attaquant les obstacles qui rendent le commerce intérieur ardu.
Il est de la décision de Donald Trump d’imposer 25% de tarifs douaniers aux produits canadiens qui ont motivé les dirigeants canadiens à prendre ce dossier auprès du corps.
Rassemblé mardi, M. Trudeau et les premiers ministres provinciaux ont déclaré d’une seule voix que le temps était venu agir concrètement afin de libéraliser encore plus et de soutenir le marché canadien pour garantir la libre circulation des biens, services et travailleurs.
Nous devons augmenter notre résilience économique, réduire notre dépendance à un seul marché et renforcer notre économie interne, au profit des travailleurs et des entreprises du Canada, maintenant et pour l’avenir, ont déclaré les premiers ministres dans un communiqué de presse.
Pour les mesures qui seront prises à l’avenir, elles ont accepté de s’appuyer sur le travail fondamental effectué par le Comité commercial interne.
Les premiers ministres ont convenu que les professionnels accrédités dans une province ou un territoire doivent pouvoir travailler n’importe où au Canada.
Le commerce au Canada est régi par l’Accord canadien de libre-échange (ALEC), signé en 2017, qui visait à réduire certaines barrières qui existaient déjà. Cependant, les provinces ont convenu d’une série d’exceptions à ce libre-échange. Il y en a un total de 263.
Selon les dernières données statistiques du Canada, environ 532 milliards de dollars de biens et services ont franchi les frontières provinciales et territoriales en 2023, ce qui équivaut à 18,1% du PIB du pays.
Spécificité linguistique pour le Québec
Le Québec, qui adhère à la mobilité de la main-d’œuvre, prévoit de mettre en œuvre des mesures pour reconnaître les compétences conformément à ses propres objectifs en raison de sa spécificité linguistique.
Le Premier ministre François Legault a confirmé cette approche par un message sur X mercredi.
J’ai été clair avec mes homologues: le Québec veut accélérer le commerce entre les provinces, tout en respectant ses particularités, en particulier en termes de langue française et de réglementation, a-t-il écrit.
De plus, la plupart des premiers ministres souhaitent également autoriser la vente d’alcool canadien directement aux consommateurs. Ce travail aura de bons avantages pour les entreprises et les citoyens du Canada, car il ouvrira de nouveaux marchés intérieurs et réduira ainsi le coût des biens de consommation tandis que les droits de douane aux États-Unis augmenteront le coût de la vie.
Selon le communiqué de presse, les premiers ministres affirment que l’élimination des obstacles du commerce intérieur réduira les prix, augmentera la productivité et injectera jusqu’à 200 milliards de dollars dans l’économie canadienne.
Ils indiquent également que les biens et services d’une valeur de plus de 530 milliards de dollars ont traversé les frontières provinciales et territoriales [en 2024]qui représente près de 20% du produit intérieur brut du Canada.
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