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Erdogan : Emprisonnement du maire d’Istanbul

by Nouvelles

un tribunal d’Istanbul a ordonné la détention provisoire du maire métropolitain d’istanbul, Ekrem Imamoglu. Cette décision aggrave la crise politique que traverse le pays depuis l’arrestation de ce populaire homme politique social-démocrate. Il est l’un des principaux leaders de l’opposition au gouvernement du président Recep Tayyip Erdogan. Son parti, le Parti Républicain du Peuple (CHP), a dénoncé cette décision. Le maire d’Ankara, Mansur Yavas, l’a qualifiée de “honte pour le système judiciaire”. Le parti a appelé à une participation massive aux élections primaires symboliques organisées pour proclamer la candidature d’Imamoglu aux élections présidentielles prévues pour 2028. Des manifestations citoyennes contre sa détention remplissent quotidiennement les rues des principales villes turques.

Après quatre jours de garde à vue, Imamoglu a été conduit au Palais de justice de Çaglayan. Une trentaine de procureurs ont interrogé le maire et 90 autres accusés dans deux affaires distinctes de corruption et de coopération avec une organisation terroriste. Un juge a inculpé Imamoglu et a ordonné sa détention provisoire pour corruption. L’accusation de terrorisme a été écartée. Le juge a invoqué la possibilité qu’il s’échappe ou détruise des preuves.

Le Ministère de l’Intérieur a annoncé la destitution temporaire d’Imamoglu de son poste de maire métropolitain. Deux autres maires de districts d’Istanbul (Beylikdüzü et Sisli) ont également été destitués. Un administrateur a été nommé pour la municipalité de Sisli. L’assemblée municipale élira les remplaçants à Istanbul et beylikdüzü. Les sociaux-démocrates détiennent la majorité à Istanbul.

L’équipe d’Imamoglu a publié plusieurs messages sur les réseaux sociaux.Le leader de l’opposition appelle les citoyens à poursuivre les manifestations et à soutenir les primaires de son parti. Chère nation, ne vous attristez pas, ne vous découragez pas, ne perdez pas espoir. Ensemble, nous vaincrons ce coup d’État, cette tache noire sur notre démocratie. Je reste ferme, je n’abandonnerai jamais. tout ira bien ! dit le maire. Il soutient que ce qui s’est passé n’est pas un processus judiciaire, mais une exécution extrajudiciaire et une trahison. Il exhorte la population à lutter pour ses droits et à manifester de manière responsable.

L’accusation de corruption désigne le maire d’Istanbul comme chef d’une organisation criminelle. Cette organisation aurait été créée pour détourner des fonds municipaux via des factures gonflées et des sociétés écrans. Les contrats de publicité seraient le principal vecteur de ces malversations. L’accusation de terrorisme affirme qu’Imamoglu a conclu des accords avec le mouvement nationaliste kurde (légal). Le but aurait été d’inclure dans les institutions municipales des membres liés au groupe armé PKK. Le gouvernement négocie actuellement avec ce groupe pour qu’il dépose les armes. La municipalité répond que cela est impossible. Les employés municipaux et les candidats aux élections doivent recevoir une autorisation de l’État et présenter leurs antécédents.

Les avocats d’Imamoglu ont dénoncé des affaires construites sur des rumeurs et des témoignages secrets. L’opposition les a définies comme une tentative du gouvernement de se débarrasser d’un rival politique. Certains sondages montrent qu’Imamoglu rivalise en popularité avec Erdogan. Depuis son arrivée à la mairie d’Istanbul en 2019, une cinquantaine d’enquêtes judiciaires ont été ouvertes contre lui.La plupart sont encore en cours.

Depuis la défaite du candidat du CHP face à Erdogan aux élections présidentielles de 2023, Imamoglu n’a pas caché son intention de se présenter aux prochains scrutins. Le parti a convoqué des primaires pour évaluer le soutien d’Imamoglu parmi ses membres. Le maire d’Ankara envisageait également sa candidature, mais n’a pas souhaité participer aux primaires. Imamoglu est le seul candidat, sa victoire est donc assurée.

La votation est devenue un défi de l’opposition au gouvernement. elle mesurera le soutien au maire d’Istanbul dans la société turque. Le parti a décidé de placer des urnes de solidarité pour permettre aux non-membres du parti de voter.

Des millions de personnes ont participé. L’affluence a été telle que dans certains points de votation, les bulletins de vote ont été épuisés. le parti a décidé de prolonger les heures de vote.

Détention d’Ekrem Imamoglu : Crise Politique en Turquie et Réactions

Résumé de la Situation :

Un tribunal d’Istanbul a ordonné la détention provisoire d’Ekrem Imamoglu, maire métropolitain d’Istanbul, pour corruption. Cette décision a déclenché une crise politique majeure en Turquie, compte tenu du statut d’Imamoglu en tant que figure de proue de l’opposition, rivalisant en popularité avec le président erdogan. Suite à cette détention, le gouvernement a destitué temporairement Imamoglu de son poste, ainsi que deux autres maires de districts d’Istanbul. Le parti d’Imamoglu, le Parti Républicain du Peuple (CHP), a dénoncé cette décision, la qualifiant d’injuste et d’attaque politique. Des manifestations massives ont lieu dans les rues, et le CHP organize des primaires symboliques pour soutenir Imamoglu et potentiellement le désigner comme candidat aux élections présidentielles de 2028.

FAQ:

Q: Qui est Ekrem Imamoglu ?

R: Le maire métropolitain d’Istanbul et une figure de proue de l’opposition turque.

Q: Pourquoi Imamoglu a-t-il été arrêté ?

R: Pour corruption.

Q: Quelles sont les accusations contre Imamoglu ?

R: Corruption (chef d’une organisation criminelle) et coopération présumée avec une organisation terroriste (accusation écartée).

Q: Que fait le gouvernement ?

R: Il a destitué temporairement Imamoglu et deux autres maires et nommé un administrateur.

Q: Comment le CHP réagit-il ?

R: Il dénonce la décision, appelle à des manifestations et organise des primaires symboliques.

Q: Que sont les primaires symboliques ?

R: Des élections organisées par le CHP pour montrer le soutien à Imamoglu et le désigner comme candidat aux élections présidentielles.

Q: Quelles sont les accusations de corruption ?

R: Détournement de fonds municipaux via des contrats de publicité gonflés et des sociétés écrans.

Q: qu’est-ce que l’accusation de terrorisme ?

R: Collaboration présumée avec le mouvement nationaliste kurde (légal), impliquant des membres du groupe armé PKK.

Q: Comment Imamoglu réagit-il ?

R: Il appelle au calme, au maintien des manifestations, et exprime sa fermeté.

Tableau Récapitulatif

| Événement | Détails | Réaction |

|————————————-|———————————————————————————————————————–|———————————————————————————————————|

| Arrestation d’Imamoglu | Détention provisoire pour corruption. | CHP dénonce ; Manifestations massives. |

| Accusations | Corruption (chef d’organisation Criminelle), Terrorisme (écartée). | Avocats dénoncent accusations basées sur des rumeurs. |

| Mesures gouvernementales | Destitution temporaire d’Imamoglu et de deux autres maires ; Nomination d’administrateur.| Opposition qualifie ces mesures d’attaques politiques. |

| Primaires CHP | Primaires symboliques pour soutenir Imamoglu et désigner candidat aux élections presidentielles. | Grande affluence, des urnes de la solidarité sont mise en place pour le vote des non-membres du parti. |

| Prochaines élections présidentielles | Prévues pour 2028. | Imamoglu est le seul candidat, sa victoire est attendue. |

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