Le Canada recherche des alternatives à son contrat d’achat d’avions de combat américains, notamment en raison d’une trop grande dépendance aux États-Unis en matière de sécurité. Cette déclaration intervient quelques jours après l’annonce d’une révision du contrat de 19 milliards de dollars canadiens pour l’acquisition de 88 avions de combat F-35. le canada est actuellement impliqué dans un différend commercial avec les États-Unis.
Selon le ministère canadien de la Défense, le contrat reste en vigueur, et Ottawa a pris un engagement juridique de fournir des fonds pour les 16 premiers F-35. Le Canada envisagerait sérieusement d’autres options.
« Compte tenu de la nécessité d’un bon rapport qualité-prix et de la possibilité d’une production importante d’avions alternatifs au Canada… il est judicieux et dans l’intérêt du Canada d’examiner ces options ».
Aucune entreprise spécifique n’a été nommée. Une entreprise suédoise, qui avait perdu le contrat au profit de Lockheed Martin, s’était engagée à assembler ses avions au Canada.
Des entreprises canadiennes profitent également de ces relations. Le chef de la direction d’une entreprise a exprimé son inquiétude quant au fait que Washington pourrait cibler les contrats américains du fabricant d’avions si le Canada annulait l’accord avec Lockheed Martin.
Le Canada a été soumis à des pressions de la part de plusieurs administrations américaines pour augmenter ses dépenses militaires. Le pays s’est engagé l’année dernière à consacrer des milliards supplémentaires aux forces armées, affirmant que les dépenses militaires se rapprocheraient de l’objectif de l’OTAN d’ici 2030.
Dans une déclaration, une entreprise a déclaré qu’elle appréciait ses relations avec le Canada et qu’elle avait transmis les questions d’approvisionnement au gouvernement.
Les États-Unis ont brièvement interrompu le partage de renseignements et les livraisons d’armes à l’Ukraine,soulevant des questions sur les dangers potentiels d’une trop grande dépendance aux systèmes américains.
Le Canada et d’autres alliés dépendent largement des États-Unis pour identifier les cibles,traiter les données et neutraliser les défenses aériennes ennemies.
« Beaucoup de gens se demandent maintenant quelle sera la fiabilité de l’accès à la technologie militaire américaine ».
« Toutes les options qui vont au-delà du maintien de nos plans actuels sont bien moins bonnes ».
Le Canada a signé l’accord F-35 en 2023 et prévoit la livraison du premier avion en 2026.
Ottawa a prolongé à plusieurs reprises la durée de vie de sa flotte d’avions de combat, dont certains ont plus de 40 ans. Ils devraient voler jusqu’en 2032, date à laquelle les 88 F-35 devraient être opérationnels.
Les mesures prises par les États européens pour augmenter leurs dépenses militaires pourraient s’avérer avantageuses, car elles offrent aux entreprises canadiennes la possibilité d’obtenir davantage de contrats.
Le Canada Réévalue son Achat d’Avions de Combat F-35: Une Question de Sécurité et d’Intérêts Économiques
Table of Contents
Le Canada est confronté à un dilemme majeur concernant son contrat d’achat de 88 avions de combat F-35 auprès de Lockheed Martin. Un différend commercial avec les États-Unis, couplé à des inquiétudes quant à une trop grande dépendance à la technologie militaire américaine, a poussé Ottawa à réévaluer cet accord de 19 milliards de dollars canadiens. Bien que le ministère de la Défense confirme que le contrat reste en vigueur et que les fonds pour les 16 premiers F-35 sont engagés, la recherche d’alternatives est sérieusement envisagée. [[2]]
Le principal argument en faveur de cette réévaluation repose sur le besoin d’un meilleur rapport qualité-prix et la possibilité d’une production significative d’avions alternatifs au canada. Une entreprise suédoise, précédemment en compétition avec Lockheed Martin, a déjà exprimé son intérêt pour l’assemblage de ses avions au Canada. Cependant, l’annulation du contrat avec Lockheed Martin pourrait avoir des répercussions négatives sur les entreprises canadiennes qui bénéficient actuellement de leurs relations avec le géant américain de la défense. [[3]]
L’interruption temporaire par les États-Unis du partage de renseignements et des livraisons d’armes à l’Ukraine a mis en lumière les risques associés à une trop grande dépendance aux systèmes militaires américains. Ce risque est d’autant plus préoccupant que le Canada et ses alliés comptent fortement sur les États-Unis pour des fonctions cruciales telles que l’identification des cibles et la neutralisation des défenses aériennes ennemies.
Le Contexte : Pressions Américaines et Objectifs de l’OTAN
Le Canada a subi des pressions américaines pour augmenter ses dépenses militaires, s’engageant à consacrer des milliards de dollars supplémentaires à ses forces armées afin d’atteindre l’objectif de dépense de l’OTAN d’ici 2030. L’augmentation des dépenses militaires européennes pourrait offrir de nouvelles opportunités aux entreprises canadiennes.Le Canada a signé l’accord F-35 en 2023 et prévoit la livraison du premier avion en 2026. Sa flotte actuelle, dont certains avions ont plus de 40 ans, devrait voler jusqu’en 2032, date à laquelle les F-35 devraient être opérationnels.
Tableau Récapitulatif
| Aspect | Data |
|—————————–|———————————————————————————|
| Contrat F-35 | Réévalué, mais toujours en vigueur pour les 16 premiers avions. |
| Raison de la réévaluation | Dépendance aux États-Unis,différend commercial,rapport qualité-prix. |
| Alternatives envisagées | Oui, incluant une entreprise suédoise. |
| Risques de l’annulation | Répercussions sur les entreprises canadiennes ayant des contrats avec LM. |
| Date de livraison prévue | Premier F-35 prévu en 2026, flotte complète opérationnelle en 2032. |
| Implications géopolitiques | Dépendance à la technologie militaire américaine, implication de l’OTAN. |
FAQ
Q: Le contrat F-35 est-il annulé?
R: Non, le contrat reste en vigueur pour les 16 premiers avions. Une réévaluation est en cours.
Q: Quelles sont les principales raisons de cette réévaluation?
R: Une trop grande dépendance à la technologie militaire américaine, un différend commercial avec les États-Unis et la recherche d’un meilleur rapport qualité-prix.
Q : Quelles sont les alternatives envisagées ?
R: Plusieurs options sont étudiées, dont une proposition d’assemblage au Canada par une entreprise suédoise.
Q: Quelles sont les conséquences potentielles de l’annulation du contrat ?
R: Des répercussions négatives sur les entreprises canadiennes ayant des contrats avec Lockheed Martin.