L’analyse révèle que le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas était sur le point de s’effondrer depuis des semaines. Il semble que les pires craintes concernant l’avenir de la guerre à Gaza pourraient se concrétiser.
L’armée israélienne a annoncé avoir lancé de nouvelles frappes sur des cibles du Hamas à Gaza. Des sources médicales locales ont signalé des victimes,affirmant qu’il s’agissait des frappes aériennes les plus violentes depuis le début du cessez-le-feu du 19 janvier.Des responsables palestiniens du ministère de la Santé dirigé par le Hamas ont fait état d’au moins 200 décès. [1], [2]
Le cessez-le-feu, déjà extrêmement fragile, a été brisé.Cependant,des signes avant-coureurs étaient apparus ces dernières semaines. En février, quelques jours seulement après sa nomination à la tête des Forces de défense israéliennes (FDI), le général de division Eyal Zamir a déclaré que « 2025 continuera d’être une année de combat ».
Au cours du week-end, l’envoyé de l’governance Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff, a déclaré que les frappes américaines contre les rebelles Houthis au Yémen devraient être considérées comme un avertissement au Hamas concernant les retards dans les négociations de cessez-le-feu à Gaza.
Cela pourrait bien avoir donné au gouvernement Netanyahu le feu vert pour lancer ces attaques, une semaine après que la proposition a été élaborée par les FDI et présentée au Premier ministre pour approbation. La Maison Blanche avait été avertie à l’avance des frappes.
### La pression croissante sur Netanyahou
Des personnalités comme le ministre des Finances d’extrême droite, Bezalel Smotrich, formulaient ces exigences avant même l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, menaçant de quitter le gouvernement – et de le faire tomber – si un accord était conclu.
Cette rhétorique semble de plus en plus déconnectée des opinions d’une grande partie de la communauté israélienne. Ces attaques à Gaza surviennent quelques heures avant le début de grandes manifestations contre le gouvernement Netanyahu.
les rassemblements devraient inclure les familles des otages israéliens toujours détenus par le Hamas à Gaza. Ils accusent le Premier ministre de tenter de prolonger la guerre, faisant passer le combat avant le retour des captifs. ils ont également affirmé qu’il purgeait les membres de l’establishment de la défense et du renseignement qui le défient.
Lundi, Netanyahou a annoncé des mesures visant à évincer ronen Bar, le chef de l’agence de renseignement intérieure du pays, invoquant « une méfiance qui s’est accrue avec le temps » entre les deux hommes.
cinquante-neuf otages israéliens sont toujours détenus par le Hamas à Gaza – seuls 24 d’entre eux seraient encore en vie. Le Hamas affirme que ces frappes « exposent » ces captifs « à un sort inconnu ».
La réponse intérieure aux attaques contre Gaza sera rapide, au réveil d’Israël.
Selon l’Associated Press,la vague de frappes israéliennes qui a tué des centaines de Palestiniens à travers la bande de Gaza était l’aboutissement des efforts du Premier ministre Benjamin Netanyahou pour se retirer du cessez-le-feu avec le Hamas,auquel il avait consenti en janvier [3]. Depuis le début de la guerre, Netanyahou est confronté à des pressions potentiellement incompatibles : les familles des otages veulent qu’il conclue un accord avec le Hamas pour les libérer.
## L’effondrement du cessez-le-feu à Gaza : Retour à la violence
L’analyze révèle que le cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, conclu le 19 janvier, était sur le point de s’effondrer depuis plusieurs semaines. Les pires craintes concernant l’avenir de la guerre à Gaza se sont malheureusement concrétisées.
De nouvelles frappes israéliennes sur des cibles du Hamas ont été annoncées, causant de nombreuses victimes. Des sources médicales locales rapportent qu’il s’agit des frappes aériennes les plus violentes depuis le début du cessez-le-feu, avec au moins 200 morts selon des responsables palestiniens du ministère de la Santé dirigé par le Hamas. [1], [2]
Plusieurs signes avant-coureurs précédaient cet événement. Déjà en février, le général de division Eyal Zamir, nouvellement nommé à la tête des Forces de défense israéliennes (FDI), déclarait que “2025 continuera d’être une année de combat”. De plus, des frappes américaines contre les rebelles Houthis au Yémen, qualifiées d’avertissement par l’envoyé de l’management Trump au Moyen-Orient, Steve Witkoff, pourraient avoir donné le feu vert à Israël pour lancer ces attaques. La Maison Blanche aurait été prévenue à l’avance.
### Pressions sur Netanyahou et conséquences politiques
La pression sur le Premier ministre Benjamin Netanyahou est intense. Des personnalités comme le ministre des Finances Bezalel Smotrich menaçaient de faire tomber le gouvernement si un accord de cessez-le-feu était conclu, même avant son entrée en vigueur. cette position semble de plus en plus déconnectée de l’opinion publique israélienne, avec des manifestations importantes prévues contre le gouvernement. Les familles des otages israéliens détenus par le Hamas accusent Netanyahou de prioriser la guerre au détriment du retour des captifs. Elles l’accusent également de purges au sein de l’establishment de la défense et du renseignement. L’éviction de Ronen Bar, chef de l’agence de renseignement intérieure, confirme ces craintes.
Cinquante-neuf otages israéliens sont toujours détenus par le Hamas, dont seulement 24 seraient encore en vie. Le Hamas affirme que ces frappes exposent les prisonniers à un sort inconnu. L’Associated Press souligne que cette escalade est le résultat des efforts de Netanyahou pour se retirer du cessez-le-feu conclu en janvier.[3] La réaction en Israël à ces attaques sera rapide.