Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, s’est retrouvé au center d’une controverse médiatique concernant une villa en Croatie. Des allégations ont émergé, suggérant que cette propriété lui appartenait, bien qu’elle soit officiellement enregistrée au nom de tiers.Fico a réagi publiquement à ces accusations, les qualifiant de tentatives de « meurtre médiatique ». Il a affirmé être la personne publique la plus scrutée de l’histoire moderne de la Slovaquie, soulignant que sa situation financière était transparente.

« Je ne vais me justifier ni m’excuser devant personne. Mais j’ai un scandale parce que je ne possède rien en croatie, même si toute la racaille médiatique slovaque l’affirme depuis une semaine. »

Il a ironisé sur le fait qu’on lui reproche de ne pas avoir les moyens d’acquérir un simple appartement, comparant cela à des questions triviales sur ses boutons de manchette. Il a même suggéré une enquête sur les biens des journalistes,insinuant que certains pourraient avoir du mal à justifier leurs possessions.

Selon Fico, cette affaire de villa est une tentative de le discréditer, faisant référence à une tentative d’assassinat dont il a été victime en mai 2024. Il a souligné que de nombreux Slovaques, y compris des politiciens de l’opposition, possèdent des biens immobiliers en Croatie ou à l’étranger sans susciter d’intérêt médiatique.

« M’accuser de ne pas avoir les moyens, à 59 ans, de m’acheter un appartement de trois pièces dans un immeuble rempli de jeunes familles avec enfants, dépasse les bornes du bon goût. C’est exactement comme lorsque la presse à scandale m’a récemment interrogé sur mes boutons de manchette. Si nécessaire, nous pouvons lancer une campagne sur la situation financière des journalistes. Ce serait amusant. Beaucoup ne pourraient même pas justifier la possession d’un vélo. »

Un article de presse croate a initialement attiré l’attention sur la villa, située dans le village de Ražanj. Igor Matovič, chef du mouvement politique Slovensko, s’est rendu en Croatie avec d’autres parlementaires pour enquêter. Ils ont filmé la maison, estimée à deux millions d’euros, avec piscine et vue sur la mer.

Matovič a affirmé détenir des preuves que la villa appartenait à Fico, mais qu’elle était enregistrée au nom de prête-noms. Il a identifié deux individus, Matej Gocník et Matúš Moravčík, comme étant les propriétaires officiels. Selon matovič, ces individus seraient liés à des personnalités politiques et économiques influentes.

« Nous avons des preuves que cette villa derrière nous appartient à Robert Fico, mais elle est enregistrée au nom de deux jeunes prête-noms. »

Matovič a précisé que l’un des prête-noms est le neveu d’un député avec lequel Fico s’est rendu en jet privé, et l’autre est le neveu d’une responsable du cadastre liée à une affaire de détournement de fonds publics.

Des informations fournies par un habitant ont corroboré les allégations de Matovič, affirmant que Fico avait séjourné à plusieurs reprises dans la villa et qu’il en était le véritable propriétaire.

Fico a confirmé avoir téléphoné au propriétaire de la villa. Il a déclaré s’être excusé pour les désagréments causés et avoir convenu de louer la maison pour ses vacances d’été.Il a ajouté que cela offrirait au propriétaire une compensation pour les « saletés des journalistes ».

La Villa croate de Robert Fico : Une Controverse Polémique

Le Premier ministre slovaque, Robert Fico, est au cœur d’une controverse concernant une villa de luxe située à Ražanj, en Croatie. Officiellement enregistrée au nom de Matej Gocník et Matúš Moravčík, deux individus présumément liés à des personnalités politiques et économiques influentes, la propriété, estimée à deux millions d’euros, est au center d’accusations selon lesquelles elle appartiendrait en réalité à M. Fico.

Les Allégations et les Réactions

Igor matovič, chef du mouvement politique Slovensko, affirme détenir des preuves de la propriété de Fico, preuves corroborées par un témoignage d’un habitant affirmant avoir vu le premier ministre séjourner à plusieurs reprises dans la villa. M. Matovič et d’autres parlementaires se sont rendus sur place pour filmer la propriété.

Face à ces allégations, Robert Fico rejette catégoriquement toute implication, qualifiant la controverse de “meurtre médiatique”.Il souligne le niveau d’examen auquel il est soumis, et ironise sur les accusations concernant sa supposée incapacité à s’acheter un simple appartement, comparant cela à des questions jugées triviales par le passé. Il a même suggéré une enquête sur les biens des journalistes.Fico a confirmé avoir appelé le propriétaire de la villa, s’excusant pour les désagréments causés et confirmant la location de la propriété pour ses vacances d’été, pour compenser les dommages causés par les enquêtes journalistiques.

Résumé des Accusations et Réfutations

| Point | Accusation (Matovič) | Réfutation (Fico) |

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| Propriété de la villa | appartient à Robert Fico, enregistrée au nom de prête-noms (Gocník et Moravčík). | Nie, la villa est louée pour les vacances d’été. |

| Liens des prête-noms | Liens avec personnalités politiques et économiques influentes. | Non spécifié. |

| Séjours à la villa | Séjours répétés de Robert Fico confirmés par un témoignage. | Non confirmé directement, mais la location est avouée. |

| Nature de la controverse | Tentative de discréditer Fico.| “Meurtre médiatique”. |

FAQ

Q: Quelle est la valeur estimée de la villa ?

R: Deux millions d’euros.

Q: Qui sont les propriétaires officiels de la villa ?

R: Matej Gocník et matúš Moravčík.

Q: Quelle est la réaction de Robert Fico face aux accusations ?

R: Il les qualifie de “meurtre médiatique” et nie toute implication directe dans la propriété.

Q: quelles preuves sont présentées pour appuyer les accusations ?

R: Des photos et vidéos de la villa, ainsi qu’un témoignage d’un habitant.