La solitude, un mal du siècle qui touche aussi les jeunes.
Jimena, 20 ans, vit près de Madrid. Elle a une famille aimante,étudie à l’université,travaille et fait du sport. Pourtant, elle se sent seule, ce qui entraîne des problèmes de peau, des troubles menstruels et de l’anxiété sociale.
Selon une étude récente, ce sont les jeunes femmes de 16 à 22 ans vivant en milieu rural qui souffrent le plus de solitude.
Il est importent de déconstruire les idées reçues sur la solitude. elle touche davantage les jeunes que les personnes âgées. de plus, elle n’est pas contagieuse.
Les parallèles médicaux, comme ‘éradiquer’, ne sont pas appropriés.
La solitude ne doit pas être systématiquement combattue, mais comprise et abordée de manière personnalisée, en privilégiant des solutions sociales et communautaires plutôt que médicales.
Laura Coll-Planas, professeure de médecine
Il existe même des médicaments spécifiques contre la solitude.
La solitude non désirée est une expérience subjective mêlant diverses émotions négatives. Elle n’est ni permanente, ni déterminante.
La solitude n’est pas seulement moi, c’est aussi un phénomène social. Elle dépend des relations avec les autres.
La solitude peut être abordée sous différents angles, chacun ayant un impact unique.
La solitude émotionnelle : un sentiment de vide malgré des relations,car celles-ci ne sont pas assez profondes.
La solitude sociale : un manque d’appartenance à un groupe ou une communauté.
Cette solitude reflète un besoin humain profond de sentir que nous faisons partie de quelque chose de plus grand.
* La solitude existentielle : liée aux grandes questions sur la vie et la mort.
Impact sur la santé physique et mentale
Table of Contents
La solitude est une menace pour la santé publique, liée à une mortalité accrue, des maladies physiques et des problèmes de santé mentale. Près de 40 % des personnes souffrant de solitude non désirée souffrent de dépression ou d’anxiété.
La solitude chronique touche 6,5 % des 30-59 ans, 4,4 % des moins de 30 ans et 11,5 % des plus de 60 ans.Elle est due à un manque de soutien familial (7,3 %) ou à la fin d’une cohabitation (10,5 %).
La solitude se manifeste aussi physiquement : douleurs, fatigue chronique, problèmes gastro-intestinaux, maux de tête, voire diabète de type 2. Elle augmente le risque d’accidents vasculaires cérébraux et de mort prématurée.
Une étude récente a montré que l’isolement social et la solitude sont associés à des taux plus élevés d’insuffisance cardiaque. Le sentiment de solitude est plus déterminant que l’isolement physique.
La solitude prolongée réduit la concentration, la prise de décisions et la résolution de problèmes, menant souvent à la dépression.
cette ‘hyperconnexion digitale’ peut augmenter le sentiment de déconnexion émotionnelle, contribuant à l’augmentation de la solitude non désirée.
Verónica Olmo,membre d’un groupe de travail sur la santé mentale
La solitude joue un rôle dans la maladie d’Alzheimer. L’isolement social limite la stimulation cognitive et la pratique du langage, augmentant le risque de développer cette maladie.
Que faire ?
Il est difficile de reconnaître ses émotions. La solitude devient un défi lorsqu’elle est chronique.
la solitude est liée à la façon dont nous nous voyons par rapport aux autres, aux possibilités que nous avons de nous connecter et à la façon dont nous développons nos projets de vie.
Il faut repenser la solitude d’un point de vue multidisciplinaire, en tenant compte des émotions, des structures sociales et des environnements urbains. Les grandes villes sont des lieux de rencontre, mais aussi d’exclusion.
Aujourd’hui, les gens marchent en ville en écoutant leurs propres audios ou messages, sans regarder l’autre, ce qui génère une atmosphère de solitude au milieu de la foule.
Les villes et les villages ont un potentiel d’inclusion sociale, offrant des espaces de rencontre et des activités culturelles. Cela dépend des politiques publiques. Il faut redécouvrir le plaisir de flâner en ville,à la recherche de moments de connexion.
au lieu de se concentrer sur l’indépendance, les politiques doivent promouvoir l’interdépendance et la création de communautés inclusives.
La Solitude chez les Jeunes : Un Mal du Siècle
Ce texte explore le phénomène croissant de la solitude, en particulier chez les jeunes, ses causes, ses différentes formes et son impact sur la santé.
Le Cas de Jimena et la Réalité de la Solitude
Jimena, une jeune femme de 20 ans, illustre le problème. malgré une vie active et entourée, elle se sent seule, ce qui se manifeste par des problèmes physiques et émotionnels. Une étude révèle que les jeunes femmes de 16 à 22 ans en milieu rural sont particulièrement touchées.
Déconstruire les Idées Reçues : La Solitude et les Jeunes
Il est crucial de remettre en question les idées fausses sur la solitude :
Elle affecte davantage les jeunes que les personnes âgées.
Elle n’est pas contagieuse.
La solitude n’est pas un problème à “éradiquer” mais à comprendre et à aborder de manière personnalisée Les parallèles médicaux, comme ‘éradiquer’, ne sont pas appropriés.
Des médicaments existent, mais les solutions sociales et communautaires sont à privilégier.
La solitude est subjective, non permanente et dépend des relations sociales La solitude n’est pas seulement moi, c’est aussi un phénomène social. Elle dépend des relations avec les autres.
Les Différentes Formes de Solitude
La solitude se manifeste sous différentes formes :
Solitude émotionnelle : sentiment de vide malgré des liens sociaux existants, qui ne sont pas perçus comme profonds.
Solitude sociale : Manque d’appartenance à un groupe ou une communauté Cette solitude reflète un besoin humain profond de sentir que nous faisons partie de quelque chose de plus grand.
Solitude existentielle : Liée aux questionnements profonds sur la vie et la mort.
Impact sur la Santé Physique et Mentale
La solitude est une menace pour la santé publique :
Augmentation de la mortalité.
problèmes de santé physique (douleurs, fatigue chronique, troubles gastro-intestinaux, maux de tête, diabète de type 2, risques cardiovasculaires).
problèmes de santé mentale : dépression, anxiété (près de 40% des personnes souffrant de solitude non désirée).
La solitude chronique touche 6,5% des 30-59 ans, 4,4% des moins de 30 ans, et 11,5% des plus de 60 ans. Elle peut être liée à un manque de soutien familial ou à la fin d’une cohabitation.
Réduction de la concentration, de la prise de décision et de la résolution de problèmes.
Lien avec la maladie d’Alzheimer, en raison de la diminution de la stimulation cognitive.
L’hyperconnexion digitale peut aggraver la solitude émotionnelle cette ‘hyperconnexion digitale’ peut augmenter le sentiment de déconnexion émotionnelle,contribuant à l’augmentation de la solitude non désirée.
Que faire ?
Reconnaître ses émotions est difficile.
La solitude chronique représente un défi.
Repenser la solitude d’un point de vue multidisciplinaire.
Promouvoir l’interdépendance et la création de communautés.
Les villes devraient offrir des espaces de rencontre et des activités culturelles.
Tableau Récapitulatif
| Aspect | Description |
| :——————– | :————————————————————————————————————————————————————————– |
| Définition | Expérience subjective d’émotions négatives liées à l’absence de liens sociaux satisfaisants. |
| Groupes les plus touchés | Jeunes (en particulier les femmes en milieu rural). |
| Conséquences | Problèmes de santé physique (douleurs, fatigue), troubles mentaux (dépression, anxiété), risques cardiovasculaires, maladie d’Alzheimer. |
| Solutions | approche multidisciplinaire, promotion des liens sociaux et communautaires, politiques publiques favorisant l’interdépendance et les espaces de rencontre, redécouvrir le plaisir d’être ensemble. |
FAQ
Qu’est-ce que la solitude émotionnelle ? Un sentiment de vide malgré des relations sociales existantes.
Quels sont les risques pour la santé ? Dépression,anxiété,problèmes physiques,maladies cardiovasculaires,risque accru de décès.
La solitude est-elle contagieuse ? Non.
Comment lutter contre la solitude ? En favorisant les liens sociaux, en créant des communautés, et en adoptant une approche multidisciplinaire.
* les villes sont-elles une solution ? Oui, si elles offrent des espaces de rencontre et des activités culturelles.