Au cœur des discussions sur les outils d’IA générative, les agents et les robots autonomes, une question cruciale émerge pour les développeurs : pour qui l’IA travaille-t-elle réellement ?
La confiance envers les systèmes d’IA, comme les chatbots, est un point central des débats actuels. Ces conversations incluent l’utilisation de données synthétiques et les moyens de réguler l’industrie de l’IA.
Une entreprise peut concevoir des modèles d’IA fiables, précis et impartiaux. Cependant, étant donné qu’ils sont créés par de grandes entreprises, la question de savoir si leurs intérêts sont alignés sur ceux du fabricant ou de l’utilisateur se posera toujours.
Une comparaison pertinente peut être faite avec les médecins et les avocats. Un médecin peut être employé par une université, un système de santé ou un cabinet, mais il a le devoir d’agir dans l’intérêt supérieur de son patient. Un avocat a également le devoir de défendre au mieux les intérêts de son client. Mais qu’en est-il d’un assistant IA qui vous aide à planifier des vacances ou à commander des produits ? Il pourrait être programmé pour vous inciter à améliorer les résultats financiers de son fabricant.
L’objectif est que « les IA travaillent pour moi afin de faire les choix que je souhaite faire ». L’idée n’est pas d’avoir « une IA qui essaie de me vendre quelque chose ».
Si vous demandez à un assistant IA de vous trouver la meilleure offre, obtient-il la meilleure offre pour vous ou la meilleure offre pour lui ? Des experts en robotique ont été mis au défi de considérer les conflits d’intérêts potentiels.
Il est essentiel de toujours demander à une IA : « Pour qui travaillez-vous ? » et « Quels intérêts supérieurs poursuivez-vous dans vos intérêts et vos décisions ? »
## Leçons tirées des débuts du web
L’environnement actuel autour de l’intelligence artificielle peut être comparé à l’aube du World wide Web dans les années 90. À cette époque, des entreprises comme Microsoft et Netscape se sont associées à des chercheurs et des militants pour former le World Wide Web Consortium, ou W3C, afin de concevoir l’infrastructure d’un internet ouvert.
« Toutes ces entreprises construisaient le Web ensemble, et nous l’avons fait ensemble »
.
Cette collaboration n’est pas reproduite dans le domaine de l’IA générative aujourd’hui. Les entreprises sont en compétition et tentent de se surpasser dans une course à la « superintelligence », mais il n’existe aucune organisation comparable au W3C pour établir des normes. Il a été suggéré que les développeurs d’IA créent un groupe similaire ou quelque chose comme le CERN, le laboratoire intergouvernemental européen de recherche nucléaire.
« Nous l’avons pour la physique nucléaire »
, « Nous ne l’avons pas pour l’IA »
.
Pour qui travaille réellement l’IA ?
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Au cœur des débats actuels sur l’IA générative se trouve une question fondamentale : pour qui travaillent ces systèmes ? La confiance dans les IA,notamment les chatbots,est primordiale. Les discussions portent sur l’utilisation de données synthétiques et la régulation de l’industrie.
Bien qu’une entreprise puisse créer des modèles d’IA fiables, précis et impartiaux, le fait qu’ils soient conçus par de grandes entreprises soulève la question de l’alignement des intérêts du fabricant et de l’utilisateur. La comparaison avec les professions médicales et juridiques est éclairante. Un médecin travaille pour le bien de son patient,un avocat pour celui de son client. Mais un assistant IA, utilisé pour planifier des vacances ou commander des produits, pourrait être programmé pour maximiser les profits de son fabricant.
L’idéal est une IA travaillant pour l’utilisateur, effectuant les choix souhaités, et non une IA cherchant à vendre des produits. Si on demande à une IA la meilleure offre, travaille-t-elle pour l’utilisateur ou pour elle-même ? Les experts en robotique sont confrontés à ce défi des conflits d’intérêts.
Il est crucial de questionner l’IA : « Pour qui travaillez-vous ? » et « Quels intérêts priorisez-vous dans vos actions et décisions ? »
Leçons du Web et la nécessité d’un cadre régulateur
L’essor actuel de l’IA rappelle celui du World Wide Web dans les années 90. À l’époque, Microsoft et Netscape ont collaboré avec des chercheurs et des militants pour créer le World Wide Web Consortium (W3C), établissant une infrastructure internet ouverte. Cette collaboration, absente du domaine de l’IA générative actuelle, où la compétition règne, souligne le besoin d’un organisme similaire pour définir des normes et réguler le secteur. La création d’un groupe comparable au CERN pour l’IA est une proposition pertinente.
FAQ
Q : puis-je faire confiance aux assistants IA ?
R : La confiance dépend de la transparence du développeur et de la programmation de l’IA. Il est important de questionner ses motivations.
Q : Comment savoir si une IA travaille pour moi ou pour son fabricant ?
R : En questionnant l’IA sur ses objectifs et en examinant attentivement les résultats qu’elle fournit.
Q : Existe-t-il un organisme régulateur pour l’IA ?
R : Actuellement, il n’y a pas d’organisme équivalent au W3C pour l’IA, mais des propositions visant à en créer un sont en cours de discussion.
Comparaison : IA vs Professions réglementées
| Caractéristique | Médecin | Avocat | Assistant IA |
|———————————|———————————–|———————————–|———————————-|
| Objectif principal | Bien-être du patient | Défense des intérêts du client | (Potentiellement) Profits du fabricant |
| Responsabilité | Déontologie médicale | Déontologie juridique | Variable, dépend du développement |
| Transparence | Généralement élevée | Généralement élevée | Souvent opaque |
| Réglementation | Forte | forte | En développement |