A 40 ans, Dante défendre le maillot Bon à la fin de sa carrière. Malgré son âge avancé, il continue de performer à un haut niveau et vise toujours à réaliser un rêve : jouer pour Bahía.
Né à Salvador, le défenseur a débuté sa carrière loin de Bahia. Joué pour Jeunesse en 2002 et 2003 et commence ensuite une longue carrière dans le football européen. Le pic est arrivé Bayern Munichavec trois saisons de titres, dont une Ligue des champions.
Dans la huitième saison sur Bon, il sait que sa carrière touche à sa fin. Mais la chance de réaliser le rêve de toute une vie est toujours présente. Fan du Tricolore, il préfère ne pas faire de retour, mais avoue que l’envie existe toujours.
« Nous avons cette curiosité (de jouer au Brésil). Quand j’ai joué sur Championnat brésilien Je n’avais que 18, 19 ans. J’ai donc cette curiosité, parce que nous aimons cette chaleur humaine brésilienne, cette façon d’encourager, cette chose chaleureuse, cette chose passionnée. J’adore ça”, a-t-il déclaré.
“Maintenant, honnêtement, le seul club pour lequel je pense jouer un jour au Brésil serait Bahia, qui est mon club préféré et le club qui, rien que d’en parler et d’imaginer jouer un jour pour ce club, déclenche une émotion en moi. C’est une grande joie d’imaginer. Ce serait mon objectif, mais à cause du projet du club (Nice), dans lequel je suis ici depuis huit ans, ça a été difficile de réaliser ce rêve d’aller à Bahia”, a complété.
“Je pense qu’en termes de résultats, c’est assez simple. J’ai ce rêve qu’avant de quitter Nice, avoir réussi à faire disputer au club la Ligue des Champions, c’est quelque chose que je veux, dont j’ai beaucoup rêvé. Et ” Alors, qui sait jouer pour Bahia ? Nous savons que c’est difficile, l’âge passe, les années passent, (mais) le rêve ne meurt jamais”, a-t-il ajouté.
S’il ne peut pas retourner jouer au Brésil, Dante s’est déjà fixé un autre objectif : devenir entraîneur du pays et pouvoir « rendre » tout ce que le football lui a donné.
“L’objectif maintenant est de continuer à bien faire et à jouer. L’année prochaine, je jouerai, c’est sûr. Et je cherche mon diplôme d’entraîneur. Il ne me reste plus qu’un an et demi de cours à l’UEFA. Et qui sait, peut-être qu’un jour je serai entraîneur à l’UEFA. Le Brésil ? Parce que je pense qu’au Brésil il y a quelque chose au-delà du côté sportif, qui va au côté humain”, a-t-il déclaré.
“Je ressens déjà beaucoup d’anxiété, une très bonne émotion, sachant que je peux aider ces enfants qui quittent la favela. Leur donner de bons conseils, faire d’eux de meilleurs joueurs, de meilleures personnes, les voir aider leurs familles. C’est un peu un peu de mon histoire. Donc, je pense que cela me toucherait aussi le cœur. Un jour, j’irai au Brésil et j’y serai entraîneur à cause de cette situation”, a-t-il conclu.