Rodrigo Duterte, ancien président des Philippines, a comparu devant la Cour pénale internationale à La Haye. [1], [2], [3]
en raison d’un long voyage et du décalage horaire, Duterte a suivi la session par vidéo depuis le center de détention de l’ONU à Scheveningen. Il était arrivé aux Pays-Bas deux jours plus tôt par avion privé, après avoir été arrêté à l’aéroport de Manille. [1], [2],[3]
Duterte, président de 2016 à 2022, est accusé de crimes contre l’humanité en vertu d’un mandat d’arrêt émis le 7 mars. Les accusations portent sur 43 meurtres dans le cadre de la « guerre contre la drogue » philippine. Dix-neuf de ces meurtres ont eu lieu entre 2011 et 2016 à davao City, alors que Duterte était maire. Les autres se sont produits pendant sa présidence. Les victimes étaient prétendument des trafiquants de drogue ou des criminels,selon Iulia Antoanella Motoc,juge présidente de la Chambre préliminaire I.
L’accusation considère Duterte comme le chef présumé de l’escadron de la mort de Davao et le président « criminellement responsable » de ces meurtres.
Selon le procureur général de la CPI, karim Khan, il aurait opéré « dans le cadre d’une attaque généralisée et systématique contre la population civile ».
khan a ajouté que cette arrestation est une étape importante pour établir la responsabilité des crimes commis dans le cadre de la guerre contre la drogue aux Philippines. Selon les chiffres officiels, cette guerre a fait au moins 6 000 victimes. Les organisations de défense des droits humains estiment ce nombre à 30 000.
Pendant la session d’une demi-heure, le juge Motoc a souligné qu’il ne s’agissait pas du début de la procédure. L’accusé est apparu à plusieurs reprises à l’écran, assis devant un mur bleu avec le logo de la CPI, vêtu d’un costume gris-bleu et d’une cravate bleue.
Son avocat, Salvador Medialdea, a déclaré que Duterte était affaibli par des problèmes de santé et incapable de contribuer à cette première session. duterte était assis les yeux fermés et la tête en arrière devant l’écran vidéo dans le centre de détention.Motoc a rejeté la demande de Medialdea de reporter la session à la semaine suivante, car il s’agissait uniquement d’informer Duterte de l’objet de l’accusation, de ses droits et d’annoncer une date pour une audience préliminaire. Elle a provisoirement fixé cette date au 23 septembre.
concernant l’état de santé de Duterte, elle a déclaré que le tribunal l’avait fait examiner après son arrivée et qu’il s’était révélé « mentalement pleinement conscient et apte ».
Dans sa brève déclaration liminaire, Medialdea a accusé le tribunal que le transfert de son client à La Haye était une « extradition extrajudiciaire, ou, pour les esprits moins juridiques, un simple enlèvement », et que son arrestation visait à régler des comptes politiques aux Philippines. Sous Duterte, le pays s’est retiré de la CPI en 2019, qui avait ouvert une enquête contre lui en 2016.
Avant le début de la session, de petits groupes de partisans et d’opposants à l’ancien président se sont rassemblés devant le tribunal. Les premiers portaient des pancartes avec l’inscription « Stop shaming Duterte »,tandis que les autres exigeaient « Justice pour les victimes » et « Duterte en prison ». Un long procès attend Duterte. En cas de condamnation, il encourt une peine de prison à vie.
L’ancien président philippin Rodrigo Duterte devant la CPI : Accusations et Déroulement de l’audience
Table of Contents
Rodrigo Duterte, ancien président des Philippines de 2016 à 2022, a comparu par vidéoconférence devant la Cour pénale internationale (CPI) à La Haye le 11 mars 2025. Son arrestation à l’aéroport de Manille et son transfert aux Pays-Bas ont été salués par l’ONU comme une étape importante pour la justice [[[1]], [[[2]], [[[3]].
Accusations de Crimes Contre l’Humanité
Duterte est accusé de crimes contre l’humanité pour son rôle présumé dans la “guerre contre la drogue” aux Philippines. Le mandat d’arrêt, émis le 7 mars, porte sur 43 meurtres. 19 de ces meurtres auraient été commis entre 2011 et 2016 à Davao City, alors que Duterte était maire, les autres durant sa présidence [[[3]].L’accusation le considère comme le chef présumé d’un escadron de la mort et le juge responsable de ces meurtres,décrivant les actions comme une “attaque généralisée et systématique contre la population civile” selon le procureur général de la CPI,Karim Khan [[[3]]. Le nombre de victimes de cette guerre est estimé à au moins 6000 selon les chiffres officiels, et à 30 000 par les organisations de défense des droits humains.
Déroulement de l’Audience
L’audience, d’une durée d’une demi-heure, s’est déroulée par vidéoconférence depuis le center de détention de l’ONU à Scheveningen.L’avocat de Duterte, Salvador Medialdea, a évoqué l’état de santé de son client et demandé un report, une demande rejetée par la juge Iulia Antoanella Motoc.Elle a confirmé que Duterte était mentalement apte à participer et fixé la date d’une audience préliminaire au 23 septembre. Medialdea a dénoncé l’arrestation comme une “extradition extrajudiciaire” et une manœuvre politique [[[3]].
Tableau Récapitulatif
| Data | Détail |
|———————-|———————————————-|
| Accusation | Crimes contre l’humanité |
| Nombre de meurtres | 43 |
| Période des meurtres | 2011-2022 |
| Lieu des meurtres | Davao City et Philippines |
| Date de l’arrestation | Mars 2025 |
| Lieu de l’audience | CPI, La Haye (par vidéoconférence) |
| Date audience préliminaire | 23 Septembre 2025 |
| Peine encourue | Prison à vie |
FAQ
Q : Pourquoi Duterte est-il accusé ?
R : Pour crimes contre l’humanité liés à la “guerre contre la drogue” aux Philippines.
Q : Quel est le nombre estimé de victimes ?
R : Entre 6 000 et 30 000 selon les sources.
Q : Où l’audience a-t-elle eu lieu ?
R : À la CPI à La haye, par vidéoconférence.
Q : Quelle est la prochaine étape ?
R : Une audience préliminaire le 23 septembre 2025.
Q : Quelle peine encourt Duterte ?
R : La prison à vie.