Brême, Hambourg. L’Office fédéral des migrations et des réfugiés (Bamf) a,selon un rapport préliminaire,déposé plainte auprès du tribunal administratif de Brême contre l’ancienne directrice de l’autorité de la ville hanséatique. Il était reproché à Ulrike B. d’avoir accordé illégalement l’asile à 1 200 réfugiés. Une procédure contre elle devant le tribunal régional de Brême a été abandonnée en raison de sa faible importance sans condamnation. Elle a dû payer une amende de 10 000 euros. Le Bamf n’était pas joignable vendredi après-midi pour une prise de position.
La nouvelle procédure vise à révoquer de son statut de fonctionnaire l’ex-directrice, suspendue provisoirement de ses fonctions depuis l’affaire. De plus,son salaire a été réduit de 50 %. Si le Bamf réussit, Ulrike B. perdrait également sa pension. Dans le cadre de procédures disciplinaires, des accusations peuvent être poursuivies qui ne sont pas pénales, mais importantes en termes de droit de la fonction publique. Le Bamf et l’avocat d’Ulrike B. ont invoqué des obligations de confidentialité.
Les enquêtes contre l’ancienne directrice du Bamf de Brême avaient suscité l’émoi en 2018, car elles avaient été menées dans le contexte du conflit sur la politique des réfugiés du gouvernement fédéral.
Affaire Ulrike B. : L’ex-directrice du BAMF de Brême accusée d’octroi illégal d’asile
L’Office fédéral des migrations et des réfugiés (BAMF) a intenté une action en justice contre Ulrike B., ancienne directrice du BAMF de Brême, l’accusant d’avoir illégalement accordé l’asile à 1200 réfugiés. Une précédente procédure pénale a été classée sans suite, mais Ulrike B. a dû payer une amende de 10 000 euros. Cette nouvelle action vise à la révoquer de son statut de fonctionnaire, entraînant la perte de sa pension. Son salaire a déjà été réduit de 50%. L’affaire, qui remonte à 2018, a suscité une vive controverse en raison du contexte politique entourant la politique d’asile du gouvernement fédéral.
Informations Clés : Affaire Ulrike B.
| Information | Détail |
|————————–|———————————————-|
| Accusation | Octroi illégal d’asile à 1200 réfugiés |
| Procès pénal | Classé sans suite, amende de 10 000 € |
| Procédure actuelle | Révocation de son statut de fonctionnaire |
| Conséquences possibles| Perte de pension, salaire réduit de 50% |
| Contexte | Conflit sur la politique des réfugiés (2018) |
FAQ : Affaire Ulrike B.
Q : Quelles sont les accusations portées contre Ulrike B. ?
R : Elle est accusée d’avoir accordé illégalement l’asile à 1200 réfugiés.
Q : Quelle est l’issue de la procédure pénale ?
R : La procédure a été classée sans suite, mais elle a été condamnée à une amende.
Q : Quel est l’objectif de la procédure actuelle ?
R : Le BAMF cherche à la révoquer de son statut de fonctionnaire.
Q : Quelles sont les conséquences possibles pour Ulrike B. ?
R : Perte de sa pension et perte de son statut de fonctionnaire.
Q : Quand cette affaire a-t-elle commencé ?
R : Les enquêtes ont commencé en 2018.