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Demande de remboursement eau/égouts à Regina rejetée

by Nouvelles

La justice a rejeté une plainte contre la municipalité de Regina concernant la facturation des services d’eau et d’égouts. La plainte portait sur la méthode de facturation utilisée par la municipalité avant le transfert des réseaux à ARSA, qui a eu lieu ce mois-ci.

Le tribunal administratif de Roca a rendu cette décision. La plainte était liée à l’application de l’ordonnance 69/2000, qui établissait une base d’imposition différente pour les propriétés ayant plus d’une unité d’habitation sur le même terrain.

Le plaignant avait demandé le remboursement d’une somme d’argent, majorée des intérêts. Il affirmait que la taxe imposée était confiscatoire et violait les principes constitutionnels d’égalité et de capacité contributive.

Il a précisé que sa propriété comprend onze appartements en plus de sa maison familiale et que, jusqu’en 2017, la municipalité lui avait appliqué une taxe moins élevée. À partir de cette année-là, il a commencé à payer une taxe spéciale calculée en fonction du nombre d’unités d’habitation dans son immeuble.

La ville a fourni le service jusqu’en février, date à laquelle la concession a été transférée à Aguas Rionegrinas.

Le cœur du conflit résidait dans l’application de l’article 1 de l’ordonnance 69, qui stipule que les parcelles non subdivisées comportant plus d’une unité d’utilisation doivent payer une taxe équivalente à celle d’une parcelle de 200 m², multipliée par le nombre d’unités. Le contribuable a fait valoir que cela lui imposait une charge disproportionnée, car ses appartements n’ont qu’une superficie de 45 m² chacun, mais ils étaient considérés comme équivalents à des propriétés de 200 m².

Un autre argument central de la plainte était la prétendue double imposition. Selon le plaignant, une partie du coût du service était déjà incluse dans la facture d’électricité sous la rubrique « Recouvrement pour le compte de tiers », et la municipalité n’aurait pas déduit ce montant de la taxe appliquée à sa facturation.

Dans sa défense, la municipalité a défendu la légalité de la taxe et a fait valoir que le contribuable avait été mal classé jusqu’en 2017. Elle a expliqué que la ville est l’une des rares à gérer directement le service, et que la base d’imposition de la taxe a été ajustée pour garantir une répartition équitable des coûts.

Elle a également souligné que l’ordonnance visait à établir des critères équitables,étant donné qu’il existe des propriétés avec de multiples unités d’habitation dont la consommation d’eau dépasse largement celle d’une maison unifamiliale. Elle a affirmé que dans la ville, il existe plus de 600 parcelles dans la même situation que celle du plaignant et que toutes sont imposées selon le même schéma, niant ainsi toute violation du principe d’égalité fiscale.

Concernant l’allégation de double imposition, la municipalité a expliqué que le poste « Recouvrement pour le compte de tiers » correspond aux coûts de l’électricité utilisée par les pompes à eau et d’égouts, mais que la taxe municipale tenait compte d’autres coûts de maintainance, de personnel et d’infrastructure. Selon les documents versés au dossier, une réduction correspondant au montant payé sur la facture d’électricité était appliquée à la facturation municipale, ce qui a réfuté l’argument du plaignant sur ce point.

Le juge a conclu que le contribuable n’avait pas réussi à prouver que la taxe était inconstitutionnelle ou que son application violait des droits fondamentaux. Il a souligné que l’autonomie municipale en matière fiscale est garantie par la Constitution nationale et la Constitution de Río Negro. L’ordonnance contestée avait été adoptée par le conseil municipal dans l’exercice de ces pouvoirs. Par conséquent, la décision a rejeté intégralement la plainte et a ordonné au plaignant de supporter les frais de justice.

Rejet de la Plainte Contre la Municipalité de Regina pour Facturation Eau et Égout

Le tribunal administratif de Roca a rejeté une plainte contre la municipalité de Regina concernant sa méthode de facturation des services d’eau et d’égouts, avant le transfert des réseaux à ARSA en février 2025. La plainte portait sur l’submission de l’ordonnance 69/2000, relative à la taxation des propriétés avec plusieurs unités d’habitation.

Détail de la Plainte

Le plaignant, propriétaire d’une propriété comprenant onze appartements et une maison familiale, contestait la taxe calculée en fonction du nombre d’unités d’habitation, considérant qu’elle était confiscatoire et violait les principes constitutionnels d’égalité et de capacité contributive. Il argumentait qu’une charge disproportionnée lui était imposée, car ses appartements de 45m² étaient assimilés à des propriétés de 200m² (article 1 de l’ordonnance 69). Il alléguait également une double imposition, une partie du coût du service étant déjà intégrée à sa facture d’électricité (“Recouvrement pour le compte de tiers”).

Décision du Tribunal

Le tribunal a rejeté la plainte, estimant que le plaignant n’avait pas prouvé l’inconstitutionnalité de la taxe ou la violation de ses droits fondamentaux. Le juge a rappelé l’autonomie municipale en matière fiscale, garantie par les Constitutions nationale et de Río Negro. La municipalité a démontré que la réduction correspondant au “Recouvrement pour le compte de tiers” était appliquée à la facture municipale, réfutant ainsi l’argument de la double imposition. L’application de la taxe à plus de 600 parcelles similaires était justifiée par la nécessité d’une répartition équitable des coûts, compte tenu de la consommation d’eau souvent supérieure des immeubles multi-unités. Le plaignant doit supporter les frais de justice.

Tableau Récapitulatif

| Point clé | Plainte | Défense de la Municipalité | Décision du Tribunal |

|—————————-|————————————————-|———————————————————-|——————————————-|

| Base légale | Ordonnance 69/2000 (article 1) | Autonomie municipale (Constitutions nationale et Río Negro) | Rejet de la plainte |

| Taxation | Taxe disproportionnée, confiscatoire | Répartition équitable des coûts ; plus de 600 parcelles similaires | Taxe jugée constitutionnelle et légale |

| Double imposition | “Recouvrement pour le compte de tiers” non déduit | Réduction appliquée, coûts supplémentaires inclus | Argument de la double imposition réfuté |

| Violation de droits | Violation de l’égalité et de la capacité contributive | Application équitable de la loi à toutes les situations similaires | Aucune violation de droits fondamentaux |

| Conséquence | Demande de remboursement + intérêts | Maintien de la méthode de facturation | Rejet de la demande ; frais à la charge du plaignant |

FAQ

Q: Quelle ordonnance est au cœur du litige ?

R: L’ordonnance 69/2000.

Q: Quel était l’argument principal du plaignant ?

R: Taxe confiscatoire et violation des principes d’égalité et de capacité contributive.

Q: Quel était le principal argument de la municipalité ?

R: L’autonomie municipale en matière fiscale et l’application équitable de l’ordonnance 69/2000.

Q: Quelle est la décision du tribunal ?

R: Rejet de la plainte et frais à la charge du plaignant.

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