Des chercheurs rapportent que les voies respiratoires humaines saines présentent un risque accru de déshydratation et d’inflammation lorsqu’elles sont exposées à l’air sec, une incidence qui devrait augmenter en raison du réchauffement climatique. L’inflammation des voies respiratoires humaines est associée à des affections comme l’asthme, la rhinite allergique et la toux chronique.
Les chercheurs affirment qu’à mesure que l’atmosphère terrestre se réchauffe, avec une humidité relative pratiquement constante, une propriété atmosphérique appelée déficit de pression de vapeur (DPV) augmente rapidement. Le DPV mesure la soif d’eau que l’air peut avoir. Plus le DPV est élevé, plus le taux d’évaporation de l’eau est vital, ce qui déshydrate les écosystèmes planétaires.
S’appuyant sur des prédictions mathématiques et des expériences, les chercheurs expliquent qu’une pression artérielle volumétrique (VPD) plus élevée peut déshydrater les voies respiratoires supérieures et déclencher la réponse inflammatoire et immunitaire du corps. Il est également indiqué qu’une telle déshydratation et inflammation peuvent être exacerbées par la respiration buccale et une exposition accrue à la climatisation et au chauffage. Les résultats suggèrent que toutes les muqueuses exposées à l’atmosphère, y compris la muqueuse oculaire, sont à risque dans les atmosphères déshydratantes.
Des chercheurs ont exposé des cultures de cellules humaines qui recouvrent les voies respiratoires supérieures, connues sous le nom d’épithélium bronchique humain, à l’air sec. Après l’exposition, la densité du mucus et les réponses inflammatoires des cellules ont été évaluées. Les cellules qui ont subi des périodes d’air sec ont montré une densité de mucus plus fluide et des concentrations élevées de cytokines, ou protéines qui indiquent une inflammation cellulaire. Ces résultats concordent avec les prédictions théoriques selon lesquelles la fluidité du mucus se produit dans des environnements d’air sec et peut produire une compression cellulaire suffisante pour déclencher l’inflammation.
L’équipe a également confirmé que la transpiration muqueuse inflammatoire se produit pendant la respiration normale et détendue (également appelée respiration de marée) dans un modèle animal. Les chercheurs ont exposé des souris saines et des souris avec une sécheresse respiratoire préexistante, courante dans les maladies respiratoires chroniques, à une semaine d’air sec intermittent. Les souris présentant cette déshydratation préexistante ont montré des cellules immunitaires dans les poumons, ce qui indique une réponse inflammatoire élevée, tandis que les souris exposées uniquement à l’air humide ne l’ont pas fait.
S’appuyant sur une étude de modèles climatiques que l’équipe a également réalisée, ils prédisent que la plupart des personnes auront un risque élevé d’inflammation des voies respiratoires dans la seconde moitié du siècle en raison des températures plus élevées et de l’air plus sec.Les chercheurs ont conclu leur travail en disant que ces résultats ont des implications pour d’autres mécanismes physiologiques du corps,à savoir la sécheresse oculaire et le mouvement de l’eau dans les revêtements muqueux de l’œil.
Air Sec et Inflammation des Voies Respiratoires : Un Risque Accru avec le Réchauffement Climatique
Table of Contents
L’exposition à l’air sec représente un risque croissant pour la santé respiratoire. Des recherches récentes montrent que l’air sec provoque une déshydratation et une inflammation des voies respiratoires, augmentant le risque d’asthme, de rhinite allergique et de toux chronique. [[1]] ce phénomène devrait s’aggraver avec le réchauffement climatique, qui entraîne une augmentation rapide du déficit de pression de vapeur (DPV). Le DPV, qui mesure la “soif d’eau” de l’air, influence directement l’évaporation de l’eau des muqueuses. Plus le DPV est élevé, plus le risque de déshydratation est meaningful.
Des études ont démontré qu’un DPV élevé déshydrate les voies respiratoires supérieures, déclenchant une réponse inflammatoire et immunitaire. La respiration buccale, la climatisation et le chauffage exacerbent cette situation.[[1]] L’effet n’est pas limité aux voies respiratoires ; les muqueuses oculaires sont également vulnérables.
Des expériences in vitro sur des cellules de l’épithélium bronchique humain exposées à l’air sec ont révélé une fluidification du mucus et une augmentation des cytokines (protéines inflammatoires). Ces résultats corroborent les prédictions théoriques liant la sécheresse de l’air à la fluidification du mucus et à l’inflammation cellulaire. Des études in vivo sur des souris ont confirmé ces observations, montrant une réponse inflammatoire accrue chez les souris prédisposées à la sécheresse respiratoire après exposition à l’air sec.
Impact du Réchauffement Climatique
Des modèles climatiques prédisent une augmentation significative du risque d’inflammation des voies respiratoires au cours de la seconde moitié du siècle en raison de températures plus élevées et d’un air plus sec. Ces résultats ont des implications plus larges, notamment pour la sécheresse oculaire.
tableau Récapitulatif
| Facteur | Effet sur les voies Respiratoires | implications pour la Santé |
|———————–|——————————————————————-|———————————————————|
| Air Sec | Déshydratation, inflammation, fluidification du mucus | Risque accru d’asthme, rhinite allergique, toux chronique |
| DPV élevé | Augmentation de l’évaporation de l’eau des muqueuses | Déshydratation accrue des voies respiratoires |
| Respiration Buccale | Exacerbation de la déshydratation et de l’inflammation | Aggravation des symptômes respiratoires |
| Climatisation/Chauffage | Augmentation de l’exposition à l’air sec | Augmentation du risque d’inflammation |
| Réchauffement Climatique | Accroissement du DPV et de la fréquence d’air sec | Risque accru d’affections respiratoires dans le futur |
FAQ
Q: L’air sec affecte-t-il uniquement les voies respiratoires ?
R: Non, les muqueuses oculaires sont également effectées.
Q: Quelles sont les conséquences de l’inflammation des voies respiratoires ?
R: Asthme, rhinite allergique, toux chronique.
Q: Comment réduire le risque d’inflammation liée à l’air sec ?
R: Limiter l’exposition à l’air sec (humidificateurs),éviter la respiration buccale.
Q: le réchauffement climatique joue-t-il un rôle ?
R: Oui, il aggrave le problème en augmentant le DPV.