Le Festival du Film de Palm Springs propose chaque année une programmation riche, allant des courts métrages aux films internationaux, sans oublier les œuvres LGBTQ+. Les cinéphiles locaux ont rarement l’occasion de découvrir les plus grands films de tous les temps projetés en 70mm.

Habituellement, les passionnés doivent se rendre à los Angeles pour assister à des projections régulières en 70mm. Le Centre Culturel de Palm Springs, dans son cinéma historique, accueille le festival 70mm, présenté par Mubi.

Quatre films sont à l’affiche : « 2001, l’Odyssée de l’espace », « Sueurs froides », « Lawrence d’Arabie » et « Interstellar ».Trois de ces œuvres sont souvent considérées comme des chefs-d’œuvre absolus, tandis qu’« Interstellar » est un favori plus récent de Christopher Nolan.

Si vous avez un ami cinéphile, vous avez probablement entendu vanter les mérites du format 70mm. Pour le spectateur occasionnel, cette distinction peut sembler superflue.

Le 70mm est un format qui nécessite un équipement spécifique. Les images sont plus grandes et plus larges que celles du format 35mm. Attendez-vous à une image plus belle, plus lumineuse et plus nette.

L’une des meilleures raisons de voir ces films en 70mm est que tous ont été tournés dans ce format. Les réalisateurs, directeurs de la photographie et monteurs ont travaillé chaque plan en 70mm.

Des réalisateurs comme Stanley Kubrick, Alfred Hitchcock et David Lean n’imaginaient certainement pas que leurs films seraient visionnés sur un petit téléphone. L’écran du cinéma est bien plus grand.

« 2001 » et « Lawrence » sont les pierres angulaires du festival. « Ce sont vraiment l’expérience cinématographique et le film 70mm par excellence », a-t-on déclaré.

Parmi tous les films, « Lawrence d’Arabie » est peut-être celui pour lequel il faut absolument prendre le temps.Certains cinéphiles estiment qu’il ne vaut même pas la peine de le regarder chez soi.

Ce film épique de 1962 figure souvent en tête des listes des plus grands films de tous les temps. Il a inspiré de nombreux réalisateurs, dont Steven Spielberg, dont la première vision en 70mm l’a « pulvérisé » et a failli le faire renoncer à la réalisation, tant la barre lui semblait haute.

Roger Ebert considérait la possibilité de voir « Lawrence » en 70mm comme une expérience incontournable pour tout cinéphile. Il écrivait en 2001 que certaines des meilleures scènes du film ne fonctionnent tout simplement pas si on le regarde chez soi.

« Dans une salle de cinéma, en regardant la clarté saisissante d’une copie 70mm, nous nous penchons en avant et nous efforçons de faire ressortir un détail des vagues de chaleur, et pendant un instant, nous ressentons une partie de l’immensité réelle du désert, et de son implacable dureté. »

Les trois autres films ont également beaucoup à offrir : « Sueurs froides » utilise la couleur comme élément narratif et des techniques novatrices comme le travelling compensé, « 2001 » en 70mm submerge le spectateur avec ses vaisseaux spatiaux plus grands que nature et ses effets spéciaux révolutionnaires, et « Interstellar » contient certains des moments les plus mémorables et les plus émouvants de Christopher Nolan.

Il y a quelque chose de spécial à regarder ces films sur grand écran qui nous rappelle les milliers de personnes qui ont travaillé à leur création.

« Du sang, de la sueur et des larmes ont littéralement été versés pour créer cette magie cinématographique pour [‘2001’] », a-t-on déclaré. « Voir ces effets spéciaux pratiques et les efforts déployés pour créer le film, le tout sur un support physique, ne fait que renforcer cela.»

Le cinéma a dû engager des projectionnistes syndiqués spécialement formés pour projeter les films, car les studios qui approuvent les projections doivent veiller à éviter tout dommage.

la projection de ces classiques n’est pas aussi simple que d’appuyer sur « play » sur Netflix. Le travail physique nécessaire pour projeter ces images est souvent oublié. « Avec ‘Lawrence d’Arabie’, on parle de centaines de kilos de film à manipuler, mais aussi à manipuler avec délicatesse car il s’agit de film », a-t-on précisé.

Regarder un film sur pellicule plutôt que numériquement apporte non seulement des couleurs et des détails exceptionnels à l’image, mais aussi des imperfections qui nous rappellent le métier de cinéaste et le métier de projectionniste.

Ces petites imperfections et la conscience que des humains travaillent à projeter un film physique sur un écran rendent l’expérience cinématographique plus tangible et réelle,plutôt que des uns et des zéros flottant dans l’air via le WiFi.

C’était un « immense plaisir » et un « honneur » de présenter ces films et de veiller à ce qu’ils continuent d’inspirer les futurs cinéastes et cinéphiles. « Ce que ces gens ont accompli et ces films sont comme une chose vivante que les gens continuent d’aller voir au cinéma. »

« J’espère que cette expérience aidera les gens à comprendre pourquoi il est si important de voir ces films au cinéma », a-t-on conclu. « Cela incite la prochaine génération de cinéastes à poursuivre cette conversation. »

Festival 70mm de Palm Springs : Une Expérience Cinématographique Inoubliable

Le Festival du Film de Palm Springs offre une expérience unique : la projection de chefs-d’œuvre cinématographiques en 70mm,un format rarement accessible. Plongez dans l’histoire du cinéma avec des classiques projetés sur grand écran comme on les imaginait.

Une Immersion dans la Grandeur du 70mm

Le 70mm, un format nécessitant un équipement spécifique, offre une qualité d’image exceptionnelle : plus grande, plus lumineuse et plus nette que le 35mm.Voir ces films dans leur format original, tel que conçu par les réalisateurs, est une expérience inoubliable. Imaginez les efforts déployés par des légendes comme Stanley Kubrick, Alfred Hitchcock et David Lean – des efforts qui prennent tout leur sens sur un écran géant, loin du petit écran de nos téléphones.

les Films à l’Affiche : Des Chefs-d’œuvre Incontournables

Ce festival présente quatre films emblématiques:

| Film | Réalisateur | Pourquoi le voir en 70mm ? |

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| 2001, l’Odyssée de l’espace | stanley Kubrick | Effets spéciaux révolutionnaires, vaisseaux spatiaux imposants |

| sueurs froides | Alfred Hitchcock | Utilisation novatrice de la couleur et du travelling compensé |

| Lawrence d’Arabie | David Lean | Expérience visuelle inégalée, chef-d’œuvre épique |

| Interstellar | Christopher Nolan | Moments mémorables et émouvants d’un réalisateur contemporain |

“Lawrence d’Arabie”, en particulier, est considéré par beaucoup comme une expérience incontournable en 70mm, une vision qui transcendera votre expérience à domicile. Roger Ebert qualifiait même certaines scènes comme impossibles à apprécier en dehors d’une projection 70mm.

Une Expérience Humaine : Au-delà de la Simple Projection

La projection de ces classiques en 70mm est un processus complexe, loin d’un simple clic sur Netflix. Des projectionnistes syndiqués spécialement formés utilisent des centaines de kilos de pellicule, manipulés avec précaution. Les imperfections de la pellicule ajoutent à la magie, rendant l’expérience tangible et humaine. C’est une célébration du travail acharné de milliers de personnes, du tournage à la projection.

FAQ

Q: Où se déroule le festival ?

R: Au Center Culturel de Palm Springs, dans son cinéma historique.

Q: Quel est l’intérêt du 70mm ?

R: Une qualité d’image supérieure : plus grande, plus lumineuse et plus nette.

Q: Quels films sont projetés ?

R: “2001, l’Odyssée de l’espace”, “Sueurs froides”, “Lawrence d’Arabie” et “Interstellar”.

Q: pourquoi voir ces films en 70mm ?

R: Expérience immersive, films projetés dans leur format original, appréciation de la qualité exceptionnelle de 70mm.

Q: Comment obtenir des billets ?

R: Nous vous invitons à consulter le site web du Festival du Film de Palm Springs pour les informations sur la billetterie.