À l’occasion du 11e anniversaire de l’annexion par la Russie de la République autonome de Crimée (Ukraine) par le biais d’un référendum illégitime, le ministère turc des Affaires étrangères a exprimé son soutien à la souveraineté de l’Ukraine.
Le ministère turc des Affaires étrangères a réaffirmé son engagement à suivre la situation en Crimée et celle de ses populations autochtones.
La Russie occupe la Crimée depuis 2014. avant son annexion illégale, la péninsule abritait les Tatars de Crimée et constituait une destination touristique prisée. Elle est devenue une région fortement militarisée, avec 233 bases militaires recensées sur la péninsule.
Un communiqué de presse de l’ONU, datant de février 2024, indique que la Mission de surveillance des droits de l’homme des Nations unies en Ukraine a documenté des violations importantes des droits de l’homme et du droit humanitaire depuis l’annexion illégale de la Crimée par la Fédération de Russie.
« Ces violations ont persisté tout au long des 10 années d’occupation, alors que la Fédération de Russie consolidait son contrôle sur la péninsule », lit-on dans le communiqué de presse.
Dans son rapport, l’ONU souligne comment la Fédération de Russie a illégalement imposé sa citoyenneté, ses lois et ses institutions à la Crimée, réprimant l’opposition et la dissidence. Le rapport cite des restrictions sur l’espace civique et les libertés fondamentales, affectant particulièrement les dirigeants tatars de crimée qui s’opposent à l’occupation ou aux politiques russes.
Récemment, le Center de ressources des Tatars de Crimée a signalé qu’un prisonnier politique tatar de Crimée de 60 ans, Rustem Virati, est décédé dans une colonie pénitentiaire de Dimitrovgrad, dans la région d’Oulianovsk, en Russie, après avoir été condamné à huit ans de prison par les autorités d’occupation russes.« Nous réitérons que la Türkiye ne reconnaît pas la situation de facto en Crimée, qui constitue une violation du droit international, et que nous soutenons l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine », indique le communiqué publié sur le site web du ministère.
« Nous continuerons à suivre de près l’évolution de la situation en Crimée, en particulier la situation des Turcs tatars de Crimée, le peuple autochtone de la péninsule, et nous les maintiendrons à l’ordre du jour de la communauté internationale. »
L’Annexion Illégale de la Crimée : 11 Ans de Violations des Droits Humains
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Le 11e anniversaire de l’annexion illégale de la Crimée par la Russie a été marqué par une réaffirmation du soutien de la Turquie à la souveraineté ukrainienne. Cette action, qui s’appuie sur un référendum illégitime, a eu des conséquences désastreuses pour la population, notamment les Tatars de Crimée.
L’Impact de l’Occupation Russe
Depuis 2014, la Crimée, autrefois destination touristique prisée et foyer des Tatars de Crimée, est devenue une région fortement militarisée, avec plus de 233 bases militaires recensées. L’ONU a documenté de graves violations des droits de l’homme et du droit humanitaire, persistant tout au long de l’occupation russe. Ces violations incluent l’imposition illégale de la citoyenneté, des lois et des institutions russes, la répression de l’opposition et des restrictions sur les libertés fondamentales, ciblant particulièrement les leaders tatars de Crimée.
Tableau récapitulatif : Conséquences de l’annexion de la Crimée
| Aspect | Avant 2014 | Après 2014 |
|———————-|——————————————-|————————————————-|
| Statut | République autonome d’Ukraine | Occupée par la Russie |
| Population tatare | Communauté florissante | Persécutée, droits fondamentaux restreints |
| Militarisation | Faible | Très élevée (plus de 233 bases militaires) |
| Tourisme | Destination prisée | Déclin significatif |
| Droits humains | Respectés (en théorie) | Violations massives documentées par l’ONU |
Récemment, le décès en prison de Rustem Virati, un prisonnier politique tatar de Crimée, met en lumière la dure réalité de l’occupation russe.
La position de la Turquie
Le ministère turc des Affaires étrangères a réitéré son refus de reconnaître la situation de facto en Crimée, considérant l’annexion comme une violation du droit international. La Turquie soutient l’intégrité territoriale et la souveraineté de l’Ukraine et continue de suivre de près la situation des Tatars de Crimée.
FAQ
Q : Pourquoi la Turquie ne reconnaît-elle pas l’annexion de la Crimée ?
R : Parce qu’elle considère cette annexion comme une violation du droit international.
Q : quelles sont les principales violations des droits humains en Crimée ?
R : Répression de l’opposition, restrictions des libertés fondamentales, persécution des Tatars de Crimée.
Q : Quel est le rôle de l’ONU dans cette situation ?
R : L’ONU a documenté de graves violations des droits de l’homme et du droit international en Crimée.
Q : Quel est l’avenir de la Crimée ?
R : L’avenir de la Crimée reste incertain, mais la communauté internationale continue de soutenir la souveraineté ukrainienne.