Les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine se sont entretenus par téléphone du futur de l’Ukraine.

La conversation, qui a débuté dans l’après-midi, « se déroule bien et est toujours en cours », a indiqué un membre du cabinet de la Maison Blanche, sans donner plus de détails sur cet échange potentiellement décisif pour la fin du conflit en Ukraine, ou au moins pour l’établissement d’un cessez-le-feu.« De nombreux éléments d’un accord final ont été convenus, mais il reste encore beaucoup à faire », avait déclaré Trump, alimentant les attentes concernant cette conversation. Les deux dirigeants devraient passer en revue leurs demandes mutuelles et faire le point sur les progrès réalisés par leurs commissions de négociation respectives. Cependant, la Maison Blanche et le kremlin ont clairement indiqué qu’il est encore trop tôt pour envisager la signature d’une trêve.

« J’attends avec impatience l’appel avec le président Poutine », a écrit le dirigeant américain, soulignant que « des milliers de jeunes soldats, entre autres, sont tués et cela doit cesser maintenant ». Le gouvernement russe a précisé que les deux présidents doivent discuter « d’un grand nombre de questions liées à la normalisation des relations bilatérales et à un accord sur l’Ukraine ».

Ni le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, ni l’Union européenne n’ont été conviés à cette conversation, bien que les États-Unis affirment qu’ils sont informés de toutes les négociations. L’UE maintient ses plans d’aide militaire à l’Ukraine, tandis que des pays comme le Royaume-Uni et la France poursuivent leur projet de mission militaire de paix, malgré l’exigence de Moscou qu’aucun soldat européen ou américain ne soit présent dans le pays voisin.

Outre Trump et Poutine, leurs principaux conseillers ont également participé à l’appel. Elon Musk était également présent,suite à l’annonce d’une prochaine rencontre avec le directeur du Fonds d’investissement direct de Russie,Kirill Dmitri. Ce dernier, membre de l’équipe de négociation russe, a été désigné par Poutine comme envoyé spécial pour la coopération économique entre les deux puissances, signe d’un dégel souhaité malgré les sanctions occidentales. dmitri a salué « l’approche constructive » de Musk et a évoqué un « dialog continu » sur des projets de haute technologie, y compris une collaboration avec l’agence spatiale russe Roscosmos pour envoyer une mission sur Mars.

Trois points principaux étaient à l’ordre du jour :

La répartition des gisements de terres rares,dont certains se trouvent en territoire contrôlé par la Russie.
le partage énergétique,notamment la question du contrôle de la centrale nucléaire de Zaporijia et d’autres installations énergétiques contestées.
* Les annexions territoriales.

La Russie occupe une partie importante de l’Ukraine, et un porte-parole du gouvernement russe a déclaré que la Crimée, Sébastopol, Kherson, Zaporijia, donetsk et Lougansk sont des régions russes, conformément à la Constitution russe. « Je pense que nous parlerons de territoires, il y a beaucoup de territoires », a déclaré Trump, ajoutant que la situation est « très différente de ce qu’elle était avant la guerre », faisant allusion à la nouvelle carte de l’Ukraine après l’occupation russe.

« Je pense que nous avons déjà beaucoup discuté entre les deux parties », a déclaré le président américain, suggérant que des contacts ont eu lieu entre Américains, Russes et ukrainiens. Des sources proches de la Maison Blanche indiquent que Moscou conservera la quasi-totalité des territoires conquis,et que le refus de l’adhésion de l’ukraine à l’OTAN reste une condition sine qua non du Kremlin.D’autres exigences russes incluent l’arrêt des livraisons d’armes à Kiev et la fin de la mobilisation de nouveaux soldats ukrainiens pendant la trêve, afin de s’assurer que le cessez-le-feu ne sera pas utilisé par l’Ukraine pour se renforcer. Ces exigences pourraient être acceptées, car l’armée russe est actuellement en meilleure position que l’armée ukrainienne. D’autres demandes, comme un retrait partiel de l’OTAN en Europe centrale et orientale, semblent plus difficiles à satisfaire. Certains observateurs estiment que le Kremlin présente ce type de conditions comme des concessions potentielles.

Trump et poutine devraient également reprendre les discussions entamées sur le rétablissement des relations diplomatiques, y compris la désignation de personnel dans chaque pays et la restitution à Moscou des propriétés saisies depuis le début de l’invasion.

La conversation n’a pas porté sur la question de l’indemnisation de l’Ukraine pour les dommages subis. Au contraire, les discussions ont porté sur le partage des actifs ukrainiens entre Kiev et Moscou, des régions occupées aux installations énergétiques et à l’accès à la mer Noire, afin de mettre fin à la guerre. Zelensky semble accepter l’idée de pertes territoriales et de concessions. Le prix que devra payer le Kremlin reste à déterminer.

le rapprochement entre les deux présidents intervient dans un contexte de décisions politiques récentes. Trump a ordonné la fermeture de Voice of America, entraînant le licenciement de nombreux employés et journalistes, ainsi que la résiliation du contrat avec radio Free Europe. Ces décisions sont interprétées par certains analystes comme un geste de Washington envers le président russe pour favoriser un climat d’entente.

Le gouvernement russe et certains commentateurs ont salué la fermeture de ces médias, bien que le Kremlin ait officiellement déclaré que le sort de ces stations est une affaire « interne » aux États-Unis. « Ces médias ne peuvent guère être considérés comme populaires ou demandés en Russie ; ils sont purement propagandistes », a indiqué un communiqué. De son côté, Margarita Simonyan, rédactrice en chef de la chaîne RT, a déclaré que « c’est un jour de fête pour moi et mes collègues. C’est une décision incroyable de Trump ! Malheureusement, nous n’avons pas pu les faire taire, mais les États-Unis l’ont fait ».

Voice of America a été créée en 1947 et Radio Free Europe six ans plus tard. Les deux ont joué un rôle significant dans la guerre froide, diffusant des informations et des programmes dans les pays du bloc communiste.

Malgré leurs origines, ces radios ont continué à évoluer. Le gouvernement russe les a qualifiées de « voix ennemies » et a ciblé Radio Free europe après l’invasion de l’Ukraine, car elle émet dans les langues de chaque territoire russe, lui permettant d’atteindre un large public.

Appel téléphonique Trump-Poutine : Vers un accord sur l’Ukraine ?

Un appel téléphonique décisif entre les présidents Donald Trump et Vladimir Poutine a eu lieu pour discuter de l’avenir de l’ukraine. L’échange, qualifié de « bien déroulé » par la Maison Blanche, a porté sur plusieurs points clés pour un potentiel accord de cessez-le-feu. Malgré des progrès, une signature immédiate d’une trêve n’est pas envisagée.

Points clés de la conversation :

Territoires occupés : La Russie revendique la Crimée, Sébastopol, Kherson, zaporijia, Donetsk et Lougansk comme territoires russes. Trump a évoqué une nouvelle carte de l’Ukraine reflétant l’occupation russe, suggérant une acceptation implicite de ces annexions par les États-Unis.

Ressources énergétiques : Le partage des ressources énergétiques, notamment le contrôle de la centrale nucléaire de Zaporijia, a été discuté.

Ressources minières: La répartition des gisements de terres rares, dont certains se trouvent en territoire contrôlé par la Russie, fait également partie des négociations.

Relations diplomatiques : Le rétablissement des relations diplomatiques entre les États-Unis et la Russie, incluant la désignation de personnel et la restitution de propriétés saisies, a été abordé.

Absence d’indemnisation : La question de l’indemnisation de l’Ukraine pour les dommages subis n’a pas été discutée.Les discussions se sont concentrées sur le partage des actifs ukrainiens entre Kiev et Moscou.

Tableau récapitulatif des points clés:

| Point clé | Détails |

|—————————–|————————————————————————————|

| Territoires occupés | Annexions russes revendiquées, potentielle acceptation américaine d’une nouvelle carte. |

| Ressources énergétiques | Contrôle de la centrale de zaporijia et autres installations contestées. |

| Ressources minières | Répartition des gisements de terres rares. |

| Relations diplomatiques | Rétablissement des relations, désignation de personnel et restitution de propriétés. |

| Indemnisation de l’Ukraine | Non discutée. |

Contexte et implications :

L’appel a eu lieu sans la participation de l’Ukraine ni de l’UE, bien que les États-Unis affirment les tenir informés. Elon Musk a également participé à la discussion suite à une rencontre annoncée avec Kirill Dmitri, envoyé spécial russe pour la coopération économique. La fermeture de Voice of America et Radio Free Europe par Trump, saluée par la Russie, est interprétée comme un geste d’apaisement envers Moscou.

Exigences russes :

Maintien de la quasi-totalité des territoires conquis.

Refus de l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN.

Arrêt des livraisons d’armes à Kiev.

* Fin de la mobilisation de nouveaux soldats ukrainiens pendant la trêve.

FAQ

Q : L’Ukraine a-t-elle participé à l’appel ?

R : Non.

Q : Un accord a-t-il été signé ?

R : Non, la signature d’une trêve n’est pas envisagée immédiatement.

Q : Quels sont les trois principaux points de discussion ?

R : Territoires occupés, ressources énergétiques et ressources minières.

Q : L’indemnisation de l’Ukraine a-t-elle été discutée ?

R : Non.