Les enfants doivent-ils payer les frais de soins de leurs parents ? Les questions et réponses essentielles
Table of Contents
- Les enfants doivent-ils payer les frais de soins de leurs parents ? Les questions et réponses essentielles
- L’aide aux parents âgés : ce que les enfants doivent savoir sur les obligations financières
- Qui est concerné par l’obligation de contribution financière ?
- Comment est calculée la contribution financière ?
- Comment la contribution est-elle répartie entre plusieurs enfants ?
- Qu’est-ce qui est considéré comme un “revenu” ?
- Existe-t-il des moyens de protéger son patrimoine ou celui de ses parents ?
La population française vieillit. De plus en plus de personnes auront besoin de soins à un âge avancé. Souvent, la retraite ou l’épargne ne suffisent pas à couvrir les frais de ces soins. Qui doit alors payer ?
Quand la force diminue avec l’âge ou que des maladies liées à l’âge, comme la démence, rendent impossible une vie autonome, il faut trouver un lieu de soins, que ce soit un service de soins à domicile ou un établissement de soins de longue durée.
Les coûts des soins peuvent rapidement atteindre des milliers d’euros par mois. Une personne qui a beaucoup épargné ou qui reçoit une retraite confortable peut rapidement se retrouver dans une situation où elle ne peut plus assumer ces coûts seule. Les enfants doivent-ils alors payer une pension alimentaire pour leurs parents ? Voici un aperçu.
Quels coûts une personne nécessitant des soins doit-elle couvrir elle-même ?
En principe, la personne qui a besoin de soins doit d’abord payer elle-même, explique Silke Lachenmaier, conseillère en santé et soins à la centrale des consommateurs de Rhénanie-Palatinat. « Avant de se tourner vers les enfants,il est important de vérifier les ressources que les parents doivent utiliser eux-mêmes »,explique-t-elle.
Bien que certains coûts puissent être couverts par l’assurance dépendance légale, les coûts mensuels dépassent souvent les subventions des assurances. Par conséquent,de nombreuses personnes nécessitant des soins doivent payer les montants restants « de leur propre poche ». Pour ce faire,les revenus mensuels sont d’abord utilisés. Il s’agit généralement des paiements de retraite et des revenus supplémentaires éventuels provenant, par exemple, de locations. si ces montants ne suffisent pas,les personnes nécessitant des soins doivent couvrir d’autres coûts à partir de leurs actifs.
Les personnes nécessitant des soins doivent-elles utiliser tous leurs biens pour couvrir leurs frais de soins ?
Ici, lachenmaier dissipe un malentendu : « C’est une idée fausse de penser qu’il faut tout dépenser. » Les personnes nécessitant des soins ont droit, entre autres, à un avoir protégé d’un montant de 5 000 euros.Il ne faut en aucun cas y toucher, prévient lachenmaier, même pas pour avancer des frais : « Si l’avoir protégé est épuisé, l’organisme d’aide sociale ne le reconstitue pas. »
Hormis l’avoir protégé, les personnes nécessitant des soins doivent utiliser tous leurs biens pour payer les frais de soins. Cela inclut les maisons ou les appartements. Si une personne seule nécessitant des soins doit quitter son propre bien immobilier pour aller dans une maison de retraite et que ce bien est donc vide, il doit être vendu, explique Lachenmaier : « Il s’agit d’un actif réalisable qui doit également être utilisé pour les frais de soins. »
Théoriquement, il est également possible de louer le bien immobilier, selon la conseillère de la centrale des consommateurs de Rhénanie-palatinat. Mais cela n’est autorisé que si les revenus locatifs couvrent intégralement les frais de soins impayés. Avec les frais de soins actuels, qui se situent entre 2 000 et 3 000 euros par mois, c’est très rarement le cas, selon Lachenmaier.
Qui doit intervenir lorsque les biens des personnes nécessitant des soins sont épuisés ?
Un patrimoine important ou un bien immobilier qui peut être vendu et utilisé pour les frais de soins ne sont évidemment pas la norme. Qui doit donc payer les frais lorsque les biens d’une personne nécessitant des soins sont épuisés ? En principe, si une personne nécessitant des soins n’est pas en mesure de payer ses frais de soins, deux parties peuvent intervenir : ses propres enfants ou les services sociaux.
Beaucoup d’enfants craignent, à juste titre, de devoir payer les frais de soins de leurs parents et de s’appauvrir eux-mêmes. Cette crainte est toutefois infondée, explique Lachenmaier : « Pour les enfants de personnes nécessitant des soins, la situation s’est détendue depuis 2020 grâce à la loi sur l’allègement des charges des proches. Ils ne sont tenus de verser une pension alimentaire que si leur revenu brut annuel dépasse 100 000 euros. » Il n’y a pas d’exceptions à cette règle. Le patrimoine des enfants est également totalement hors de propos dans un tel cas, explique Lachenmaier : « Seul le revenu est pris en compte. S’il est inférieur à 100 000 euros, le patrimoine ne joue aucun rôle. Il se peut que l’on ait épargné plusieurs centaines de milliers d’euros de patrimoine, mais que le revenu brut annuel soit inférieur à ce seuil. Dans ce cas,on n’est pas tenu de verser une pension alimentaire. »
La situation est différente, cependant, dans le cas de…
L’aide aux parents âgés : ce que les enfants doivent savoir sur les obligations financières
La prise en charge des parents âgés et dépendants est une question complexe, notamment en ce qui concerne les aspects financiers. De nombreuses personnes s’interrogent sur leurs obligations financières envers leurs parents, surtout lorsque les coûts de la prise en charge deviennent importants. Cet article aborde les points essentiels à connaître.
Qui est concerné par l’obligation de contribution financière ?
En principe, les enfants dont le revenu annuel dépasse 100 000 euros sont susceptibles d’être mis à contribution pour aider leurs parents.
Comment est calculée la contribution financière ?
Il n’existe pas de réponse unique à cette question. Le montant de la contribution dépend de plusieurs facteurs. Il est fortement recommandé de consulter un avocat pour évaluer la charge financière réelle. La loi prévoit un “minimum vital” pour l’enfant redevable, soit 2 000 euros nets pour une personne seule et 3 600 euros nets pour un couple. cela ne signifie pas que la totalité du revenu dépassant ce minimum sera affectée aux frais de prise en charge.
Pour déterminer la contribution exacte,on calcule d’abord le revenu net ajusté,c’est-à-dire le revenu après déduction des impôts,des cotisations sociales,des dépenses liées à la retraite,des intérêts et remboursements d’emprunts,des assurances et autres dépenses courantes. Toutes ces dépenses peuvent être déclarées comme réduisant le revenu. Le principe est que l’aide aux parents ne doit pas mettre en péril le niveau de vie de l’enfant.
La moitié du revenu restant après déduction des dépenses et du minimum vital doit être consacrée aux frais de prise en charge des parents.Il existe des cas particuliers. Si les charges mensuelles de l’enfant sont très élevées malgré un revenu important, il peut être envisagé d’utiliser son patrimoine pour contribuer aux frais. Cependant, certains biens sont protégés.
Comment la contribution est-elle répartie entre plusieurs enfants ?
Si la personne nécessitant une prise en charge a plusieurs enfants, on examine d’abord lesquels dépassent le seuil de revenu de 100 000 euros. Les enfants dont le revenu est inférieur à ce seuil ne sont pas tenus de participer. Si un seul enfant dépasse ce seuil, il est le seul redevable. Si plusieurs enfants dépassent ce seuil, la contribution est répartie entre eux.
Qu’est-ce qui est considéré comme un “revenu” ?
« En principe, tout ce qui est considéré comme un revenu par le droit fiscal », explique un expert. Cela comprend le salaire, les revenus locatifs, ainsi que les revenus de placements financiers tels que les dividendes d’actions. Les actions ou les fonds eux-mêmes sont considérés comme des actifs.
Existe-t-il des moyens de protéger son patrimoine ou celui de ses parents ?
lorsque le patrimoine des parents est épuisé et qu’aucun des enfants ne gagne plus de 100 000 euros, l’aide sociale prend en charge les frais de prise en charge. Il pourrait alors être tentant de donner rapidement le patrimoine des parents aux enfants avant que les frais de prise en charge ne l’entament,afin que l’aide sociale prenne le relais. Cependant,il n’est pas si simple de contourner la participation financière. « Tout cela a une composante temporelle. Bien sûr, je peux donner de l’argent à mes enfants, mais ces donations doivent remonter à plus de dix ans pour ne pas pouvoir être réclamées par l’aide sociale. »
« Il s’agit d’une créance de droit civil : toutes les donations effectuées au cours des dix dernières années, en particulier les dons d’argent, peuvent être réclamées par l’aide sociale. »Les enfants doivent-ils payer pour les soins de leurs parents ?
En Allemagne, la question de la participation financière des enfants aux frais d’hébergement de leurs parents âgés est un sujet délicat.
En principe, les enfants dont le revenu annuel brut dépasse 100 000 euros sont tenus de contribuer aux frais d’entretien de leurs parents. Cette obligation subsiste même en cas de rupture précoce du contact entre parents et enfants.
cependant, il existe des exceptions à cette règle.
Les enfants ne sont pas tenus de payer si leurs parents ont besoin d’aide financière pour payer une maison de retraite. L’aide sociale peut réclamer les dons aux enfants. Les dons sont réclamés. les exceptions sont les cadeaux dits « de courtoisie », c’est-à-dire les petites attentions pour les anniversaires. L’aide sociale a le droit de consulter les relevés bancaires des dix dernières années.
La situation est similaire pour les biens immobiliers. De nombreux parents transfèrent leur maison ou leur appartement à leurs enfants à un stade précoce et s’assurent d’un droit de résidence à vie. Ici aussi, il faut respecter le délai de dix ans pour être juridiquement sûr. Sinon, l’aide sociale pourrait réclamer le bien immobilier comme un actif ou exiger une compensation pour couvrir les frais de soins.
Quelles sont les exceptions ?
Il existe certaines situations dans lesquelles les enfants peuvent être exemptés de ce paiement. Il s’agit par exemple d’une toxicomanie de longue date du parent, de la négligence de l’enfant ou de cas de violence et/ou d’abus.
La charge de la preuve est problématique : « Une présentation des faits ne suffit pas. Il faut prouver cette allégation par des documents écrits, des actes ou par des témoins. » C’est précisément ce qui rend difficile la preuve de la négligence ou de la violence au sein du foyer parental.
Dans le cas d’enfants adoptés, les parents sociaux prennent la place des parents biologiques. En conséquence, l’enfant doit payer une pension alimentaire aux parents adoptifs, mais pas à ses parents biologiques.
En ce qui concerne l’obligation des enfants de payer les frais de soins de leurs parents, voici les points clés :
Principe général : Les personnes ayant besoin de soins doivent d’abord couvrir les frais avec leurs propres ressources, comme les revenus de retraite et les éventuels revenus locatifs bookmark0″>1.
Avoir protégé : Les personnes nécessitant des soins ont droit à un avoir protégé de 5 000 euros, qui ne doit pas être utilisé pour les frais de soins bookmark0″>1.
Seuil de revenu : En allemagne, les enfants dont le revenu annuel brut dépasse 100 000 euros sont susceptibles d’être mis à contribution bookmark1″>1. La moitié du revenu restant après ces déductions et le “minimum vital” est consacrée aux frais de soins bookmark1″>1.
Revenu considéré : Le revenu pris en compte comprend les salaires, les revenus locatifs et les revenus de placements financiers bookmark1″>1.
* Exceptions : Il existe des exceptions, comme en cas de toxicomanie du parent, de négligence envers l’enfant ou de cas de violence et/ou d’abus, mais la preuve est souvent difficile à établir 1.