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45 000 départs de Muface vers la santé publique

by Nouvelles

Des chiffres officiels sont désormais disponibles concernant les fonctionnaires ayant opté pour l’abandon de leurs assurances privées au profit de la sécurité sociale en janvier dernier.Cette période coïncidait avec une incertitude quant à la pérennité du modèle Muface.

Au total, 45 629 personnes ont quitté le système de santé conventionné durant les premiers jours de l’année, alors que des doutes subsistaient quant à la participation des assureurs à l’appel d’offres pour le nouvel accord. Ces données ont été communiquées aux syndicats par la directrice de Muface, Myriam Pallarés, lors d’une réunion du Conseil Général de la mutualité. À l’issue de la période de mutation, 64,7 % des mutualistes sont affiliés à des entités conventionnées, tandis que 35,3 % ont choisi l’option publique.

Ce chiffre représente le double des départs vers la Sécurité Sociale enregistrés sur la même période l’année précédente. Il confirme l’incertitude ressentie par les fonctionnaires durant les tensions entre le gouvernement et les assureurs. Ces derniers n’ont confirmé leur participation à l’offre de la Fonction Publique qu’à la mi-février,après avoir obtenu une augmentation des primes de 41,2 % sur trois ans,représentant un montant total de 4 808 millions d’euros.

Ces données sont publiées alors que l’avenir de ce modèle de santé fait l’objet de débats. L’Airef a recommandé au gouvernement d’intégrer directement au régime général de la Sécurité Sociale (INSS) tous les nouveaux fonctionnaires, constatant que c’est déjà le cas pour plus de 70 % d’entre eux.

Cette proposition a suscité l’inquiétude de la Central Sindical Independiente y de Funcionarios (CSIF), le syndicat le plus représentatif des administrations publiques. Le CSIF s’oppose à un plan qui entraînerait la fin du service, même à long terme.

« Exigimos al gobierno que garantice a largo plazo la viabilidad del mutualismo administrativo (Muface, Mugeju e Isfas) que ha funcionado eficazmente durante décadas, pero que debe recuperar la calidad perdida en la asistencia sanitaria por la falta de financiación de los últimos conciertos. No aceptamos que el informe de la AiREF hecho público esta semana se utilice como excusa para desmantelar el modelo »
CSIF

Le syndicat dénonce depuis plusieurs années la réduction des réseaux de médecins.Il demande au gouvernement d’agir avec fermeté à ce sujet.

Muface a annoncé que le nouvel accord sanitaire, sous l’égide d’Adeslas et d’Asisa, devrait être signé après la Semaine Sainte, ce qui repousserait son entrée en vigueur au mois de mai.

Pendant cette période transitoire, la Fonction Publique mettra en place une nouvelle prolongation pour qu’Adeslas, Asisa et DKV (qui a décidé de ne plus assurer ce service) maintiennent les conditions et la continuité des soins pour leurs patients affiliés.

La principale interrogation concerne désormais le sort des 200 000 fonctionnaires actuellement couverts par DKV, qui devront choisir entre changer d’assureur ou rejoindre la Sécurité Sociale. Selon le Ministère, une fois le nouvel accord entré en vigueur, un délai d’un mois sera accordé à chacun pour prendre sa décision.

À partir du 1er janvier 2025, les agents de l’État bénéficieront d’une complémentaire santé financée pour moitié par l’employeur [1]. Un nouveau régime de protection sociale complémentaire santé avec participation financière de l’employeur se met en place dans la fonction publique [1]. La complémentaire santé sera obligatoire dans la fonction publique à partir du 1er janvier 2025 [2]. les employeurs de l’État proposeront également à leurs agents un contrat collectif couvrant les risques d’incapacité, d’invalidité et de décès [3].

Fonctionnaires et Sécurité Sociale : Analyse des changements et des enjeux

Des chiffres récents révèlent des changements significatifs concernant les fonctionnaires et leur couverture santé. Voici une analyse détaillée de la situation.

Démêler les chiffres clés

En janvier dernier, période marquée par des incertitudes concernant le modèle muface, un nombre crucial de fonctionnaires a opté pour la Sécurité Sociale plutôt que pour les assurances privées.

45 629 personnes ont quitté le système de santé conventionné.

64,7 % des mutualistes sont affiliés à des entités conventionnées.

35,3 % ont choisi l’option publique (Sécurité Sociale).

Ce chiffre représente le double des départs vers la Sécurité Sociale par rapport à la même période l’année précédente, soulignant l’impact des inquiétudes quant à l’avenir des offres de santé.

Le rôle des assureurs et les négociations

Les assureurs ont confirmé leur participation à l’offre de la Fonction Publique à la mi-février, après avoir obtenu une augmentation des primes de 41,2 % sur trois ans, pour un montant total de 4 808 millions d’euros. L’incertitude initiale a conduit de nombreux fonctionnaires à envisager de rejoindre la Sécurité Sociale.

Débats et recommandations sur l’avenir du modèle

L’avenir du modèle de santé fait l’objet de débats. L’Airef a recommandé l’intégration directe de tous les nouveaux fonctionnaires au régime général de la Sécurité Sociale (INSS),constatant que plus de 70 % le sont déjà. Cette proposition inquiète le syndicat CSIF,qui s’oppose à la fin du service.

Le contexte : Négociations et accords en cours

Muface a annoncé que le nouvel accord sanitaire, sous l’égide d’Adeslas et d’Asisa, devrait être signé après la Semaine Sainte, avec une entrée en vigueur prévue en mai. Pendant la période transitoire, la Fonction Publique prolonge les accords pour garantir la continuité des soins pour les patients affiliés à adeslas, Asisa et DKV (ce dernier ayant décidé de ne plus assurer ce service).

Les défis à venir pour les fonctionnaires couverts par DKV

La question centrale concerne les 200 000 fonctionnaires actuellement couverts par DKV. Ils devront choisir entre changer d’assureur ou rejoindre la Sécurité Sociale. Le ministère prévoit un délai d’un mois pour prendre une décision après l’entrée en vigueur du nouvel accord.

Complémentaire santé obligatoire et participation de l’employeur

À partir du 1er janvier 2025, les agents de l’État bénéficieront d’une complémentaire santé financée pour moitié par l’employeur [1]. La complémentaire santé est obligatoire dans la fonction publique à partir de cette date [2].

Tableau récapitulatif

| Aspect | Détails |

| ————————————– | ———————————————————————– |

| Départs vers la Sécurité Sociale | 45 629 personnes en janvier. |

| Affiliation des mutualistes | 64,7 % affiliés à des entités conventionnées, 35,3 % à la Sécurité Sociale. |

| Assurance DKV | DKV cesse d’assurer. |

| Nouveaux accords | Signature prévue après la Semaine Sainte, entrée en vigueur en mai. |

| Complémentaire santé (2025) | Financement à 50% par l’employeur. |

FAQ

Combien de fonctionnaires ont quitté les assurances privées en janvier ?

45 629 personnes.

Quelle est la part des mutualistes affiliés à la Sécurité Sociale ?

35,3%.

Qu’est-ce qui change avec DKV ?

DKV ne continue plus à assurer ce service.

Quand le nouvel accord sanitaire devrait-il entrer en vigueur ?

En mai, après la signature prévue après la Semaine Sainte.

Qu’est-ce qui change concernant la complémentaire santé en 2025 ?

Financement partiel par l’employeur, obligatoire.

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