Un nouvel hommage musical au cinéma,un nouveau baiser d’icône. Cette fois, c’est pour le pianiste de jazz Keith Jarrett et la programmatrice de concerts Vera Brandes.Un *disclaimer* compare le pianiste à Michel-Ange. Voir Michel-Ange peindre la chapelle Sixtine serait incomparable à la simple contemplation de l’œuvre. Ce film ne traite que de l’échafaudage d’un chef-d’œuvre. Ces propos sont nécessaires, car Keith Jarrett ne souhaite pas être associé à ce film et a interdit l’utilisation de sa musique.
« Köln 75 » raconte l’histoire de l’album solo de jazz le plus vendu et de l’album solo de piano le plus vendu de tous les temps. « The Köln Concert » a été enregistré le 24 janvier 1975. ces 66 minutes d’improvisation se sont vendues à environ quatre millions d’exemplaires. Jarrett gémit d’une manière privado-ésotérique sur ses mélodies d’ascenseur sirupeuses. Est-ce encore du jazz ? Le film conteste cela : c’est simplement grandiose, virtuose.
Comme toujours dans ces hommages, il s’agit de la singularité d’un génie, de l’esprit du temps et de l’autonomisation dans des circonstances difficiles.Vera Brandes, fille de dentiste de 19 ans, en a assez de l’atmosphère d’après-guerre qui l’entoure. Son père, un patriarche autoritaire, veut dicter sa vie. L’adolescente n’est pas paresseuse, au contraire, elle finance déjà son propre appartement en organisant des concerts de jazz. Elle entretient également des relations amoureuses libres et est « pornographiée ». Keith Jarrett, lui, est interprété comme un original. De mauvaise humeur et égocentrique, il est assis avec des douleurs dorsales dans une Renault. Un critique musical fictif brise le quatrième mur et s’adresse au spectateur avec tout ce qui fait le mauvais journalisme : vénération des héros et flagornerie.
« Köln 75 » est une production avec un réalisateur israélien. Ce film est divisé en deux parties distinctes. L’émancipation de Brandes ressemble à une comédie allemande légère pour la télévision, tandis que les scènes avec le critique et le maître pianiste ressemblent davantage à du cinéma international en *streaming*. Cette schizophrénie profite aux 110 minutes, divertissant ceux qui en ont assez de ce genre d’histoires. Les *coming-of-age* et les biographies de musiciens sont parmi les genres les plus usés du cinéma des dix dernières années.
Selon le mythe, un mauvais piano se trouvait dans l’opéra de Cologne. Au lieu du « 290 Imperial » promis, il n’y avait qu’un piano d’appoint désaccordé avec des pédales bloquées. Que faire ? L’opéra a coûté 10 000 marks d’avance. Tout le monde souffre du dos. Tout le monde est fatigué et de mauvaise humeur. Est-ce que quelqu’un viendra ? Bien sûr, à la fin, tout se passe bien, et tout le monde entre dans les annales.
Köln 75 : Le film sur l’enregistrement légendaire de Keith Jarrett
Table of Contents
Introduction: “Köln 75” raconte l’histoire de l’enregistrement du “Köln Concert” de Keith Jarrett, un album solo de piano devenu un classique, et le rôle de Vera Brandes dans sa réalisation. malgré l’opposition de Jarrett, le film explore les défis et les réussites entourant cette performance mémorable.
Synopsis du Film “Köln 75”
Le film “Köln 75” se concentre sur deux récits parallèles : l’émancipation de Vera Brandes, une jeune programmatrice de concerts, et la création tumultueuse du “Köln Concert” par Keith Jarrett.Le film compare Jarrett à Michel-Ange,soulignant que le film ne montre que la genèse de l’œuvre,et non l’œuvre elle-même.
Vera Brandes, confrontée à un père autoritaire et à une société d’après-guerre étouffante, trouve son indépendance grâce à sa passion pour le jazz et l’organisation de concerts. Keith Jarrett, quant à lui, est dépeint comme un artiste complexe, de mauvaise humeur, mais aussi virtuose. Le film oppose sa personnalité à la performance exceptionnelle qu’il livre malgré les difficultés techniques (un piano désaccordé avec des pédales bloquées). Un critique musical fictif, avec son approche journalistique caricaturale, complète le tableau.
Le film est structuré en deux parties distinctes, l’une plus légère et humoristique, l’autre plus dramatique et introspective.
Informations Clés sur le “Köln Concert”
| Caractéristique | Description |
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| Artiste | Keith Jarrett |
| Date d’enregistrement | 24 janvier 1975 |
| Lieu | Opéra de Cologne, Allemagne |
| Durée | 66 minutes |
| Ventes | Environ 4 millions d’exemplaires |
| Instrument | Piano (un piano d’appoint désaccordé, contrairement au modèle prévu) |
| Genre | Jazz (bien que le film le qualifie de grandiose et virtuose, sans forcément le classer purement comme jazz) |
| Statut | Album solo de jazz le plus vendu, et album solo de piano le plus vendu de tous les temps. |
FAQ sur “Köln 75” et le “Köln Concert”
Q : Pourquoi Keith Jarrett ne soutient-il pas ce film ?
R : Le film présente une vision de la création du “Köln Concert” qui ne correspond pas à celle de Jarrett.Il a donc interdit l’utilisation de sa musique dans le film.
Q : Quel type de film est “Köln 75” ?
R : Un biopic musical divisé en deux parties au style contrasté : une comédie légère sur la jeunesse de Brandes et une approche plus dramatique sur Jarrett et la création du concert.
Q : Quel était le problème lors de l’enregistrement du “Köln Concert” ?
R : Le piano prévu était indisponible ; un piano d’appoint de mauvaise qualité a été utilisé.
Q : Quel est le message principal du film?
R : Le film explore la genèse d’un chef-d’œuvre musical, ainsi que les parcours personnels de deux protagonistes face à des défis et des oppositions.