a battu le Mexique, s’est hissé à la première place du groupe et se prépare à disputer les huitièmes de finale à Cali

Colombie, Colombie, Colombie… Le pays crie avec ferveur, car l’équipe nationale féminine excite, excite. Ils peuvent parfois être confus ou leur jeu peut ne pas se dérouler, mais cette équipe a toujours une arme cachée. Aujourd’hui, ils ont battu le Mexique 1-0 à Medellín, grâce à un but de Marie Álvarezvenu de la défense pour accomplir la tâche d’attaquant, et cela a suffi pour gagner, se qualifier premier du groupe A et se rendre à Cali pour disputer les huitièmes de finale de la Coupe du Monde U-20.

Selon les critères de

C’était un jeu d’imprécision, un jeu dans lequel rien ne marchait, deux touches et le ballon était donné, sans bonne idée, sans génie. La Colombie semblait être une autre équipe au début. Était-ce le confort du classement précédent ou était-ce parce que la place était déjà assurée pour les huitièmes de finale ? Le public paisa venu à l’Atanasio Girardot attendait cette goutte de lumière, cet éclat que cette équipe réserve. Mais les minutes passaient et le match n’excitait personne.

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Marie Alvarez

Photo:Jáiver Nieto / EL TIEMPO

Le Mexique a bien résisté. Et c’est une Mexicaine qui a fait la première frayeur, Paola García, avec une tête qui a envoyé le ballon dans un poteau trop près, tandis que le gardien Luisa Agudelo Il observa sa lente marche vers ce poste et respira lorsqu’il sortit.

La Colombie était une déconnexion. Linda Caicedo C’était sans étincelle et si ça s’éteint il y a un rationnement dans tout l’équipement. Gabriela Rodríguez allait et venait, cherchant à faire la pause nécessaire, à apporter ses idées, une bonne passe, mais elle ne se présentait pas, le ballon ne l’atteignait pas. Yésica Muñoz, titulaire après son but contre le Cameroun, a mené un combat solitaire, collée à sa ligne droite, incapable de sortir de là. Ni le jeu aérien ni le jeu au sol n’ont fonctionné. Mais le public attendait, applaudissait, scandait, attendant avec impatience le moment de joie.

AMDEP6157. MEDELLÍN (COLOMBIE), 09/06/2024.- Yesica Muñoz (l) de Colombie conteste le ballon avec Yareli Valadez du Mexique ce vendredi, dans un match du groupe A de la coupe du monde féminine U-20 entre les équipes du Mexique et de la Colombie au stade Atanasio Girardot de Medellín (Colombie). EFE/Luis Eduardo Noriega Arboleda

Photo:EFE

Avec la Colombie, on ne sait jamais. Cette équipe regorge d’armes secrètes. Si le jeu ne se déroule pas bien, ils inventent quelque chose, quelque chose sur lequel ils ont travaillé. C’est à ce moment-là qu’un corner est arrivé. Natalia Hernández a chargé au premier poteau, les combats les plus durs se sont déroulés dans la zone, mais les Mexicains, peut-être à la recherche de Linda ou de Yésica, ont oublié Mari Álvarez, la défenseure centrale, qui est arrivée furtivement sur le territoire rival, sans se faire remarquer, car s’il marchait sur la pointe des pieds, il regardait Natalia, ils se comprenaient dans un dialogue des yeux, il voyait la balle en chute libre, courte, comme inoffensive, mais c’était une balle empoisonnée, Mari alla à sa rencontre, il se lança , il a effectué un mouvement acrobatique suffisamment subtil pour que le ballon change de direction et se dirige vers le but, sans résistance, et s’arrête dans le filet tandis qu’Atanasio Girardot se sentait vivant avec le cri de but qu’il avait attendu depuis 38 minutes.

Mary Álvarez célèbre le but de la Colombie contre le Mexique.

Photo:Jaiver Nieto / EL TIEMPO

La Colombie s’est soulagée d’un poids sur les épaules, car même si le nul était utile, elle voulait une autre victoire et sortir du pétrin dans lequel elle se trouvait pendant le match. Puis vint un moment de tension, d’alarme, lorsque le Mexique partit à la recherche de l’égalisation et que sur un ballon aérien, la gardienne Luisa Agudelo heurta avec son coude la défenseure Yunaira López, qui resta allongée sur l’herbe puis dans une ambulance. La première mi-temps s’est terminée et ce double sentiment est resté dans l’équipe nationale, victoire et angoisse pour le défenseur.

En seconde période, la Colombie est entrée avec un rythme différent, plus déterminée à imposer ses conditions. Et le Mexique a déjà laissé de la place. Dans l’un d’entre eux, la joueuse Maithe López, qui remplaçait Yunaira, a été renversée dans la surface. Peine. Possibilité de sécuriser le match. Linda Caicedo se tenait devant le ballon, le public criait « Linda, Linda, Linda… ». Mais Linda voulait trop accueillir le ballon et il est passé à côté. “Linda, Linda, Linda” a continué à résonner dans les tribunes pour que la star ne sorte pas. Le problème est que le Mexique est passé à l’attaque et a failli égaliser lorsqu’Alice Soto a secoué le but d’un tir contre le poteau.

Le Mexique s’est battu, a essayé, n’a pas trouvé le match nul, et la Colombie, avec son jeu mortel et avec Mary Álvarez comme protagoniste, a encore gagné. Ils joueront les huitièmes de finale à Cali contre l’une des meilleures troisièmes équipes. La Colombie grandit. Elle est excitée et rêve de la Coupe du Monde Féminine.

PABLO ROMÉRO

Editeur de EL TIEMPO

@PabloRomeroET

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