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Sánchez face à un Congrès difficile sur le réarmement européen

by Nouvelles

Pedro Sánchez se prépare à une journée difficile au Congrès. Le débat sur les dépenses militaires en Espagne ne s’était pas ouvert avec une telle franchise depuis longtemps. L’Espagne s’était unie sous le slogan No a la guerra lorsque José María Aznar avait envoyé des troupes en Irak. La fascination de certains lors des défilés du 12 octobre à Madrid ne signifie pas que la défense soit une préoccupation politique majeure pour les citoyens.

Le président espagnol souhaite désormais transmettre que, au-delà des soldats et des chars, le réarmement est lié à un concept large de sécurité. Cela implique également de se protéger contre les catastrophes climatiques ou les crises énergétiques. Sánchez a déclaré la semaine dernière qu’il n’aimait pas le terme réarmement – ainsi a été baptisé le projet européen visant à investir 800 000 millions d’euros dans le domaine de la défense – et qu’il préférait parler de « sécurité ». L’UE a proposé aux citoyens de constituer des provisions d’urgence en cas de guerre ou de catastrophe environnementale.

Le gouvernement est conscient qu’un débat « dur » aura lieu lors de la comparution de Sánchez devant le Parlement pour rendre compte du Conseil européen de la semaine dernière. Le Parti Populaire est installé dans une opposition frontale au gouvernement espagnol, quoi qu’il arrive, même s’il peut être d’accord sur le fond. C’est le cas ici.Les deux grands partis espagnols n’ont pas de grandes divergences sur la question de la défense, et ils ont toujours été d’accord sur tout ce qui a entouré la guerre en Ukraine. Les familles social-démocrate et conservatrice se sont également entendues à Bruxelles.

Le leader du PSOE se heurtera aux réticences des formations de gauche, dont certaines sont héritières de traditions antimilitaristes. Elles ne voient pas d’un bon œil que les politiques sociales puissent être affectées par la spirale d’armement proposée à Bruxelles, surtout de la part des États qui partagent une frontière avec la Russie et dont l’intégrité territoriale est menacée. Cependant, la menace de Donald Trump de ne pas garantir la sécurité des pays de l’OTAN, ainsi que les intentions expansionnistes de Vladimir Poutine, ont conduit certaines formations à reconnaître qu’il « faut aller au-delà de la pancarte [du No a la guerra] », selon les mots du porte-parole d’ERC au Congrès, Gabriel Rufián, après la réunion qu’il a eue avec Sánchez pour aborder le débat sur les dépenses de défense. Le président espagnol a rencontré tous les partis.

Pedro Sánchez face à un Débat Délicat sur la Défense Espagnole

Introduction

Pedro Sánchez, le président espagnol, se prépare à une séance difficile au Congrès, où le débat sur les dépenses militaires en Espagne est sur le point de se rouvrir de manière intense. Ce sujet crucial a suscité un intérêt renouvelé, avec des enjeux importants pour la politique espagnole.

Contexte Historique et Changements de Position

L’Espagne se souvient du slogan “No a la guerra” (Non à la guerre) de l’époque de José María Aznar. Cependant, le président Sánchez cherche à élargir la notion de sécurité, incluant non seulement les aspects militaires, mais aussi la protection contre les catastrophes climatiques et les crises énergétiques. Il préfère parler de “sécurité” plutôt que de “réarmement”, terme associé au projet européen visant à investir 800 milliards d’euros dans la défense.

Positionnement des Parties Politiques

Le gouvernement espagnol anticipe un débat “dur” au Parlement.Le Parti Populaire (PP), bien que pouvant être d’accord sur le fond, s’oppose fermement au gouvernement. Les deux principaux partis espagnols, le PSOE et le PP, partagent généralement une vision commune sur la question de la défense et ont affiché une unité concernant la guerre en Ukraine.

Défis et Réticences

Le leader du PSOE rencontrera des oppositions de la gauche. Certaines formations héritent d’une tradition antimilitariste et craignent que les dépenses militaires ne compromettent les politiques sociales. Elles s’inquiètent surtout du contexte européen et de la menace russe.

Évolution des Positions

la menace de Donald Trump envers l’OTAN et les ambitions de Vladimir Poutine ont conduit certaines formations politiques à reconnaître la nécessité de dépasser le slogan “No a la guerra”. Le président Sánchez a rencontré tous les partis pour discuter de ces enjeux.

Tableau Récapitulatif

| Aspect Clé | Détail |

| :————————— | :—————————————————————————————————————————————— |

| Slogan Initial | “No a la guerra” (Non à la guerre) |

| Nouvelle Priorité | Sécurité globale (militaires, climat, énergie) |

| Terme Préféré | Sécurité (plutôt que réarmement) |

| Opposition Anticipée | Parti Populaire (PP) |

| Réticences | Formations de gauche (antimilitaristes, inquiétudes sur les politiques sociales) |

| Facteurs de Changement | Menace de Trump, ambitions de Poutine |

| Objectif du Président | Discussion avec tous les partis |

FAQ

Comment le gouvernement espagnol envisage-t-il la sécurité ?

Au-delà des aspects militaires, la sécurité inclut la protection contre les catastrophes climatiques et les crises énergétiques.

Qu’est-ce qui divise les partis politiques en Espagne ?

le Parti Populaire s’oppose frontalement au gouvernement, même s’il peut être d’accord sur le fond de la question de la défense.

Quelles sont les préoccupations des formations de gauche ?

Elles craignent que les dépenses militaires affectent les politiques sociales.

Pourquoi certaines formations politiques évoluent-elles sur la question de la défense ?

La menace de Trump et les intentions de Poutine ont conduit certaines formations à reconsidérer leur position.

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