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Nahel: La Dinguerie judiciaire actuelle a une histoire

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Refus de se conformer. La poursuite de Nanterre a demandé un renvoi scandaleux aux assises du policier qui s’est appuyé sur Nahel en juin 2023, estimant qu’il avait volontairement tué l’adolescent. La police conteste cette décision, affirmant que Florian M. a agi dans le cadre de la loi et que la fusillade mortelle résulte d’une déviation involontaire de l’arme.

Nous pouvons parler d’une dingerie judiciaire lorsque le peuple de France au nom de qui est rendu justice ne se reconnaît plus dans les décisions prises. Non seulement il ne se reconnaît pas, mais il leur souffre comme tant de coups de poing dans le dos.

Ainsi, de la décision d’un procureur d’envoyer le policier qui a conduit à la mort d’un jeune garçon, auteur, en particulier, a refusé de se conformer. Nous connaissons les faits.

Déviation

Une telle violence judiciaire est en effet incompréhensible. Incompréhensible, révoltant, inadmissible, tandis qu’en même temps, nous voyons des dommages pour les barrages qui ont tué des gendarmes ou des policiers qui se poursuivent uniquement pour homicide involontaire alors qu’il ne s’agit pas simplement pour “les agressions et les blessures qui ont conduit à la mort sans intention de le donner”.

Incompréhensible, en fait, au moins tant que nous nous dispenons en recherchant la source historique de cette déviation volontaire et presque permanente de la justice.

Nous sommes en 1974. Un magistrat, Oswald Baudot, substitut au procureur de Marseille et que nous devions spécifier, militant de l’Union de magistrat, il s’adresse à une centaine de collègues, a élu des frais de l’école Bordeaux. Cette écriture, destinée à les guider dans la mission qui les attend, est restée célèbre sous le nom de “Harangue de Baudot”.

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Ce qui est écrit là-bas – et donc prescrit – nous donne le clé en main les outils de compréhension des aberrations que nous avons continué à voir avec nous et à déplorer ces dernières années.

Le substitut de M. Prosecuteur n’y va pas par quatre chemins.

“Soyez partiel”, recommande-t-il (…) a un préjudice favorable pour la femme contre le mari, pour l’enfant contre le père, pour le débiteur contre le créancier, pour le travailleur contre le patron, pour le voleur contre la police, pour la litière contre la justice … “et pour ajouter davantage, cette pure merveille:” La loi est interprétée, elle dira ce que vous voulez dire (…) beurre, la vérité. »»

Vous pouvez évidemment refuser la litanie mentionnée ci-dessus et donc le rendre mieux collé à nos nouvelles, qui donnerait, par exemple, “avoir un préjudice favorable pour le s’accroupir contre le propriétaire, pour la machette oqtf contre le département Walker, pour la force du barrage contre le policier, le gendarme, etc.” “

Grimper à la niche

Je l’ai dit, nous sommes en 1974. Qui est au pouvoir? Et quelle réaction ce pouvoir aura-t-il face à cette question des fondements mêmes de la loi, notre justice? Confronté à ce qu’il faut considérer comme une conduite subversive?

La réaction? Je remettais en question. Rien. Ou si peu. Bien que ce soit à partir de ces premiers coups contre l’institution qu’il aurait été nécessaire de prendre le taureau par les cornes, d’être sans compromis, impitoyable, de monter dans la niche et, en marge de la répression nécessaire, d’imposer le combat des idées, de diriger la lutte idéologique.

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Au lieu de cela, rien. Le gardien du ministre des SEAL de la Justice à l’époque, le centriste Jean Lecanuet, tête douce archétypique, particulièrement remarquable par son sourire VRP à Colgate, tirera-t-il l’épée, lâcha les chiens de la foudre et féroce? Ce n’est pas. Il envisage une sanction disciplinaire, un petit robinet sur sa main, à tendre! – “Backment à l’obligation de réserve”. Un point est tout. Et encore une fois, il n’ira pas jusqu’au bout, depuis face à la menace de mobilisation des camarades de la Harantour, il renonce à toute sanction possible.

Désertion dans la campagne ouverte. Comment le syndicat de la magistrature serait donc ressenti en poussant les ailes? Comme preuve, en 1985, cette même union a affirmé très officiellement “la nécessité de l’abolition de la prison. Nous ne pouvons pas être plus clairs.

Ainsi, tout est expliqué.

La personne injustement rejetée injuste devant les assises de meurtre paie en vérité un demi-siècle de lâcheté d’État, cette lâcheté qui a produit la Dinguerie judiciaire, impuissante, nous assistons mais toujours! – que nous risquons – tout autant que nous – pour payer le prix un jour ou un autre.

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