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3 clés qui ont bougé le marché

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Une semaine particulièrement volatile se termine sur les marchés boursiers mondiaux, laissant une Europe accablée de pertes. Le bloc digère un nouvel épisode arancelario d’outre-Atlantique,tout en étant contaminé par la crainte d’une possible récession aux États-unis,qui pourrait entraîner un ralentissement de l’économie mondiale.

Dans ce contexte, l’ibex 35 termine sa pire semaine de l’année, avec une chute proche de 2%, tandis que le FTSE de Milan (+0,16%) est le seul indice européen à reprendre son souffle. Aux États-Unis, les doutes croissants des investisseurs quant aux plans de Donald Trump, ajoutés à la nervosité face à une crise potentielle, ont valu à Wall Street de rudes coups durant la semaine.

1. Récession en vue

Après plusieurs semaines d’assimilation de données faibles aux États-Unis, le président Donald Trump a entamé la semaine avec un message contondant dans lequel il n’excluait pas que le pays entre en récession. Il a ainsi déclenché un sentiment croissant chez les investisseurs quant à sa ferme volonté de faire chuter la première économie du monde afin de mener à bien son plan stratégique. Ce même lundi, le Nasdaq a chuté de 4%.Cette peur incendiaire s’est rapidement propagée aux marchés mondiaux. En Europe, la crainte de la faiblesse économique s’est manifestée en pénalisant surtout les secteurs les plus sensibles au cycle économique : le commerce de détail, avec une chute de 5,9% dans le Stoxx 600, et le tourisme et les voyages, avec une baisse de 4,20%.Même le secteur bancaire a été touché. Le secteur réduit ainsi sa bonne série et recule cette semaine de 0,96%, impacté également par le chiffre de l’inflation aux États-Unis. Un chiffre qui a surpris à la baisse mercredi et a fait chuter les rendements des bons du Trésor, ravivant ainsi l’espoir d’une nouvelle baisse des taux d’intérêt par la Réserve Fédérale. Une politique dont les banques ne tirent généralement pas de bénéfices particuliers.

2.Nouvel épisode arancelario : caprice ou stratégie ?

La vague de menaces arancelaires de l’Administration Trump continue, avec un impact sur des secteurs comme l’automobile et, nouveauté cette semaine, sur les boissons spiritueuses.

Le magnat a de nouveau secoué l’échiquier international jeudi dernier avec une nouvelle menace à l’Union Européenne : des droits de douane de 200% sur les boissons spiritueuses sous prétexte que l’Europe retire la taxe annoncée de 50% sur le whisky américain.Cela a valu aux entreprises européennes du secteur des baisses considérables dans leurs indices respectifs. En plus d’insuffler la peur dans un secteur du vin qui exporte vers les États-Unis environ 390 millions d’euros.L’Europe semble s’être réveillée cette semaine et avoir pris conscience des conséquences désastreuses qu’annonce le bras de fer arancelario de Trump. Le bloc communautaire occidental résiste mieux aux caprices arancelaires du magnat que les États-Unis, où le S&P et le Nasdaq clôturent dans le rouge leur quatrième semaine consécutive, au cours de laquelle ils ont coté en territoire de correction, avec un recul de plus de 10% par rapport à leurs derniers sommets. De son côté, le Dow Jones clôture sa pire semaine depuis 2023 avec des baisses supérieures à 3%, dans un contexte d’inquiétude croissante quant à la santé économique du pays.

3.Inditex n’a pas de plafond, ou si ?

Fin de semaine particulièrement compliquée pour Inditex. Le géant textile espagnol présentait ses résultats de l’exercice 2024 mercredi dernier, suivant la tradition d’être la dernière entreprise de l’Ibex 3
Trois éléments clés ont fortement influencé les marchés boursiers cette semaine :

  1. La crainte d’une récession aux États-Unis: Les déclarations de Donald Trump laissant entrevoir la possibilité d’une récession américaine ont provoqué une forte nervosité sur les marchés. Le Nasdaq a chuté de 4% le lundi suivant cette annonce. Cette peur s’est propagée en Europe, affectant particulièrement les secteurs sensibles au cycle économique comme le commerce de détail (-5,9% pour le Stoxx 600) et le tourisme (-4,20%). Même le secteur bancaire a été impacté (-0,96%), partiellement à cause d’un chiffre d’inflation américain plus bas que prévu, ce qui a fait baisser les rendements des bons du Trésor et ravivé l’espoir d’une baisse des taux d’intérêt par la Réserve Fédérale.
  1. Nouvelles menaces arancelaires de Trump: L’administration Trump a continué sa politique de menaces arancelaires, ciblant cette fois les boissons spiritueuses européennes avec une menace de droits de douane de 200%. Cette action a causé des baisses significatives pour les entreprises européennes du secteur, et a semé l’inquiétude au sein du secteur viticole qui exporte pour environ 390 millions d’euros vers les États-Unis.Aux États-Unis, le S&P et le Nasdaq ont terminé leur quatrième semaine consécutive dans le rouge, en territoire de correction (-10% par rapport à leurs plus hauts niveaux), tandis que le Dow Jones a connu sa pire semaine depuis 2023 (-3%).
  1. Résultats d’Inditex: La publication des résultats de l’exercice 2024 d’Inditex a également affecté la fin de semaine, bien que le texte ne détaille pas l’impact précis de ces résultats sur les marchés.

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