La Fédération des Travailleurs du Complexe Industriel Oléagineux et le Syndicat des Ouvriers et Employés Huiliers ont annoncé le début d’une nouvelle grève nationale. Cette décision fait suite à la dénonciation de la répression de travailleurs de l’entreprise Explora SA par la Préfecture Navale Argentine.
La mesure paralyse les ports de sortie des principales exportations argentines.CIARA a déclaré que « le syndicat huilier revient à décréter la paralysie de toutes les usines et ports de la zone de Rosario. Ils allèguent qu’il y a eu des incidents à la porte de l’entreprise Explora ».
L’industrie huilière a assuré que « le conflit avec cette entreprise est étranger à notre industrie » et a rappelé que la conciliation obligatoire est en vigueur. « Il est illégal de bloquer les usines, des plaintes sont donc déposées. Nous appelons à la raison des dirigeants syndicaux qui doivent laisser de côté leurs objectifs politiques personnels et revenir à la table des négociations où l’industrie a déjà garanti qu’aucun salaire ne perdra face à l’inflation de cette année », ont-ils souligné.
Les syndicats ont déclaré que les travailleurs d’Explora SA se manifestaient à l’usine pour réclamer la réintégration immédiate des employés licenciés, car « la direction d’Explora a décidé d’ignorer la conciliation obligatoire dictée par le Secrétariat du Travail de la nation, qui obligeait à revenir à la situation antérieure ».
Dans ce contexte, ils ont affirmé qu’un superviseur « a orchestré une provocation en jetant son véhicule sur plusieurs ouvriers, qui lui ont reproché cette situation.À partir de là, la Préfecture Navale Argentine a pris la décision absurde de mobiliser 60 agents pour réprimer les 25 travailleurs de l’usine ».
« Ce nouvel événement d’une énorme gravité nous oblige à répondre avec le sérieux que la situation exige », ont indiqué les syndicats dans un communiqué.
« Nous faisons grève contre la répression de l’État National contre nos camarades ouvriers huiliers sur leur lieu de travail. Nous n’allons pas permettre que cette agression continue sans réponse », ont-ils signalé.
Ils ont ajouté qu’ils cherchaient à « prévenir une escalade » et ont assuré qu’ils n’allaient pas « attendre qu’un travailleur huilier meure à cause de la violence de l’État, comme c’est le cas actuellement avec une retraitée manifestante et un journaliste qui luttent pour leur vie après avoir été réprimés aux abords du Congrès ».
Ils ont précisé que « la Chambre de l’Industrie Huilière de l’Argentine (CIARA) a tenté de nier à la fois la répression et l’existence même d’Explora. mais la réalité est autre ».
Explora SA est une entreprise associée à la Chambre Argentine des Biocarburants (CARBIO), qui est signataire des Conventions Collectives Huilières avec la chambre de l’industrie Huilière de l’Argentine (CIARA), dont elle est également associée, ont-ils expliqué.
« Nous avertissons le gouvernement national, le gouvernement de la province de Santa Fe, les chambres patronales et les entreprises du secteur que la responsabilité de l’intégrité et de la sécurité des travailleuses et travailleurs huiliers leur incombe, ainsi que la responsabilité de l’aggravation des incidents contre les travailleurs qui protestent pour leurs droits », ont conclu les syndicats.
Grève Nationale en Argentine : Les Travailleurs Huiliers Bloquent les ports
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La Fédération des Travailleurs du Complexe Industriel Oléagineux et le Syndicat des Ouvriers et Employés Huiliers ont lancé une grève nationale en Argentine, paralysant les ports d’exportation. Cette action fait suite à la répression par la Préfecture Navale Argentine de travailleurs d’Explora SA, une entreprise liée à l’industrie huilière.
Les Raisons de la Grève
La grève est motivée par le licenciement de travailleurs d’Explora SA et la réponse violente de la Préfecture Navale Argentine à leur manifestation pacifique. Les syndicats dénoncent l’ignorance de la conciliation obligatoire par la direction d’Explora SA et la disproportionnée répression policière (60 agents pour 25 travailleurs).Ils accusent un superviseur d’avoir provoqué les ouvriers. la grève vise à obtenir la réintégration des employés licenciés et à dénoncer la répression policière qualifiée d’”absurde” par les syndicats.
Position de l’Industrie Huilière
La Chambre de l’Industrie Huilière de l’Argentine (CIARA) dénonce le blocage des usines et des ports, le qualifiant d’illégal et assurant que le conflit avec explora SA est indépendant de l’industrie. CIARA rappelle la conciliation obligatoire en vigueur et appelle les syndicats à la raison. Ils affirment que l’industrie a déjà garanti que aucun salaire ne perdra face à l’inflation cette année.
les Implications de la Grève
La grève provoque une paralysie des principaux ports d’exportation argentins, impactant significativement l’économie du pays.Les syndicats insistent sur la prévention d’une escalade de la violence, faisant référence à des événements récents de répression ayant entraîné des blessés graves.Ils mettent en cause la responsabilité du gouvernement national, du gouvernement de la province de Santa Fe, des chambres patronales et des entreprises du secteur.
| Acteur | Position |
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| Syndicats | Grève pour la réintégration des employés et contre la répression policière. |
| CIARA | Condamne la grève, la juge illégale et souligne la conciliation obligatoire. |
| Explora SA | Ignoré la conciliation obligatoire et licencié des employés. |
| Préfecture Navale | Réprimé violemment la manifestation des travailleurs. |
FAQ
Q: Pourquoi les travailleurs sont-ils en grève ?
R: Pour la réintégration d’employés licenciés par Explora SA et pour dénoncer la répression policière.
Q: Quelle est la position de l’industrie huilière ?
R: CIARA condamne la grève, la juge illégale et appelle à la négociation.
Q: Quel est l’impact de la grève ?
R: Paralysie des ports d’exportation argentins.
Q: Qui est impliqué dans ce conflit ?
R: Les syndicats, CIARA, Explora SA, la Préfecture Navale Argentine et le gouvernement.