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Normalisation des agressions et menaces envers les mineurs

by Nouvelles

L’assassinat d’une éducatrice sociale dans un foyer pour jeunes délinquants à Badajoz a suscité l’indignation des professionnels catalans. Une manifestation a rassemblé près de 200 personnes. « Ce qui s’est passé à Badajoz ne nous étonne pas »,a déclaré un professionnel travaillant dans un center d’accueil. « Nous avons normalisé de nombreuses situations compliquées,des agressions et des menaces »,a assuré Noèlia.

La majorité des manifestants ont souligné le « manque de soutien » de l’administration publique et des entités privées chargées de la gestion des centres et des foyers. Des slogans exigeant « plus de sécurité » ont été scandés. Le manifeste dénonce la précarité et l’instabilité des contrats, l’exposition quotidienne à des situations à risque et le faible niveau de reconnaissance sociale de la profession.

Les éducateurs expliquent que les arrêts de travail et la forte mobilité liés aux conditions difficiles entraînent une situation où les effectifs de nombreux centres sont souvent composés de « remplaçants de remplaçants de remplaçants », comme l’a souligné Joan. Le personnel n’est pas suffisamment formé pour traiter avec les mineurs.

Du récit des éducateurs, il ressort que chaque jour apporte son lot de situations compliquées, surmontées grâce à la « vocation ». Elvira a raconté avoir subi des agressions, des tirages de cheveux, des crachats et des menaces graves au cours de sa carrière. Plusieurs éducateurs évoquent des mutineries, des chaises qui volent, et l’un d’eux résume un sentiment général : « Quand on va au travail, on a l’impression d’aller à la guerre, on ne sait pas ce qui nous attend et parfois on pense que la seule chose à faire est d’ouvrir la porte ».

Les éducatrices les plus expérimentées constatent une évolution des profils des mineurs pris en charge : une prévalence accrue des troubles mentaux et des problèmes d’addiction, aggravée par le manque de centres spécialisés. Il n’y a pas assez de places dans les hôpitaux psychiatriques pour enfants ni de rendez-vous disponibles dans les centres de santé mentale.Les unités thérapeutiques « ne suffisent pas », affirme un éducateur, qui souligne que les infirmières et les psychologues doivent consacrer beaucoup de temps à la paperasserie.

Dans les Centres Résidentiels d’Éducation Intensive (CREI), qui accueillent les profils les plus difficiles, le manque de personnel empêche une prise en charge adéquate, se limitant essentiellement à la « contention émotionnelle et physique » de ces mineurs. « Nous sommes toujours à la limite », a déclaré une manifestante. Un groupe de jeunes éducatrices travaillant dans un centre ouvert (où les mineurs présentant des challengingés socio-éducatives passent leurs après-midis) ont également fait état de situations délicates et se sentent « méprisées » par d’autres services sociaux.

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L’Assassinat à Badajoz : Un Point de Rupture pour les Éducateurs Sociaux Catalans

L’assassinat d’une éducatrice sociale à Badajoz a déclenché une manifestation de près de 200 professionnels catalans, soulignant les conditions de travail précaires et dangereuses auxquelles ils sont confrontés.Le sentiment général est que l’agression et les menaces sont devenues monnaie courante. “Ce qui s’est passé à Badajoz ne nous étonne pas. Nous avons normalisé de nombreuses situations compliquées, des agressions et des menaces,” témoigne Noèlia, éducatrice en centre d’accueil. #Nous #avons #normalisé #les #agressions #les #menaces #des #mineurs

Les revendications principales des manifestants sont :

Plus de sécurité: Amélioration des conditions de travail pour réduire les risques d’agression et de violence.

Soutien institutionnel: Manque de soutien de la part de l’management publique et des entités privées.

Meilleures conditions de travail: fin de la précarité et de l’instabilité des contrats.

Formation adéquate: Formation appropriée pour gérer les situations difficiles avec les mineurs.

* Reconnaissance sociale: reconnaissance du rôle et de l’importance de la profession.

Les réalités quotidiennes des éducateurs:

les éducateurs décrivent des journées marquées par des situations complexes,nécessitant une “vocation” pour les surmonter. Des témoignages font état d’agressions physiques (tirages de cheveux, crachats), de menaces graves, de mutineries et même de situations où la sécurité du personnel est remise en question. Le manque de personnel, notamment dans les Centres Résidentiels d’Éducation Intensive (CREI), conduit à une prise en charge minimale, se limitant souvent à la contention physique et émotionnelle. la forte mobilité du personnel, due aux conditions difficiles, entraîne un roulement vital avec des équipes composées de “remplaçants de remplaçants de remplaçants”. De plus, les éducateurs font face à une augmentation des troubles mentaux et des addictions chez les mineurs, aggravée par le manque de structures spécialisées.

tableau récapitulatif des problèmes:

| Problème | Description | Conséquences |

|—————————|————————————————————————————–|———————————————————————————|

| Manque de soutien | absence de soutien de l’administration et des entités privées. | Découragement, sentiment d’abandon, augmentation des risques. |

| Précarité des contrats | Instabilité des contrats, faible rémunération. | Forte mobilité du personnel, manque d’expérience. |

| Manque de formation | Personnel insuffisamment formé pour gérer les situations difficiles avec les mineurs. | Augmentation des risques pour le personnel et les mineurs. |

| Augmentation des agressions | Agressions physiques et verbales fréquentes. | Traumatisme pour le personnel, insécurité au travail. |

| Manque de places spécialisées | Insuffisance de places en hôpitaux psychiatriques pour enfants et de rendez-vous en santé mentale. | Surcharge de travail pour les éducateurs, prise en charge inadaptée des mineurs. |

FAQ

Q: Pourquoi cette manifestation a-t-elle eu lieu ?

R: Pour dénoncer les conditions de travail dangereuses et précaires des éducateurs sociaux, suite à l’assassinat d’une collègue à Badajoz.

Q: Quelles sont les principales revendications des manifestants ?

R: Plus de sécurité, plus de soutien institutionnel, de meilleurs contrats, une formation adéquate et une meilleure reconnaissance sociale.

Q: Quel est le problème principal soulevé par les éducateurs ?

R: La normalisation des agressions et menaces, le manque de personnel formé et le manque de soutien institutionnel.

Q: Comment les conditions de travail impactent-elles les équipes ?

R: Elles entraînent un fort turn-over, avec des équipes constituées de nombreux remplaçants, impactant la qualité de la prise en charge des mineurs.

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